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dimanche 30 juillet 2017

Discours du Trône du 29 juillet 2017 : partie consacrée au Mouvement populaire du Rif

Retour sur le discours de MVI du samedi 29 juillet 2017
"Les événements" , qu'il ne cite pas d'ailleurs, "certaines régions" et pour cause le nom même du RIF fait peur !
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Cher peuple,
Les événements, qui se sont produits dans certaines régions, ont révélé, hélas, une irresponsabilité sans précédent.
En effet, au lieu que chaque partie remplisse son devoir national et professionnel, et que prévalent l’esprit de coopération et la volonté de mise en commun des efforts pour régler les problèmes des habitants, la situation a dérapé à tel point que les différents acteurs se sont rejeté mutuellement la responsabilité. Au moment où se sont imposés les calculs politiques étriqués, la notion de patrie s’est éclipsée et les intérêts des citoyens ont été malmenés.
Certains partis politiques pensent que leur mission consiste à tenir leurs congrès, à réunir leurs bureaux et leurs comités exécutifs, et qu’elle s’interrompt à la fin des campagnes électorales ! Et lorsqu’il s’agit de communiquer avec les citoyens et de régler leurs problèmes, ces partis sont aux abonnés absents et ne remplissent nullement leur mission. C’est là une attitude inadmissible, de la part d’instances dont la fonction est de représenter, d’encadrer les citoyens et de servir leurs intérêts.

 Il ne M’était pas venu à l’esprit que la lutte partisane et les règlements de comptes auraient pu, à ce point, léser les intérêts des citoyens.
De fait, la gestion des affaires publiques doit rester bien à l’écart des intérêts personnels et partisans, à l’abri des discours populistes. Elle ne doit pas non plus être entachée par certaines expressions étranges qui entachent l’action politique.
Or, Nous avons constaté que la plupart des acteurs préfèrent raisonner en termes de gain et de perte, qu’ils s’évertuent à préserver leur capital politique, voire à le renforcer, et que, de ce fait, ils agissent au détriment de la patrie et contribuent à la détérioration de la situation.
La renonciation des partis politiques et de leurs représentants à remplir leur rôle, parfois à dessein et de propos délibéré, et, d’autres fois, par défaut de crédibilité et de patriotisme, a rendu la situation plus précaire encore.
Devant ce vide regrettable et dangereux, les forces publiques, qui se sont trouvées face à la population, ont assumé leur responsabilité avec courage, patience, retenue et ont fait preuve d’un grand respect de la loi. Elles ont ainsi préservé la sécurité et la stabilité.
Je parle ici d’Al-Hoceima, même si la description de ce qui s’y est passé est valide pour toute autre région.
Le constat que Je dresse ici contredit les allégations portées par certains concernant le recours à ce qu’ils désignent abusivement sous le nom d’approche sécuritaire. Leur vision donne l’impression que le Maroc est assis sur un volcan, et qu’à chaque foyer, à chaque citoyen correspond un policier qui surveille.
Il y en a même qui affirment l’existence de deux courants, l’un radical, et l’autre modéré, ayant des vues divergentes sur l’attitude à adopter face à ces événements. Cette allégation est totalement fausse.
Les Marocains savent que les tenants de cette thèse caduque s’en servent comme un fonds de commerce, et que leurs propos sont dénués de toute crédibilité.
La vérité, c’est que, pour garantir la sécurité des citoyens et préserver leurs biens, il y a une seule ligne à appliquer : la loi ; un engagement ferme à respecter : les institutions.
Est-ce donc l’appareil sécuritaire qui gère les affaires du pays ? Est-ce lui qui contrôle les ministres et les responsables ? C’est peut-être lui aussi qui fixe les prix ? En réalité, les agents des forces de l’ordre consentent d’énormes sacrifices, travaillent jour et nuit, dans des conditions difficiles, pour remplir le devoir qui leur incombe: assurer la sécurité et la stabilité du pays, intérieurement et extérieurement, et veiller sur la tranquillité, la quiétude et la sûreté des citoyens.
A cet égard, les Marocains ont le droit, et même le devoir, d’être fiers de leur appareil sécuritaire. Et là, Je l’affirme avec force et sans la moindre hésitation ni complexe d’infériorité: Si certains nihilistes ne veulent ni admettre ni proclamer cette vérité, c’est leur problème à eux-seuls."

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