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Des organisations de défense des droits de l'Homme
marocaine et algérienne ont dénoncé la "situation catastrophique" d'une
cinquantaine de réfugiés syriens coincés à la frontière des deux pays
qui refusent de les accepter sur leur sol.
"Nous dénonçons la situation catastrophique dans laquelle vivent des familles syriennes entières dans la zone entre les deux frontières au niveau de Figuig (Maroc Ndlr), et Beni Ounif( Algérie Ndlr)", indiquent des ONGs dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
Le texte est signé notamment par l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH).
"Ces cas humanitaires sont suffisamment graves pour que les autorités des deux pays" discutent et trouvent "une solution à ce problème concret sans que ces familles soient l'otage de politiques", plaident ces associations, qui annoncent leur intention d'envoyer vendredi des délégations de chaque côté de la frontière.
Ce groupe d'une cinquantaine de Syriens, dont des femmes et des enfants, est coincé depuis la fin avril. Le Maroc avait alors accusé son voisin de les avoir expulsés pour "semer le trouble" sur la frontière et "générer un flux migratoire incontrôlable". Alger avait "catégoriquement" démenti ces "accusations mensongères".
La frontière terrestre entre les deux pays est fermée depuis 1994. Les deux rivaux du Maghreb entretiennent des relations très difficiles, en particulier autour de la question du Sahara occidental.
"Nous dénonçons la situation catastrophique dans laquelle vivent des familles syriennes entières dans la zone entre les deux frontières au niveau de Figuig (Maroc Ndlr), et Beni Ounif( Algérie Ndlr)", indiquent des ONGs dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
Le texte est signé notamment par l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH).
"Ces cas humanitaires sont suffisamment graves pour que les autorités des deux pays" discutent et trouvent "une solution à ce problème concret sans que ces familles soient l'otage de politiques", plaident ces associations, qui annoncent leur intention d'envoyer vendredi des délégations de chaque côté de la frontière.
Ce groupe d'une cinquantaine de Syriens, dont des femmes et des enfants, est coincé depuis la fin avril. Le Maroc avait alors accusé son voisin de les avoir expulsés pour "semer le trouble" sur la frontière et "générer un flux migratoire incontrôlable". Alger avait "catégoriquement" démenti ces "accusations mensongères".
La frontière terrestre entre les deux pays est fermée depuis 1994. Les deux rivaux du Maghreb entretiennent des relations très difficiles, en particulier autour de la question du Sahara occidental.
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