Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala
La chambre des mises en accusation de Bruxelles a reporté, ce mardi 7 janvier 2025, l’examen du dossier « Qatargate/Moroccogatre », relatif à des soupçons de corruption au sein du Parlement européen. La chambre a décidé de scinder certaines questions à évacuer dans ce dossier de l’examen de la légalité des méthodes particulières de recherche. Elle a fixé deux audiences, les 18 et 25 mars, pour déterminer quelles personnes physiques ou morales peuvent avoir un intérêt à agir dans ce dossier et se constituer partie civile (5 dissidents marocains ont demandé à être constitués partie civile), mais aussi pour déterminer qui est encore à ce stade inculpé. La chambre a estimé que tant que ces questions resteront en suspens, elle ne pourra pas examiner si les méthodes particulières de recherche qui ont été utilisées dans ce dossier étaient légales ou non. Elle a arrêté la date du 22 avril pour évoquer cet aspect « technique », date susceptible d’être modifiée. Depuis 2022, le parquet fédéral belge mène une vaste enquête sur des tentatives du Qatar et du Maroc d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen par l’intermédiaire de l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity. Dans ce dossier ont également été mis en cause l’associé de Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, et sa compagne, Eva Kaili, qui fut l’une des 14 vices-président·es du Parlement européen, ainsi que le lobbyiste italo-bruxellois Nicolo Figa-Talamanca, l’eurodéputé belge Marc Tarabella et l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino. Pier Antonio Panzeri a bénéficié du statut de repenti, acceptant dès lors de collaborer activement à l’enquête.
Des médecins signent un communiqué de solidarité vis-à-vis de
Mohammed Jamal Belkziz, gynécologue accusé dans l’affaire de la
journaliste Hajar Raissouni. Ils appellent à la révision du cadre
législatif régissant les relations entre le médecin et ses patients dans
le cadre du secret médical.
Quatre organisations marocaines de médecins ont publié, ce samedi 14
septembre, un communiqué conjoint pour exprimer leur soutien au docteur
Mohammed Jamal Belkeziz, gynécologue obstétrique impliqué dans l’affaire Hajar Raissouni, journaliste jugée pour des accusations d’avortement illégal.
Les signataires du communiqué le Syndicat national des
endocrinologues diabétologues libéraux du Maroc, l’Association des
médecins cardiologues du privé et la région Rabat et Kénitra, la
Fédération marocaine des pédiatres et l’Association des
gastroentérologues du privé de Rabat.
Tous se déclarent « être profondément préoccupés par les conditions
d’interpellation, d’arrestation et de détention de leur confrère ».
Accusé de pratiquer l’avortement de manière « habituelle », M. Belkeziz
risque jusqu’à 10 ans de réclusion criminelle.
Les quatre organisations disent accorder leur « totale confiance »
aux déclarations leur confrère qui a affirmé avoir « agi dans une
situation d’urgence à laquelle tout médecin se doit d’intervenir en
favorisant avant toute considération, la préservation de la vie de son
patient ».
Dans le même communiqué, on affirme, en outre, « sa totale
solidarité » au prévenu « qui jouit d’une réputation honorable, d’une
moralité exemplaire et du respect du code de déontologie dans l’exercice
de sa profession ».
Les signataires soutiennent par ailleurs la position du CNDH appelant
à harmoniser le cadre législatif de pays avec les dispositions de sa
constitution et les conventions internationales. A ce titre, ils
appellent à « une révision » des dispositions portant sur « les
relations entre le médecin et ses patients dans le cadre du secret
médical, notamment en situation d’urgence ». L’objectif étant de
« préserver » le premier lorsqu’il agit dans « le cadre de sa
profession tout en lui permettant de protéger la vie privée et
l’intimité des malades », conclut le communiqué.
BDS Maroc exige la libération d’Ismail Lghazaoui
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Lundi 6 janvier, depuis les locaux de l’Association Marocaine des Droits de
l’Homme (AMDH) à Rabat, le mouvement BDS Maroc a organisé un point de
presse ...
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