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lundi 12 mars 2018

Prisonniers politiques sahraouis au Maroc: Adala UK dénonce les "conditions inhumaines" de détention

Prisonniers politiques sahraouis au Maroc: Adala UK dénonce les "conditions inhumaines" de détention
LONDRES - L'organisation, Adala UK, qui milite en faveur des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé et basée au Royaume-Uni, a dénoncé encore une fois les "conditions inhumaines" imposées aux prisonniers politiques sahraouis au Maroc, notamment ceux faisant partie du Groupe de Gdeim Izik placés à l'isolement et privés de tous leurs droits fondamentaux à savoir l'eau et la nourriture.
L’ONG a souligné, dans un communiqué, que deux des 22 prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions "cruelles, inhumaines et dégradantes qu'ils sont forcés de subir dans les prisons marocaines".
Elle a souligné que Naama Asfari poursuit sa grève de la faim qu'il a entamée le 27 février à la prison "Al Ayrat 1" où il est placé à l'isolement depuis 30 jours et privé de tous ses droits fondamentaux en raison d'une décision "discriminatoire" prise par le nouveau chef de la prison.


Adala UK rapporte que la famille de Naama n'a reçu aucune information sur l'état de santé de son fils puisqu'il a été privé de ses droits de visite, et ne peut également voir ses deux avocates, Olpha Oulad et Ingrid Meton, récemment expulsées de l'aéroport de Casablanca.
Son compatriote Mohamed Tahlil, faisant également partie du même groupe de prisonniers politiques sahraouis, est en grève de la faim depuis le 5 mars 2018 pour protester contre les mauvais traitements qu'il a subis de la part des autorités et du personnel de la prison de Bozkarn, dans le sud du Maroc. Il a été privé de son droit de visite le 5 mars, sans aucune raison, relève l’ONG.

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