LONDRES - L'organisation, Adala UK, qui milite en faveur des
droits de l’Homme au Sahara occidental occupé et basée au Royaume-Uni, a
dénoncé encore une fois les "conditions inhumaines" imposées aux
prisonniers politiques sahraouis au Maroc, notamment ceux faisant partie
du Groupe de Gdeim Izik placés à l'isolement et privés de tous leurs
droits fondamentaux à savoir l'eau et la nourriture.
L’ONG a souligné, dans un communiqué, que deux des 22 prisonniers
politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik ont entamé une grève de la
faim pour protester contre les conditions "cruelles, inhumaines et
dégradantes qu'ils sont forcés de subir dans les prisons marocaines".
Elle a souligné que Naama Asfari poursuit sa grève de la faim qu'il a
entamée le 27 février à la prison "Al Ayrat 1" où il est placé à
l'isolement depuis 30 jours et privé de tous ses droits fondamentaux en
raison d'une décision "discriminatoire" prise par le nouveau chef de la
prison.
Adala UK rapporte que la famille de Naama n'a reçu aucune
information sur l'état de santé de son fils puisqu'il a été privé de
ses droits de visite, et ne peut également voir ses deux avocates, Olpha
Oulad et Ingrid Meton, récemment expulsées de l'aéroport de
Casablanca.
Son compatriote Mohamed Tahlil, faisant également partie du même
groupe de prisonniers politiques sahraouis, est en grève de la faim
depuis le 5 mars 2018 pour protester contre les mauvais traitements
qu'il a subis de la part des autorités et du personnel de la prison de
Bozkarn, dans le sud du Maroc. Il a été privé de son droit de visite le 5
mars, sans aucune raison, relève l’ONG.
Lire l'article http://www.aps.dz/monde/70940-prisonniers-politiques-sahraouis-au-maroc-adala-uk-denonce-les-conditions-inhumaines-de-detention
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