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mercredi 7 juin 2017

"Le Maroc occupe illégalement le Sahara. Il n'a pas de légitimité pour juger ce qui est arrivé dans le camp Gdeim Izik"



Selon Wikileaks Europa internationale, les EU, l'Amérique latine, le Proche Orient, l’Afrique, l'Asie :


"Le Maroc occupe illégalement le Sahara. Il n'a pas de légitimité pour juger ce qui est arrivé dans le camp Gdeim Izik"



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Le jugement reprend à Rabat contre plus d'une vingtaine d'activistes sahraouis pour leur protestation de 2010 dans le camp Gdeim Izik et par ce qu'ils sont accusés d'avoir assassiné 11 policiers. Le Polisario et divers observateurs internationaux dénoncent que le jugement est une farce. 

Des troubles ont eu lieu après le démantèlement du campement de protestation sahraoui de Gdeim Izik, près de l'Aaiún. AFP


La femme sahraouie lutte pour les prisonniers de Gdeim Izik

Le Maroc juge sans preuves les 24 activistes sahraouis de ' Gdeim Izik ‘.

Le Maroc condamne à un emprisonnement à perpétuité huit activistes sahraouis de ' Gdeim Izik '.



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MADRID, 5/6/2017

Par A. TORRÚS @ATorrús


Noam Chomsky dit que le Printemps Arabe est né dans le Sáhara Occidental. Que l'étincelle qui a allumé la flamme du désir de liberté au nord de l'Afrique a sauté dans le campement de Gdeim Izik, baptisé camp de dignité, et a été joué par les Sahraouis. Cependant, cet épisode d'espérance a péri avec les forces du Maroc par leur démantèlement du campement, les accusations de morts, et 25 Sahraouis détenus. L'un d'eux, Hassana Alia, a récemment obtenu le statut social de réfugié politique en Espagne. Les autres ont passé six ans de prison au Maroc et ont déjà été jugés et condamnés par un tribunal militaire dans un processus qui a été déclaré nul et qui se répète durant ces jours dans la juridiction civile. 


"Le jugement que mes compagnons subissent est un théâtre, une farce pour juger des activistes comme prisonniers politiques. Ils n'ont pas de preuves de quoi que ce soit et les aveux des prisonniers ont été donnés sous des tortures", expliquait à peine il y a quelques jours l'activiste Hassana Alia dans des déclarations. Le Maroc accuse les détenus d'avoir assassiné 11 policiers marocains durant l'expulsion du campement, à cause de coups de pierres et de bûches. Les Sahraouis disent qu'il est impossible qu'une population désarmée cause tant de ravages dans une Police armée jusqu'aux dents et considèrent comme  suspect le fait que les informations sur ces bases marocaines sont postérieures à l'assaut du campement. D'un autre côté, ils accusent les Marocains d'avoir tué quatre personnes, bien que ce chiffre oscille selon la source consultée. 


Les contradictions sont donc, la norme. La République démocratique arabe Sahraouie (RASD) considère que toute la cause judiciaire est un "théâtre" pour essayer de lier la lutte pour l'indépendance sahraouie à l'idée de violence et de radicalisme
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