Pages

jeudi 12 juillet 2018

Les ambassadeurs de 16 pays appellent à accorder davantage d'importance à la situation des droits de l'Homme au SO


Un appel a été lancé, jeudi par les ambassadeurs de 16 pays des cinq continents, au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU afin d'accorder davantage d'importance à la situation des droits de l'Homme dans les villes occupées du Sahara occidental.

Aussi, les diplomates ont-ils également mis en avant la nécessité de soutenir le rapport du Secrétaire général de l'ONU qui a constaté la situation des sahraouis dans les camps de réfugiés et dans la partie occupée suite à l'absence d'une solution à la question du Sahara occidental garantissant à son peuple le droit à l'autodétermination conformément aux résolutions onusiennes pertinentes.
Dans une intervention lue en leurs noms par l'ambassadrice de l'Afrique du Sud auprès du Conseil, lors d'une plénière consacrée au débat autour du dixième point de l'ordre du jour du Conseil des droits de l'Homme, les ambassadeurs ont ajouté que le rapport 2018 du SG de l'ONU a abordé les cas de torture et de répression dont sont victimes des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, particulièrement les défenseurs des droits de l'Homme.
L'intervenant a conclu son intervention en réitérant, au nom des seize pays, son appel en direction des bureaux du Commissariat pour coopérer avec le SG de l'ONU à travers l'envoi de délégations techniques au Sahara Occidental conformément à la teneur du rapport soumis par le Haut commissaire aux droits de l'Homme lors des travaux de la 38e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU tenu le mois dernier.
Cela dit, rappelons que récemment, le ministre délégué, représentant du Front Polisario en Europe, Mohamed Sidati, a exhorté les Etats membres de l'UE et le Parlement européen (PE) à «ne pas cautionner» la proposition d'amendement de l'accord d'association UE-Maroc, présentée par la Commission européenne et dénoncée par l’ONG Western Sahara Resource Watch, affirmant que celle-ci «viole» le droit européen et international.Enfin, regrettant le choix du «passage en force» fait par l'exécutif européen qui a décidé de passer outre les décisions de la CJUE, «en cherchant à gagner du temps et en prolongeant la violation des droits et les souffrances du peuple sahraoui», Mohamed Sidati a averti que le Front Polisario «exercera tous les recours nécessaires devant la CJUE pour faire triompher le respect des droits du peuple sahraoui».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire