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lundi 31 mai 2021

WSRW alerte sur des projets énergétiques reliant illégalement le Sahara occidental occupé au Maroc


127,88 DZD


LONDRES - Une filiale de la multinationale française VINCI SA va relier illégalement les projets énergétiques controversés du Sahara Occidental occupé au réseau électrique national du Maroc, a averti l'observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW).

"Une mission de l'ONU a été envoyée au Sahara occidental en 1991 pour organiser un référendum sur l'indépendance. Le Maroc refuse toujours de respecter les droits du peuple sahraoui, et va désormais relier les usines d'énergies renouvelables du roi sur le territoire à la ville marocaine d'Agadir", écrit WSRW sur son site internet.

Selon l'observatoire chargé du suivi de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental, "l'Agence marocaine de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) a, en février 2021, engagé la société d'ingénierie française VINCI pour la construction d'une ligne de transport de 400 kV entre Laâyoune et Hagounia, toutes deux situées au Sahara Occidental occupé, faisant savoir que, "le contrat a été attribué à Cegelec, la filiale de VINCI".

"Le câble posera les bases de ce que nous craignons depuis des années. Désormais, l'infrastructure énergétique illégale du Maroc au Sahara Occidental pourra commencer à approvisionner en énergie les villes marocaines. Plus tard, il sera connecté au réseau de l'UE", déplore, de son coté, Sara Eyckmans de Western Sahara Resource Watch, regrettant que, "le contrat de VINCI sape fondamentalement les chances de paix sur le territoire".

WSRW indique que, "Cegelec et son partenaire marocain Medicable ont remporté l’appel d'offre (une offre de 25,9 millions de dollars) auquel ENGIE, Larsen & Toubro et Elsewedy ont également participé", notant que, "la construction de la ligne à très haute tension de 127 km sera financée en fonds propres par l'ONEE".

L'Observatoire rappelle, en outre, "qu'il a adressé une lettre à VINCI SA le 30 avril 2021, lui demandant de clarifier sa relation avec le statut juridique du Sahara Occidental".

"La compagnie a répondu le 17 mai 2021 en se référant à son guide des droits de l'Homme, sans répondre à aucune des questions soulevées. WSRW a écrit le même jour, insistant sur des clarifications supplémentaires en parce que le statut spécifique et unique du Sahara Occidental signifie qu'il n'est pas couvert par les guides standard des droits de l'Homme et qu'il mérite à ce titre une évaluation supplémentaire. A ce jour, VINCI n'a pas répondu", déplore l'observatoire.

"La ligne de transport que Cegelec va mettre en place fait partie d'un projet plus large qui vise à construire des lignes à très haute tension entre Laâyoune occupée et Agadir au Maroc", prévient WSRW, faisant savoir que, "ces lignes seront essentiellement utilisées pour transporter l’électricité des centrales électriques du Sahara Occidental occupé, toutes détenues par Nareva, la société d’énergie du roi marocain, vers le Maroc".

Citant certains de ces projets dont la plupart sont exploités par Nareva, WSRW assure "qu'aucun des projets et contrats du Maroc n'est établi avec le consentement de l'organe représentatif du peuple du Sahara Occidental".

"Ce n'est pas la première fois que VINCI s'implique dans des projets au Sahara Occidental", précise WSRW, rappelant "qu'en 2015, une filiale de VINCI, Entrepose, a entrepris l'opération controversée de forage d'hydrocarbures pour le compte de San Leon Energy et qu'il s'agit du seul forage de ce type jamais entrepris depuis que le Maroc a illégalement envahi des parties du Sahara Occidental en 1975".

"Les projets de connexion de la production d'énergie renouvelable du Sahara Occidental au Maroc ne sont pas nouveaux. Déjà en 2017, l'ONEE avait sélectionné la société allemande Fichtner et la société française RTE International pour réaliser les travaux", conclut WSRW.


Le principe de fraternité en procès à Grenoble


Devenus le symbole de l’aide envers les réfugiés à la frontière franco-italienne, les « sept de Briançon » comparaissaient devant la cour d’appel de Grenoble, jeudi 27 mai, deux ans après leur condamnation. Des peines de trois à huit mois de prison avec sursis ont été requises. Au coeur du procès, le "principe de fraternité".

Grenoble (Isère), reportage

Accolades chaleureuses et messages de soutien attendaient les sept prévenus à leur arrivée au palais de justice de Grenoble. Autour de leurs familles et de leurs amis, entre 200 et 300 personnes avaient fait le déplacement pour les soutenir. Un rituel désormais, à chaque procès intenté à l’encontre des militants solidaires avec les personnes exilées dans les Hautes-Alpes.

En décembre 2018, les Suisses Théo Buckmaster et Bastien Stauffer, ainsi que les Français Benoît Ducos, Lisa Malapert et l’Italienne Eleonora Laterza avaient été condamnés en première instance à six mois de prison avec sursis. Les deux autres prévenus, Mathieu Burellier et Jean-Luc Jalmain, avaient été sanctionnés d’une peine de douze mois de prison, dont quatre mois ferme. Tous ont été reconnus coupables « d’aide à l’entrée irrégulière » d’étrangers sur le territoire français.

Plus de deux ans après, ils ont de nouveau dû raconter à la barre leur participation à une manifestation organisée le 22 avril 2018 en réaction à la venue du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, dissous depuis. Selon le parquet, cette marche aurait permis l’entrée sur le territoire français de personnes en situation irrégulière.

Rassemblement et prises de parole en soutien aux « sept de Briançon » devant la cour d’appel de Grenoble, le 27 mai 2021.

Âgés de 25 à 55 ans, les sept, ou plutôt les six — Eleonora Laterza n’ayant pas assisté au procès — se sont remémoré en détail cette journée de 2018, au cours de laquelle près de 150 personnes s’étaient mobilisées pour exprimer leur indignation face à la chasse aux migrants orchestrée par le groupuscule. Un à un, ils sont revenus sur le contexte et le « climat de peur » qui régnait dans le Briançonnais à leur arrivée. « Quand on a appris que les Identitaires organisaient une action, on a immédiatement eu peur qu’ils s’en prennent aux exilés. Nous avons barricadé les portes et les fenêtres des lieux d’accueil », a raconté Mathieu Burellier.

Lisa Malapert, charpentière de 25 ans, a affirmé avoir ressenti de la colère face à l’inaction de l’État. Benoît Ducos, lui, a dit avoir été inquiet en constatant qu’aucune force de police n’avait été déployée pour assurer la sécurité des exilés.

Les « sept de Briançon » sont devenus le symbole de l’aide humanitaire envers les réfugiés.

Les limites françaises du principe de fraternité

Tout au long du procès, la cour et l’avocat général ont surtout cherché à savoir si les prévenus avaient sciemment emmené des exilés pour les aider à traverser la frontière franco-italienne. Depuis la reconnaissance par le Conseil constitutionnel du principe de fraternité en juillet 2018, « l’aide au séjour irrégulier » et « l’aide à la circulation », dans un but exclusivement humanitaire, ne sont plus considérés comme des délits à partir du moment où cette aide s’exerce de façon désintéressée. En revanche, il en est tout autre pour l’aide à l’entrée sur le territoire, toujours passible de cinq ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

C’est d’ailleurs sur cette question du passage de la frontière que les avocats de la défense ont demandé de déposer une « question préjudicielle » devant la Cour de justice de l’Union européenne. La défense aimerait saisir l’institution juridique européenne pour clarifier si une entrée sur le territoire européen peut être considérée comme irrégulière pour les demandeurs d’asile à l’intérieur de l’espace Schengen. 

« Une frontière intérieure sur laquelle des contrôles auraient été rétablis ne peut pas être considérée comme une frontière extérieure », a affirmé Me Vincent Brengarth, en référence au rétablissement des frontières de certains pays européens, comme la Hongrie ou l’Autriche, lors de la « crise migratoire » de 2015. « Il s’agit pour nous de clarifier si une condamnation pour “l’aide à l’entrée” est réellement valable concernant les frontières internes de l’Union européenne. »

Philippe de Botton, président de Médecins du monde France, avant le début du jugement en appel : « Depuis septembre dernier, 584 personnes ont été mises à l’abri à la frontière, dont dix-sept ont dû être hospitalisées en urgence. »

Des peines revues à la baisse

« Avez-vous eu connaissance de la présence de personnes d’origine étrangère, lors de cette manifestation ? » posera à chaque prévenu la présidente de la cour d’appel, Hélène Pirat. « Oui, de moi-même », a répondu Théo Buckmaster, un brin de malice dans la voix, rappelant qu’en tant que Suisse, il est considéré comme un étranger.

Un malaise a alors flotté dans la salle d’audience : « Parlons, alors, de personnes d’origine africaine, à la peau noire, susceptibles d’être en situation irrégulière », a précisé la présidente, devant un public sidéré, peu nombreux en raison du Covid-19. « Dire que toute personne de couleur noire est susceptible d’être une personne irrégulière, c’est du racisme et c’est puni par le Code pénal », répondra Me Zia Oloumi, avocat de la défense, affirmant que ce n’est pas à des citoyens d’établir si une personne est en situation irrégulière ou non dans le droit français.

« Rien n’arrête la solidarité, pas même les frontières. Pour les paysan·nes, travailleur·euses, la solidarité n’a pas de frontières », a écrit la Confédération paysanne.

Le représentant du parquet a requis des peines moins lourdes qu’en première instance : trois mois d’emprisonnement avec sursis pour six d’entre eux. Mais huit mois d’emprisonnement, intégralement assortie d’un sursis probatoire sur deux ans, pour Mathieu Burellier, lui, considéré comme étant le « plus actif dans cette manifestation ».

Les quatre avocats de la défense ont plaidé la relaxe en raison de l’absence de preuve que cette manifestation ait bien eu pour but de faire entrer des exilés sur le territoire national. Ils ont insisté sur l’engagement humanitaire des prévenus. « Ils incarnent quelque chose qui doit être une source de fierté dans notre pays, à savoir la solidarité et la fraternité, a insisté William Bourdon, avocat de Théo Buckmaster, Bastien Stauffer, Mathieu Burellier, Lisa Malapert et Benoît Ducos. Ils font face aux forces de la déshumanisation, qui veulent qu’un migrant ou qu’un pauvre soit forcément un délinquant ou une menace. » La cour a annoncé que la décision de justice serait dévoilée le 9 septembre prochain.

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

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En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
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Précisions

Source : Estelle Pereira pour Reporterre

Photos : © Estelle Pereira/Reporte

 

Pétition LA MONTAGNE ÇA SE GAGNE, ça ne s’achète pas ! Non à une remontée mécanique sur les pentes du Vieux Chaillol dans les Hautes-Alpes !


Pétition : LA MONTAGNE ÇA SE GAGNE, ça ne s’achète pas ! Non à une remontée mécanique sur les pentes du Vieux Chaillol dans les Hautes-Alpes !
Auteur(s) :
Collectif Sauvons le Vieux Chaillol (Hautes-Alpes)
Destinataire(s) :
Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique )
Mr Blanchard Maire de St Michel de Chaillol, Mme Claire Bouchet députée de la 2ème circonscription des Hautes-Alpes, Mme Martine Clavel préfète des Hautes-Alpes
Victoire
La pétition

La montagne a gagné ! MERCI à toutes et tous 

Le maire de Saint Michel de Chaillol dans les Hautes-Alpes abandonne le projet de télépulsé !!! En moins d'une quinzaine de jours, vous avez été plus de 18 000 à dire non au projet ubuesque sur les pentes du Vieux Chaillol.

Chaillol : une réponse démocratique

Les territoires de montagne constituent des lieux d’exception. Qu’il s’agisse des habitants ou des visiteurs qui viennent s’y ressourcer, une population diverse et grandissante vient y trouver un cadre de vie équilibré et respectueux du monde vivant. Pour une montagne à vivre, intégrant les composantes environnementales, sociales, économiques, c’est bel et bien une vision au long terme du territoire, construite au-delà des frontières communales, et avec les habitants, qui est nécessaire. Cette approche concertée et intégrée au territoire a malheureusement fait défaut dans l’émergence du nouveau projet de télépulsé du Vieux Chaillol.

Nous avons toutefois appris hier dans une interview BFMDici de Monsieur Gérard BLANCHARD, Maire de Saint Michel de Chaillol, l’abandon du projet de télépulsé du Grand Sellar.

Impliqués depuis l’annonce de l’enquête publique, nous ne pouvons que nous réjouir de cette déclaration tant ce projet semblait en décalage avec une vision à long terme de la vie dans nos montagnes.

Nous tenons cependant à réagir sur plusieurs points.

D’abord rappeler que nous avons toujours conduit une protestation citoyenne et non violente, que nous avons déjà réagi à l’agression de Monsieur le Maire en l’encourageant à porter plainte et que nous lui renouvelons notre soutien par rapport à ces faits de violence intolérables vis-à-vis d’un élu. Dans le même temps, nous l’invitons à ne pas faire d’amalgame entre son agression et les associations et collectifs à l’origine de la contestation.

Ensuite, il nous plaît que cette enquête publique l’ai vraiment été ; à savoir une consultation des citoyens sur l’occupation d’un territoire qui les concerne. Beaucoup de personnes se sont exprimées et les avis ont été riches et argumentés. Des propositions alternatives ont été formulées et méritent d’être étayées. La concertation prônée par Monsieur le Maire, même si elle aurait gagné à être menée plus tôt dans le projet, est absolument nécessaire à l’exercice démocratique ; elle doit permettre à un large public d’y participer et de donner son avis, d’autant plus lorsque les projets s’adressent à des publics extérieurs au secteur géographique concerné. La synthèse du commissaire enquêteur sera des plus intéressantes à consulter.

Enfin, nous tenons à souligner, qu’au-delà de cette annonce d’abandon, les irrégularités de procédure et les incohérences du projet demeurent et que nous resterons vigilants quant à la suite des évènements. La montagne est un bien commun et la responsabilité des paysages et du cadre de vie que nous laisserons à nos enfants ne peut être du seul ressort d’une commune. Elle doit au contraire être envisagée à une échelle territoriale plus large et intégrée dans une réflexion globale à laquelle nous souhaitons nous associer. Nous avons la chance de vivre dans un environnement exceptionnel et voulons le préserver pour les générations futures en tant que composante d’un développement durable où l’ensemble des acteurs du territoire sauront associer économie locale, bien être des habitants et préservation de la nature. La France a le privilège de présider la Stratégie de l’Union Européenne pour la région Alpine depuis 2020 et place la lutte contre les changements climatiques et la préservation du patrimoine unique de la région alpine au cœur de son ambition. Le territoire Champsaur Valgaudemar peut probablement lui aussi y trouver un contexte favorable à la construction collective des choix innovants, et les Etats Généraux de la Transition du Tourisme de Montagne nous intéressent particulièrement à ce titre.

Encore merci

hasta la victoria siempre...

 

mercredi 26 mai 2021

Qui est Ramdane Ould Messaoud, l’homme à l’origine de la plainte pour "génocide" contre le président sahraoui Brahim Ghali ?

  Ali Lmrabet, 26/5/2021

¿Quién es Ramdane Ould Messaoud, el agente marroquí instigador de la querella por “genocidio” contra el presidente saharaui Brahim Ghali?

Découverte. La photo de Ramdane Ould Messaoud. Le président de l'ASSADEH (Association sahraouie de défense des droits de l’homme) qui est à l'origine de la plainte pour « génocide » contre Brahim Ghali (plainte déjà rejetée une 1ère  fois en 2020), est un vieux connu. Le monde est petit.


C'est lui, avec d'autres Sahraouis à la solde de la #DST et de la #DGED [services de renseignement marocains], qui en 2005 avait organisé un sit-in violent à Rabat devant le siège de l'Association marocaine des droits humains, l'AMDH qui est une vraie association de défense des droits de l'homme.

L'un des membres de cette structure fantôme, employé à la wilaya d’El Ayoun,, Ahmed Lekhra (Ahmed La Merde) avait été à l'origine de la plainte diligentée par les services secrets contre moi pour m'interdire l'exercice de la profession de journaliste pendant 10 ans.

Coutumier de déclarations fracassantes, Ramdane avait accusé dans le passé le @Polisario_de « financer Al Qaïda avec l'argent de la drogue ». Ce qu'aucun service secret étranger n'a jamais relevé. Pas le moindre soupçon. Comme pour l'affaire du Hezbollah.

Ce que peu de gens se rappellent ou ne veulent pas se rappeler c'est qu'après ses agitations patriotiques pro-marocaines, Ramdane Ould Messaoud décida un beau jour de fuir le Maroc et de s'installer en Espagne, dont il possède la nationalité.

Depuis l'Espagne, il m'avait appelé pour se solidariser avec moi et me raconter comment les services secrets avaient monté toute l'opération contre l'AMDH et moi en 2005. Il commença alors une très dure campagne de dénigrement contre le Maroc et ses institutions.

En Espagne, il tenta aussi de se rapprocher des positions indépendantistes du Front Polisario qui le rejeta par crainte d'une infiltration de la #DGED. Je me rappelle parfaitement que la presse marocaine l'avait accusé d'être retombé dans le « séparatisme ».

Puis, il se passa une chose étrange. Quelque temps après, Ramdane Ould Messaoud fut agressé par des inconnus dans la rue en Espagne. Il accusa dans un communiqué, non pas le Front Polisario mais plutôt les services secrets marocains. Encore une fois tout est dans la presse.

Après, bizarrement, il rentra discrètement au bercail. Il vit actuellement à El Ayoun. Je connais très bien cet oiseau. Je peux vous assurer d'ores et déjà que sa plainte, qui émane de la DGED, terminera dans la poubelle de l'Audience nationale. Je prends les paris.



Sauvons la vie du journaliste marocain Soulaiman Raissouni en grève de la faim depuis le 8 avril 2021

Appel à rassemblement au Parvis des droits de l’Homme du Trocadéro

SAUVONS LA VIE DU JOURNALISTE MAROCAIN SOULAIMAN RAISSOUNI

Le journalisme n’est pas un crime

Liberté pour les prisonniers politiques et d’opinion au Maroc


 
Cela fait plus d’un an que le journaliste marocain Soulaiman Raissouni est détenu arbitrairement à la prison d’Oukacha de Casablanca. Son procès, systématiquement reporté, n’a toujours pas commencé ce qui rend sa détention illégale vis-à-vis de la loi marocaine qui prévoit un procès dans un délai d’un an. Rappelons qu’il a été arrêté scandaleusement et sans preuves contre lui depuis le 22 mai 2020.

Pour dénoncer ses conditions de détention et réclamer sa remise en liberté, Soulaiman Raissouni a entamé une grève de la faim illimitée depuis le 8 avril 2021. Son état de santé, déjà fragilisé par une maladie chronique dont il souffre (hypertension), s’est considérablement dégradé. Il a perdu plus de 25 kilos de son poids habituel. Son seul salut réside dans sa libération immédiate. Sans cela, les voyants étant au rouge et la mort menaçant, nous craignons le pire.

Dans cette même prison d’Oukacha et dans les mêmes conditions d’isolement, se trouve également son collègue Omar Radi qui, lui, a suspendu sa grève de la faim, commencée le 9 avril 2021, pour des raisons de santé. Atteint de la maladie de Crohn, son état de santé s’est vite détérioré. Sa détention préventive débutée le 29 juillet 2020 se prolonge comme celle de Soulaiman Raissouni sans que cela soit justifié et motivé.

C’est pour cette raison que nous, organisations signataires, appelons à un rassemblement de soutien pour exiger la libération de Soulaiman Raissouni et Omar Radi afin de leur permettre de préparer sereinement leurs procès ainsi que tous les prisonniers politiques et d’opinion dont ceux du Hirak du Rif.

Ce rassemblement aura lieu le :

Samedi 29 mai 2021 à 15h

Parvis des droits de l’Homme du Trocadéro

Métro Trocadéro (lignes 6, 9)

 SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX AU RENDEZ-VOUS

C’est un devoir de solidarité auquel nulle personne éprise de justice ne doit se dérober

Premiers signataires :

-      Comité France de soutien

-      Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

-      Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire vivante

-      Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

-      Ligue des droits de l’Homme (LDH)

-      FreeKoulchi-Paris

-      Comité de Soutien au Mouvement du Rif (CSMR Paris)

-      Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Paris/IDF)

-      Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADM)

-      Parti Communiste Français (PCF)

-      Association des Marocains en France (AMF)

-      Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (AIDL)

-      Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRDLHT)

-      Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives (FTCR)

-      Femmes Plurielles

-      Association Justice et Liberté au Maroc (AJLM)

-      Union syndicale Solidaires

-      Secrétariat international de la CNT-France

-      Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié des Peuples (MRAP)

-      Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

-      Parti de l’Avant-garde Démocratique et Socialiste (PADS-Europe)

-      Forum Marocain Vérité et Justice (FMVJ-France)

-      Ensemble !

-      CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale)

 


Communiqué 

SAUVONS LA VIE DU JOURNALISTE MAROCAIN SOULAIMAN RAISSOUNI

Le comité France de soutien à Maâti Monjib et aux autres prisonniers politiques est solidaire de la campagne internationale pour une grève de la faim relais  qui s'organise dès le mercredi 26 mai 2021 en soutien au journaliste Soulaiman Raissouni. Ce jour-là, partout dans le monde, tous les hommes et femmes démocrates sont appelés à faire une grève de la faim symbolique de 24h alors que Soulaiman Raissouni en sera à son 49e jour de grève de la faim.

Pour rappel, il a entamé une grève de la faim illimitée pour dénoncer ses conditions de détention et réclamer sa remise en liberté, après qu'il a été  arrêté scandaleusement et sans preuves le 22 mai 2020. Il  court les plus graves dangers sinon de mort, au moins de séquelles irréversibles pour sa santé, son seul salut réside dans sa libération immédiate.

Les personnes se déclarant grévistes solidaires peuvent se signaler auprès du comité ou bien de l'association qui a relayé cette campagne, publier sur les réseaux sociaux cet engagement solidaire à l'aide d'affiches de soutien ou bien se retrouver avec d'autres dans un lieu public de façon à alerter l'opinion publique.

Par la suite, cette grève s'organisera par journée et par région : jeudi 27 mai, Amsterdam et sa région ; vendredi 28, Bruxelles et sa région ; samedi 29, Lille et sa région ; dimanche 30, Paris et sa région ; lundi 31, Lyon et sa région ; mardi 1er juin, Avignon et sa région ; mercredi 2, Marseille - Aix et sa région ; jeudi 3, Montpellier – Toulouse et région ; vendredi 4 juin, Espagne.....

Tout en nous déclarant gréviste, nous souhaitons interpeller l'opinion internationale et les autorités marocaines pour exiger la libération de Soulaiman Raissouni.

Paris, le 25 mai 2021

Contact : soutienmaatimonjib@gmail.com

                 ayadahram@gmail.com

                 wadihm1@gmail.com  

Le comité France de soutien à Maâti Monjib