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dimanche 25 juin 2017

Nouveau triomphe de la cause sahraouie à l’ONU : un Aïd amer pour le Makhzen



Un Aïd amer pour le Makhzen

Sahara Occidental Makhzen Comité 24
Le président du Comité spécial de la décolonisation de l’ONU, Rafael Dario Ramirez Carreno. D. R.
Le Comité spécial de décolonisation réaffirme le droit inaliénable du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination.

Le Comité de décolonisation de l’ONU (plus connu sous l’appellation du Comité des 24), en charge de la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, a clôturé ses travaux pour la session de 2017, hier vendredi 23 juin, à New York, par la consécration d’un nouveau triomphe pour le peuple du Sahara Occidental et sa juste cause pour la libération nationale.
Malgré les manœuvres, menaces et pressions de l’inénarrable représentant marocain auprès de l’ONU pour paralyser les travaux du Comité et réécrire son mandat originel concernant la décolonisation du Sahara Occidental, et en dépit des moyens (financiers et humains) considérables mis en œuvre, la réponse unanime du Comité de décolonisation a été sans appel : un rappel sans équivoque du mandat du Comité à l’égard du droit inaliénable à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Une réaffirmation dument consignée dans les conclusions du Comité de décolonisation.


De surcroît, les membres du Comité ont décidé unanimement de mettre fin à une mystification marocaine visant à faire croire que le processus politique pour le règlement du conflit de décolonisation du Sahara Occidental repose sur la soi-disant proposition d’autonomie marocaine, annoncée morte par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et qui avait utilisé le terme «occupation» pour décrire la présence illégale du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental.

C’est là bien sûr un autre revers de taille qu’essuie le Maroc puisque le Comité a insisté dans ses conclusions sur la réaffirmation de toutes les résolutions de l’Assemblée générale sur la question et qui consacrent, entre autres, la nature coloniale du conflit, avec toutes les obligations qui en découlent vis-à-vis du peuple du Sahara Occidental, le statut du Front Polisario en tant que seul représentant légitime de ce territoire non autonome, ainsi que le statut de puissance occupante de facto attribué par l’Assemblée générale au Maroc.
Les membres du Comité ont décidé d’établir, au plus vite, un échéancier des missions de visites dans les territoires non autonomes à décoloniser, y compris le Sahara Occidental. Pour rappel, l’envoi d’une mission de visite figurait parmi les demandes du représentant du Front Polisario, qui a, bien sûr, pris part aux travaux du Comité en sa qualité de seul représentant du Sahara Occidental.
Par ailleurs, le Comité de décolonisation a rejeté toute participation, même pas en tant que pétitionnaires, des soi-disant «élus locaux de Dakhla et de Laâyoune» dont l’ambassadeur marocain a tenté en vain d’imposer la présence.
Un revers doublé d’un refus catégorique de consigner dans les documents officiels du Comité une lettre que le Maroc a fait signer par ses alliés, dont les termes s’inscrivent en claire violation des décisions onusiennes, dans une tentative piteuse de camoufler les multiples déconvenues qu’il subit sans arrêt sur la question de qui représente réellement et effectivement le Sahara Occidental, et c’est bien le Front Polisario qui est le seul représentant légitime du peuple et du territoire du Sahara Occidental, et c’est ce représentant légitime qui le mènera à la victoire finale par la libération totale de son territoire.
Lina S.

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