Des mesures rapides
Le nouveau Président doit traduire ses engagements en actes. Parmi ceux qui doivent et peuvent faire l’objet de mesures rapides figurent les sujets suivants :
Evaluer la nécessité
de l’état d’urgence, et y mettre fin si celle-ci n'est pas démontrée,
car sa dangerosité pour les droits humains est quant à elle avérée ;
Suspendre les ventes d’armes aux pays violant les droits humains ;
Prendre l’engagement d’accueillir davantage de réfugiés vulnérables bloqués dans des pays de transit ;
Renforcer la responsabilité des entreprises en matière de respect des droits humains ;
Protéger
les populations civiles dans les conflits, en particulier en promouvant
la réforme du droit de veto au Conseil de Sécurité en cas de crime de
masse.
Lire aussi : Pour une politique respectueuse des droits humains
Un contexte de crise pour les droits humains
Une traduction en actes de ces engagements est d’autant plus importante que nous traversons une période dans laquelle des acteurs politiques, mais aussi économiques, s’attaquent à l’essence même des droits humains, les accusant de tous les maux, comme l’ont tristement illustrés les programmes et les discours de certains candidats au cours de cette campagne électorale.La protection des droits de tous, fondement de la dignité et de l’égalité des êtres humains, est indissociable du progrès social et de la défense des libertés individuelles. Leur respect doit guider l’action que compte entreprendre le nouveau président de la République, garant des engagements internationaux de la France en matière de droits humains.
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