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samedi 16 décembre 2017

DICI TV: immersion à Gap dans le quotidien des jeunes migrants et des bénévoles qui les accompagnent

Publié par Laurie Charrié le jeu, 14/12/2017 - 22:06

image: https://www.dici.fr/sites/dici.fr/files/styles/homepage_une_big/public/2017/12/14/1087911-migrants.jpg?itok=SvEBKFyP
De l’extérieur, tout paraît calme. A l’intérieur, c’est une véritable ruche.
En plein cœur de Gap, avenue commandant Dumont, près de la gare, préfecture des Hautes-Alpes, voila des dizaines et dizaines de mineurs venus de Côte d’Ivoire, de Guinée et de tant d’autres pays africains.
Autour d’eux des bénévoles, ceux du secours catholique.
Chacun son rôle. Certain les réconfortent avec un café et quelques biscuits, d’autres leur apprennent le français. Certain les renseignent sur les démarches administratives, mais surtout tous cherchent à les écouter.
Certains ne disent pas un mot, d’autres racontent ce terrible parcours : quitter leur pays et leur famille, traverser dans les conditions que l’on connaît la Méditerranée, remonter l’Italie puis passer la frontière en pleine montagne à 1600 m au col de l’Échelle. Fuir les gendarmes ensuite, quitte à passer « par la brousse » comme ils l’appellent.
Contourner les forêts qui vont leur permettre d’aller jusqu’à Briançon. Là, les habitants, militants ou simplement solidaires, les accueillent.
Puis, s’ils se déclarent mineurs, direction Gap pour procéder à ce qui est appelé l’évaluation, c’est-à-dire la vérification qu’ils le sont bien.
En attendant, ce sont des centres d’hébergement, comme on l’a vu à Ancelle, Champtercier, Embrun et plus récemment à la Baie Saint Michel à Chorges.
Et le parcours de ces jeunes reconnus comme mineurs ne s’arrête pas là : une fois leurs papiers en main, ils sont dirigés vers Marseille où, faute de place ou à cause de problèmes administratifs, on les laisse à la rue.
Alors, nous sommes allés les rencontrer ainsi que tous les bénévoles du secours catholique qui les entourent, pour mieux comprendre.
Loin des grands débats de fond sur le sujet, loin des postures pour anti-migrants, on découvre là la violence de ce que vivent ces jeunes et ces gestes quotidiens que tous ces bénévoles considèrent comme naturels et qui incarnent si bien la solidarité montagnarde. Si certains devaient en douter, Sylvie, Christophe, Sophie, Alain… démontrent chaque jour qu’elle existe plus que jamais.



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