Les signataires du communiqué le Syndicat national des
endocrinologues diabétologues libéraux du Maroc, l’Association des
médecins cardiologues du privé et la région Rabat et Kénitra, la
Fédération marocaine des pédiatres et l’Association des
gastroentérologues du privé de Rabat.
Tous se déclarent « être profondément préoccupés par les conditions
d’interpellation, d’arrestation et de détention de leur confrère ».
Accusé de pratiquer l’avortement de manière « habituelle », M. Belkeziz
risque jusqu’à 10 ans de réclusion criminelle.
Les quatre organisations disent accorder leur « totale confiance »
aux déclarations leur confrère qui a affirmé avoir « agi dans une
situation d’urgence à laquelle tout médecin se doit d’intervenir en
favorisant avant toute considération, la préservation de la vie de son
patient ».
Dans le même communiqué, on affirme, en outre, « sa totale
solidarité » au prévenu « qui jouit d’une réputation honorable, d’une
moralité exemplaire et du respect du code de déontologie dans l’exercice
de sa profession ».
Les signataires soutiennent par ailleurs la position du CNDH appelant
à harmoniser le cadre législatif de pays avec les dispositions de sa
constitution et les conventions internationales. A ce titre, ils
appellent à « une révision » des dispositions portant sur « les
relations entre le médecin et ses patients dans le cadre du secret
médical, notamment en situation d’urgence ». L’objectif étant de
« préserver » le premier lorsqu’il agit dans « le cadre de sa
profession tout en lui permettant de protéger la vie privée et
l’intimité des malades », conclut le communiqué.
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