Pages

jeudi 18 mai 2017

Le Sahara occidental, tombeau de la légalité internationale


L'ACAT, 18/5/2017 

« Dernière colonie d’Afrique », le Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis 1975. Alors que le droit international humanitaire devrait s’appliquer sur ce territoire situé à l’ouest du Maghreb, la réalité est tout autre. Retour sur l’histoire d’une longue lutte pour l’autodétermination. 
Al 1116 - Mur poste de guet
Le 11 / 05 / 2017
« Les portes du Sahara nous sont juridiquement ouvertes, tout le monde a reconnu que le Sahara nous appartient depuis la nuit des temps. Il nous reste donc à occuper notre territoire. » Cette phrase, prononcée par le roi du Maroc Hassan II en 1975, résume l’attitude colonisatrice du royaume chérifien envers le Sahara occidental. Quelques jours plus tard, il lançait la Marche verte au cours de laquelle 350 000 civils et 20 000 soldats marocains envahissaient ce territoire que le Royaume occupe encore aujourd’hui illégalement. Depuis, les Nations unies rappellent tous les ans le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination mais sur le terrain, l’occupation s’intensifie chaque jour davantage.

Il faut revenir aux années 1960 et à la décolonisation pour comprendre l’écart entre la réalité et ce que prévoit le droit international. Convoité par le Maroc et la Mauritanie, le Sahara occidental est alors sous protectorat espagnol. En 1963, l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’inscrit sur la liste des territoires autonomes, dont les populations autochtones ont vocation à déterminer leur statut. Parallèlement, la guérilla contre l’Espagne s’organise : des militants sahraouis créent le Frente Popular para la Liberacion de Sagui et Hamra y Rio (Front Polisario).

Lire l'article : 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire