Le procès de Nasser Zefzafi et d'une trentaine d'autres
personnes arrêtées lors des manifestations du Rif a été reporté au 31
octobre
Le leader de la contestation dans
la région du Rif, au Maroc, a brièvement comparu devant la cour d’appel
de Casablanca, qui a aussitôt renvoyé le procès au 31 octobre. Sur les
images de la télévision marocaine filmées avant l’audience, le box de
l’accusé est encore vide. Nasser Zefzafi, 39 ans, est le tribun et le
visage du mouvement social qui a agité cette région frondeuse entre
novembre et juillet dernier.
Arrêté en mai, il est notamment accusé d’atteinte à la
sûreté de l’Etat et risque la peine de mort. Une trentaine d’autres
prévenus encourent quant à eux entre cinq et 20 ans de prison. Pour
leurs soutiens, il s’agit ni plus ni moins de prisonniers politiques.
La contestation est née dans la ville d’Al Hoceima, après
la mort d’une vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures alors
qu’il s’opposait à la confiscation de sa marchandise. S’en sont suivis
des mois de manifestations et de heurts avec les forces de l’ordre.
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