Le département d’Etat américain a exprimé mardi son engagement en faveur des efforts menés par les Nations unies en vue d’un règlement du conflit au Sahara occidental.
«Les Etats-Unis ont exprimé leur engagement en faveur des
efforts déployés par les Nations Unies pour parvenir à une solution
politique, pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit de
longue date au Sahara occidental» , a déclaré la porte-parole du
département d’Etat, Heather Nauert, à l’issue d’un entretien entre le
secrétaire d’Etat par intérim, John Sullivan, et le ministre des
Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita. Nasser Bourita et John
Sullivan ont évoqué «les questions régionales, y compris les efforts
pour parvenir à la paix dans la région», a précisé Mme Nauert dans la
déclaration publiée par le département d’Etat.
L’entretien intervient dans un contexte difficile pour le Maroc, qui après être renvoyé à ses responsabilités dans la zone tampon d’El Guergarat, s’est engagé dans une escalade verbale contre le Front Polisario pour détourner l’attention du Conseil de sécurité du vrai problème qui est le blocage du processus de paix. Arrivé mardi à Washington, Bourita devrait rencontrer aujourd’hui à New York le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé l’organisation onusienne dans son agenda pour mercredi.
L’entretien avec Guterres intervient également au lendemain du démenti formel apporté par l’ONU aux accusations du Maroc concernant la prétendue présence d’éléments armés sahraouis dans la zone démilitarisée d’El Guergarat, sous surveillance des Nations Unies. L’ONU qui avait déjà enjoint le Maroc d’accepter l’envoi d’une mission technique pour examiner la situation sur le terrain, a affirmé lundi que la Minurso n’avait observé aucun mouvement d’éléments militaires dans la région.
Avec sa démarche dangereuse, le Maroc veut provoquer une crise à El Gueragarat à la veille des discussions prévues au Conseil de sécurité sur le mandat de la Minurso, en cherchant des prétextes pour se désengager du processus de paix que le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel envisagent de relancer cette année. Le Maroc est à l’origine de la crise dans cette zone sensible, située à la frontière avec la Mauritanie, lorsqu’il a voulu imposer en 2016 la construction d’une route traversant les territoires sous contrôle du Front Polisario. Dans une note confidentielle transmise au Conseil de sécurité en août 2016, le secrétariat général de l’ONU avait reconnu la violation de l’accord militaire numéro un par le Maroc.
Le chef de l’ONU, Antonio Gueterres a affirmé que Rabat s’est opposé à l’envoi d’une mission technique pour examiner la situation sur le terrain et envisager les moyens de résoudre la crise. «Le Front Polisario a accepté la proposition en juin. En août le Maroc a répondu ( ) et estimé que la mission proposée était inopportune et inappropriée», a révélé Gueterres dans la copie préliminaire de son rapport sur la situation au Sahara occidental qui sera présenté au Conseil de sécurité courant avril.
Le SG de l’ONU a appelé le Maroc à «reconsidérer cette initiative afin que les deux parties au conflit puissent s’engager dans une discussion de bonne foi sur cette question» en rappelant que cette mission d’experts est prévue par le paragraphe 3 de la résolution 2351 (2017) du Conseil de sécurité, prorogeant le mandat de la Minurso. Ladite résolution reconnaît que la crise à El Guergarat «soulève des questions fondamentales liées au cessez-le-feu et aux accords connexes et demande au SG de l’ONU d’examiner les moyens de la résoudre».
Le peuple palestinien privé de son droit au développement par l'occupant israélien (CNUCED)
? Le peuple palestinien s'est appauvri et se trouve de plus en plus privé de son droit au développement après un demi-siècle d'occupation et d'appropriation de ses terres et de ses ressources par Israël, selon une nouvelle étude de l'ONU publiée mardi. Cette étude publiée par la Conférence de l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED), explique que l'occupant israélien comme la communauté internationale sont tenus au titre du droit international et de la législation des droits de l'Homme, non seulement d'éviter toute action qui entraverait le développement, mais aussi de prendre des mesures volontaristes pour favoriser le développement dans les Territoires palestiniens occupé.
«La communauté internationale devrait assumer la responsabilité qui lui incombe de promouvoir le développement dans le Territoire palestinien occupé et veiller à mettre fin à l'occupation, qui porte atteinte à la prospérité du peuple palestinien», a déclaré, en substance, Mahmoud Elkhafif, coordonnateur du groupe de la CNUCED chargé de l'assistance au peuple palestinien. L'étude met en évidence le coût matériel de l'occupation en ce qui concerne l'agriculture, les ressources en eau, la pêche, l'activité minière, le tourisme, les communications, le secteur manufacturier et le capital humain palestiniens.
Elle montre, également, que le peuple et le gouvernement palestiniens n'ont pas la possibilité de mener des activités de base pour que le développement économique et social puisse avoir lieu. Elle cite, également, parmi les mesures israéliennes qui ont un coût pour le peuple palestinien, la construction de colonies illégales et l'édification d'un mur de séparation en Cisjordanie occupée. Ce mur est dressé sur une route qui protège les colonies et soustrait des pans importants de terres palestiniennes, perturbant ainsi de manière très importante la vie sociale et l'activité économique des Palestiniens, a précisé l'étude.
L’entretien intervient dans un contexte difficile pour le Maroc, qui après être renvoyé à ses responsabilités dans la zone tampon d’El Guergarat, s’est engagé dans une escalade verbale contre le Front Polisario pour détourner l’attention du Conseil de sécurité du vrai problème qui est le blocage du processus de paix. Arrivé mardi à Washington, Bourita devrait rencontrer aujourd’hui à New York le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé l’organisation onusienne dans son agenda pour mercredi.
L’entretien avec Guterres intervient également au lendemain du démenti formel apporté par l’ONU aux accusations du Maroc concernant la prétendue présence d’éléments armés sahraouis dans la zone démilitarisée d’El Guergarat, sous surveillance des Nations Unies. L’ONU qui avait déjà enjoint le Maroc d’accepter l’envoi d’une mission technique pour examiner la situation sur le terrain, a affirmé lundi que la Minurso n’avait observé aucun mouvement d’éléments militaires dans la région.
Avec sa démarche dangereuse, le Maroc veut provoquer une crise à El Gueragarat à la veille des discussions prévues au Conseil de sécurité sur le mandat de la Minurso, en cherchant des prétextes pour se désengager du processus de paix que le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel envisagent de relancer cette année. Le Maroc est à l’origine de la crise dans cette zone sensible, située à la frontière avec la Mauritanie, lorsqu’il a voulu imposer en 2016 la construction d’une route traversant les territoires sous contrôle du Front Polisario. Dans une note confidentielle transmise au Conseil de sécurité en août 2016, le secrétariat général de l’ONU avait reconnu la violation de l’accord militaire numéro un par le Maroc.
Le chef de l’ONU, Antonio Gueterres a affirmé que Rabat s’est opposé à l’envoi d’une mission technique pour examiner la situation sur le terrain et envisager les moyens de résoudre la crise. «Le Front Polisario a accepté la proposition en juin. En août le Maroc a répondu ( ) et estimé que la mission proposée était inopportune et inappropriée», a révélé Gueterres dans la copie préliminaire de son rapport sur la situation au Sahara occidental qui sera présenté au Conseil de sécurité courant avril.
Le SG de l’ONU a appelé le Maroc à «reconsidérer cette initiative afin que les deux parties au conflit puissent s’engager dans une discussion de bonne foi sur cette question» en rappelant que cette mission d’experts est prévue par le paragraphe 3 de la résolution 2351 (2017) du Conseil de sécurité, prorogeant le mandat de la Minurso. Ladite résolution reconnaît que la crise à El Guergarat «soulève des questions fondamentales liées au cessez-le-feu et aux accords connexes et demande au SG de l’ONU d’examiner les moyens de la résoudre».
Le peuple palestinien privé de son droit au développement par l'occupant israélien (CNUCED)
? Le peuple palestinien s'est appauvri et se trouve de plus en plus privé de son droit au développement après un demi-siècle d'occupation et d'appropriation de ses terres et de ses ressources par Israël, selon une nouvelle étude de l'ONU publiée mardi. Cette étude publiée par la Conférence de l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED), explique que l'occupant israélien comme la communauté internationale sont tenus au titre du droit international et de la législation des droits de l'Homme, non seulement d'éviter toute action qui entraverait le développement, mais aussi de prendre des mesures volontaristes pour favoriser le développement dans les Territoires palestiniens occupé.
«La communauté internationale devrait assumer la responsabilité qui lui incombe de promouvoir le développement dans le Territoire palestinien occupé et veiller à mettre fin à l'occupation, qui porte atteinte à la prospérité du peuple palestinien», a déclaré, en substance, Mahmoud Elkhafif, coordonnateur du groupe de la CNUCED chargé de l'assistance au peuple palestinien. L'étude met en évidence le coût matériel de l'occupation en ce qui concerne l'agriculture, les ressources en eau, la pêche, l'activité minière, le tourisme, les communications, le secteur manufacturier et le capital humain palestiniens.
Elle montre, également, que le peuple et le gouvernement palestiniens n'ont pas la possibilité de mener des activités de base pour que le développement économique et social puisse avoir lieu. Elle cite, également, parmi les mesures israéliennes qui ont un coût pour le peuple palestinien, la construction de colonies illégales et l'édification d'un mur de séparation en Cisjordanie occupée. Ce mur est dressé sur une route qui protège les colonies et soustrait des pans importants de terres palestiniennes, perturbant ainsi de manière très importante la vie sociale et l'activité économique des Palestiniens, a précisé l'étude.
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