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mercredi 20 novembre 2024

Le retour de Donald Trump, un atout pour le Maroc*

Le président élu des Etats-Unis pourrait notamment mener à terme son projet, laissé inachevé il y a quatre ans, d'ouvrir un consulat américain à Dakhla, une ville du Sahara occidental. Un territoire revendiqué depuis des décennies par le royaume.

Marianne Bliman, Les Échos, 16/11/2024


Donald Trump le 13 novembre 2024 à Washington, durant une réunion avec les républicains de la Chambre des représentants.
Donald Trump le 13 novembre 2024 à Washington, durant une réunion avec les républicains de la Chambre des représentants. (ALLISON ROBBERT/Pool via REUTERS)

Certains pays redoutent le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, d'autres pas. C'est le cas d'Israël, dont les dirigeants de droite et extrême droite ont salué avec un enthousiasme non feint les premières nominations annoncées par le président élu, parmi lesquelles celle de Mike Huckabee, ancien gouverneur de l'Arkansas et prochain ambassadeur des Etats-Unis à Jérusalem. C'est aussi le cas du Maroc.

En décembre 2020, à la fin de sa première présidence, Donald Trump avait annoncé sur Twitter avoir « signé une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental - un territoire dont le statut postcolonial n'est pas réglé, le Maroc en contrôlant plus de 80 % à l'Ouest (et revendiquant ainsi sa « marocanité »), et le mouvement du Front Polisario soutenu par l'Algérie moins de 20 % à l'Est. Le roi Mohammed VI s'était alors empressé de remercier chaleureusement l'Américain, marquant sa « profonde gratitude » pour une prise de position qu'il n'avait alors pas hésité à qualifier d'« historique ».

Consulat à Dakhla, investissements

Même tonalité cette année. Donald Trump à peine réélu, Mohammed VI lui a exprimé toutes ses félicitations. « Les Marocains sont à la fête avec le retour de Donald Trump » aux affaires, juge Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes. Ainsi peuvent-ils espérer, enfin, l'ouverture d'un consulat américain à Dakhla. Juste avant l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, l'ambassadeur des Etats-Unis s'était rendu dans cette ville du Sahara occidental - une première pour un diplomate américain de ce rang - pour lancer officiellement le processus. Mais l'administration Biden a laissé en l'état le dossier.

 A l'époque, Donald Trump avait également promis jusqu'à 3 milliards de dollars d'investissements - dont une large part aurait été réservée aux banques, hôtels et secteur des énergies renouvelables marocains. Après quatre ans d'inaction en la matière sous la présidence Biden, Rabat espère également qu'ils deviendront bientôt réalité.

Le sujet du Sahara occidental est central pour les autorités marocaines. « Il conditionne tout », souligne Antoine Basbous. Si Donald Trump va au bout de ce qu'il avait engagé lors de premier mandat, les Marocains « seront redevables d'une grande dette à son égard », anticipe-t-il. « Les intérêts américains vont être servis, en guise de remerciements. »

Israël, avec les guerres dans la bande de Gaza et au Liban, figurera en haut de la pile des sujets diplomatiques de Donald Trump à son arrivée à la Maison-Blanche. Les accords d'Abraham signés en septembre 2020 à Washington avaient permis une normalisation des relations de l'Etat hébreu avec les Emirats arabes unis et Bahreïn, mais aussi avec le Maroc. Celui-ci pourrait aider à la relance du processus de ces accords.

*Terme générique utilisé par les médias prépondérants pour désigner le makhzen [NDLR Solidmar)

jeudi 3 juin 2021

Un bureau de la République en Marche installé à Dakhla, ville du Sahara occidental occupée par le Maroc

D’après l’article : « La République en marche complice du lobby marocain ? »

Sahara info – Mai 2021- Les amis de la RASD


Un Comité LREM, le parti du Président de la République française, a ouvert un bureau à Dakhla, ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc.  Aucun parti de droite  n’avait osé ce « geste contraire à toute légalité ».

«  Le parti Communiste français à très vite publié un communiqué associant LREM et Présidence de la République française, pour dénoncer un tel déni du droit et la position française toujours complice de expansionnisme marocain. » D’autres organismes ont également critiqué violemment ce grave déni de droit. » (…) «  Le Député communiste Jean-Paul Lecoq a pu, par son groupe, les élus communistes et républicains, poser une question orale à laquelle a répondu le secrétaire d’Etataux affaires européennes, Clément Beaunes. Ce dernier a dit regretter une initiative locale du mouvement LREM et a affirmé que la position française n’avait pas changé : soutien à l’ONU ... sans oublier l’habituelle complaisance l’égard du Maroc. » (...)

 

lundi 26 février 2018

Protestation contre la tenue du Forum Crans Montana au Sahara Occidental,


La présidente de la plateforme Sahara occidental a adressé un courrier au président du Forum Crans Montana pour protester contre la tenue du Forum en mars 2018 à Dakhla en territoire sahraoui occupé.

Voici le texte de la lettre:



Monsieur le Président



            En mars 2017, vous avez maintenu la tenue du "Forum Crans Montana" à Dakhla malgré les mises en garde émanant de l'Union africaine, de gouvernements et de nombreuses associations. En 2018, vous persistez en décidant d'organiser le prochain "Forum Crans Montana" du 15 au 20 mars à Dakhla. La ville de Dakhla ne relève pas de la souveraineté marocaine vu qu'elle est située sur le territoire du Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.

Organiser une conférence dans cette ville constitue une grave violation du droit international et engage donc votre responsabilité civile et pénale. En  effet, le Maroc est une puissance occupante et ne dispose d’aucune souveraineté sur le territoire du Sahara occidental comme l'a précisé la Cour internationale de justice de La Haye en octobre 1975. Cet avis a été confirmé par un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne le 21 décembre 2016 qui souligne que le Maroc et le Sahara occidental sont deux entités distinctes.

En réalité, en acceptant ou en suscitant l'organisation de ce Forum à Dakhla, le pouvoir marocain vise à faire reconnaitre le fait accompli de l'occupation illégale du territoire du Sahara occidental et vous en fait le complice objectif.

Pour toutes ces raisons, je vous demande instamment, à l'instar de l'Union africaine et de nombreuses associations internationales des droits de l'homme, de respecter le droit international et d'annuler la tenue de ce Forum à Dakhla.

Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués.

Aline Pailler, présidente

                                                                 Journaliste, ex-députée européenne 

jeudi 2 novembre 2017

Surfer à Dakhla, être complices d'un mensonge ?






Comment contrer le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par la puissance occupante qu'est le Maroc? En utilisant l'arme du droit.

« Encore peu fréquentée par les surfeurs malgré la grande qualité des vagues et de ses paysages, la presqu’île de Dakhla est une destination surf d’exception avec ses longues plages de sable désertiques. C’est là que se trouve notre surf camp à Dakhla. Les vagues du Sahara sont uniques et proposent des conditions de surf peu égalées dans le monde, idéales pour l’initiation et le perfectionnement en Surf et en Stand Up Paddle. » (1)
Accompagnée d’images idylliques, cette publicité pour les vacances sportives d’Océan Vagabond situe Dakhla au Maroc… Sauf qu’il ne s’agit pas du Maroc mais du Sahara Occidental, occupé par le Maroc qui y exerce une répression brutale sur la population sahraouie.
Grave problème donc pour les créateurs de rêves vacanciers : l’occupation est contraire au droit international et y collaborer - même en faisant du commerce - rend tous ceux qui y participent complices de cette violation.
Cela a été rappelé en décembre 2016  par la Cour européenne de justice dans un arrêt sur les accords d’association et de libéralisation conclus entre l’UE et le Maroc (2). Ces accords ne sont pas applicables au Sahara occidental qui bénéficie d’un statut séparé et distinct en vertu de la charte des Nations Unies et du principe d’autodétermination. Or, un traité, quel qu’il soit, ne doit ni nuire ni profiter à des tiers sans leur consentement. Donc, des accords entre l’UE et le Maroc concernant, par exemple, l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental, ne peuvent être conclus qu’avec l’accord du peuple sahraoui, représenté politiquement par le Front Polisario.

mercredi 11 octobre 2017

Le Maroc fait du port de Dakhla occupée un foyer des trafiquants de la drogue

  Des élus sahraouis à Dakhla occupée au Sahara Occidental tirent à boulets rouges sur les autorités marocaines qui ferment les yeux sur le commerce du cocaïne et le Cannibis transités a partir du port de Dakhla. Dans une âpre bataille d’accusations et chamailleries lors d’une meeting du soit disant le Conseil Régional à la Wilya de Dakhla occupée (vidéo ci-dessous), ces élus émanants des élections illégales menées par l’occupant marocain accusent des personnalités, sans pour autant nommer les inculpés dans ce commerce, de rendre le port de Dakhla un foyer de mafia où au lieu d’exporter le poisson en emballe et exporte par contre toutes sortes de drogues. 
Pourtant ces dealers de drogue sont bel est bien connus depuis des années chez les citoyens du Sahara Occidental. En fait, l’oligarchie militaire marocaine est le principal maillon dans la chaîne des trafiquants de la cocaïne intercontinentale. Leur mission dans cette chaîne des trafiquants de cette drogue et de la transporter à partir des frontières mauritaniennes à destination de l’Europe. Ces grands officiers saisissent leur position supérieure dans l’armée royale et ses déplacements routières et aériens incontrôlés pour transporter la cocaïne, l’emballer dans leurs usines de poisson basées au Sahara Occidental occupé et l’exporter vers l’Europe. 
Pour rappel, on 2008, un électricien qui était entrain de faire la réparation d’un ventilateur d’un conteneur de poisson congelé appartenant à Zebdi, un homme d’affaires marocain qui travaille au profit des généraux de l’armée marocaine, trouva une grande quantité de cocaïne cachée derrière et sur les périphéries intérieures du conteneur. L’affaire au lieu d’être un cas d’investigation judiciaire, elle a été mis au placard et c’était paradoxalement ce même pauvre électricien qui a été incarcéré et torturé. Il était accusé du vol d’une quantité de cocaïne. 
L’inculpation lucide des membres de l’armée royale et d’autres grandes personnalités de l’état marocain a exigé la justice de fermer ce dossier à jamais. Une "justice" qui roule aux ordres du roi et ses généraux intouchables; les grands trafiquants de cocaïne. 

dimanche 25 juin 2017

Nouveau triomphe de la cause sahraouie à l’ONU : un Aïd amer pour le Makhzen



Un Aïd amer pour le Makhzen

Sahara Occidental Makhzen Comité 24
Le président du Comité spécial de la décolonisation de l’ONU, Rafael Dario Ramirez Carreno. D. R.
Le Comité spécial de décolonisation réaffirme le droit inaliénable du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination.

Le Comité de décolonisation de l’ONU (plus connu sous l’appellation du Comité des 24), en charge de la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, a clôturé ses travaux pour la session de 2017, hier vendredi 23 juin, à New York, par la consécration d’un nouveau triomphe pour le peuple du Sahara Occidental et sa juste cause pour la libération nationale.
Malgré les manœuvres, menaces et pressions de l’inénarrable représentant marocain auprès de l’ONU pour paralyser les travaux du Comité et réécrire son mandat originel concernant la décolonisation du Sahara Occidental, et en dépit des moyens (financiers et humains) considérables mis en œuvre, la réponse unanime du Comité de décolonisation a été sans appel : un rappel sans équivoque du mandat du Comité à l’égard du droit inaliénable à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Une réaffirmation dument consignée dans les conclusions du Comité de décolonisation.