Le 17 octobre
2017 s'est ouvert à Casablanca le procès de 21 militants
du Hirak du Rif. Dans un objectif d’observation et de
solidarité, une
délégation maghrébine à l'initiative du Comité pour le
Respect des Libertés et
des Droits de l’Homme (CRLDHT), du Forum Tunisien des
Droits Économiques et
Sociaux (FTDES), de l’Association Yaqadha (Vigilance pour
la Démocratie et
l’État civil), accompagnée par une délégation d’avocats
tunisiens et par le
Forum des Alternatives Maroc (FMAS), devait se rendre à Al
Hoceima pour
témoigner du soutien de la société civile tunisienne aux
familles des
prisonniers et des acteurs et actrices de la société
civile sur place.
Cette participation s’inscrit dans une tradition de solidarité entre les sociétés civiles maghrébines qui a été initiée depuis les évènements de Gafsa par les dynamiques du Forum Social Maghrébin.
Au mépris des plus élémentaires droits des personnes à la libre circulation, garantie par la constitution, les autorités marocaines ont annulé les réservations d'hôtel à Al Hoceima de ces militants et les ont refoulés à un barrage de police dressé à 45 km de l'entrée de la ville d'Al Hoceima.
Cet évènement montre que les autorités marocaines pratiquent un état de siège non-déclaré de la ville et empêchent toute liberté de circulation, et, en particulier, celle des militants de solidarité. Ces autorités cherchent à décourager les observateurs nationaux et internationaux, à isoler la population du Rif et à cacher la réalité de répression qui s'abat sur elle. Le tout sécuritaire est devenu la réponse.
Nous, les associations signataires, issues des différentes dynamiques maghrébines, exprimons notre solidarité avec
Cette participation s’inscrit dans une tradition de solidarité entre les sociétés civiles maghrébines qui a été initiée depuis les évènements de Gafsa par les dynamiques du Forum Social Maghrébin.
Au mépris des plus élémentaires droits des personnes à la libre circulation, garantie par la constitution, les autorités marocaines ont annulé les réservations d'hôtel à Al Hoceima de ces militants et les ont refoulés à un barrage de police dressé à 45 km de l'entrée de la ville d'Al Hoceima.
Cet évènement montre que les autorités marocaines pratiquent un état de siège non-déclaré de la ville et empêchent toute liberté de circulation, et, en particulier, celle des militants de solidarité. Ces autorités cherchent à décourager les observateurs nationaux et internationaux, à isoler la population du Rif et à cacher la réalité de répression qui s'abat sur elle. Le tout sécuritaire est devenu la réponse.
Nous, les associations signataires, issues des différentes dynamiques maghrébines, exprimons notre solidarité avec
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