Informations rédigées par différents journalistes présents au procès, à partir de traductions Google et Reverso. (Source facebook)
Premier jour :
Les 24 accusés ont été jugés par un tribunal militaire en 2013 et condamnés à des peines entre 20 ans et la réclusion à perpétuité, mais la Cour de cassation marocaine a ordonné un nouveau procès devant un tribunal civil. Les accusés ont nié leur relation avec les faits, et le procureur n'a pas fourni d'autres preuves que les rapports de police signés par eux en 2010 qu'ils disent avoir été arrachés sous la torture.
Après avoir mangé à trois heures et demie nous sommes revenus au procès et tout l'après-midi les prisonniers ont été interrogés. Ils ont démontré que seuls quelques prisonniers étaient présents à Gdeim Izik quand le campement pacifique a été envahi par les forces marocaines d'occupation.
Jusqu'à la victoire!
Les journalistes de SOGAPS
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Premier jour :
Les
24 détenus sahraouis jugés au Maroc dans le procès « Gdeim Izik
», ont rappelé aujourd'hui que
la seule raison pour laquelle ils ont été arrêtés en 2010 et
sont actuellement emprisonnés, est leur militantisme pour l'indépendance du
Sahara occidental.
Ils sont accusés d'avoir causé la mort violente de onze
agents marocains en novembre 2010 lors du démantèlement d'un camp de
protestation sahraouie à Gdeim Izik, à la périphérie de El Aaiun.
La
séance d'aujourd'hui a surtout été consacrée à la demande de leur relation présumée avec des armes blanches
(pas de feu) saisies par les services de sécurité marocains lors de
l'expulsion du camp. Ils n'ont aucun lien avec
de ces armes qui ont été exposées au tribunal, et ont rappelé que la seule raison de leur présence dans la salle est
leur lutte pour l'indépendance du Sahara Occidental. Comme
lors des sessions précédentes, ils ont crié des slogans en
faveur de l'indépendance du Sahara et exprimé leur soutien au Président
de la RASD Brahim Ghali.
Le
procès se déroule dans la cour d'appel de la ville de Salé, près de
Rabat, pendant que sur l'esplanade deux manifestations adjacentes sont
organisées : une organisée par des Marocains « unionistes », appelant à la plus grande
sévérité contre les accusés et l'autre par des séparatistes sahraouis qui
exigent leur libération.
Les 24 accusés ont été jugés par un tribunal militaire en 2013 et condamnés à des peines entre 20 ans et la réclusion à perpétuité, mais la Cour de cassation marocaine a ordonné un nouveau procès devant un tribunal civil. Les accusés ont nié leur relation avec les faits, et le procureur n'a pas fourni d'autres preuves que les rapports de police signés par eux en 2010 qu'ils disent avoir été arrachés sous la torture.
Un communiqué de SOGAPS depuis Rabat présents au procès de Gdeim
Izik
Procès de Gdeim Izik le 9
mai 2017.
Hier à neuf heures du matin a recommencé à Rabat le
"procès" contre les prisonniers politiques saharaouis de Gdeim Izik,
devant le palais de justice, au milieu de chants et pendant la manifestation des
familles et des amis des prisonniers politiques. Presque toutes les personnes
ont pu entrer, mais ils nous ont laissés dehors,
à cinq avec trois avocates accréditées du Conseil Général du Barreau. Après avoir
menacé la police secrète de prévenir le Conseil des Droits de l'homme, au bout d’une
heure, nous avons eu l’autorisation de rester.
Le procès
Le tribunal ressemblait à une espèce de foire
où la Juge jouait le procureur et le juge en même temps. Les
prisonniers ont défilé en criant des slogans pour un Sahara libre, ils ont
refusé de reconnaître être propriétaires des armes blanches, les soi-disant preuves,
et les mobiles qui leur ont été montrés.
Après avoir mangé à trois heures et demie nous sommes revenus au procès et tout l'après-midi les prisonniers ont été interrogés. Ils ont démontré que seuls quelques prisonniers étaient présents à Gdeim Izik quand le campement pacifique a été envahi par les forces marocaines d'occupation.
À neuf heures du soir le
jugement était suspendu et nous sommes partis, fatigués de beaucoup d'heures de
jugement mais avec la satisfaction que quelle que soit leur peine, les Sahraouis
possèdent une intégrité et un courage qui nous a remplis d'une énergie pour
continuer à lutter à leur côté pour la libération de leur peuple, la dernière
colonie de l'Afrique, victimes de la politique des puissants qui dominent avec indécence
l'ONU, choqués par le manque de dignité du gouvernement de
l'Espagne.
Demain nous espérons continuer
de donner notre appui aux prisonniers et à leurs familles et amis.
Jusqu'à la victoire!
Les journalistes de SOGAPS
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Par Equipe Media, 9 mai
Les proches des prisonniers politiques sahraouis ont
organisé une manifestation devant les portes de la Cour d'appel pour faire
preuve de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis.
Lorsque les manifestants sahraouis sont arrivés, des voyous
marocains n'ont pas perdu cette occasion unique pour essayer toutes sortes
d'actes destinés à casser leur moral et leur esprit combattif, et cela sous la
surveillance des services secrets de la police marocaine. Afin de faire taire les
voix des manifestants, les Marocains utilisent des haut-parleurs, des drapeaux
du Maroc et des bannières avec la photo du roi. Il est clair que la lutte
pacifique des Sahraouis ne s'arrêtera pas, quoi qu’ils fassent.
Les militants sahraouis crient avec tout leur courage pour
rejeter l'occupation marocaine. À un moment donné de la manifestation une mère
sahraouie a dit à MS « malgré ma mauvaise santé et les tentatives d'empêchement de ma famille,
j'ai juré devant Dieu de venir à ces procès, parce que je donne mon soutien et
ma solidarité, ce qui me procure une grande tranquillité et soulage ma
douleur »
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Les autorités marocaines d'occupation ont interdit en ce
jour, l'entrée de la Cour de Salé au correspondant de MS.
Salé
9 mai dernier. (EM)
Le journaliste Mohamed Sahraoui Bachar Hamadi -membre EM- s’est vu refuser l'entrée à l'audience ce jour par les services secrets marocains qui lui ont fait remarquer qu'il donne des informations sur le procès. Ces accusations sont injustes car à d'autres journalistes, qui rendent compte de tout ce qui se passe là-bas, les même autorités ont permis de suivre tous les procès publics. Ils sont même autorisés à prendre des photos à l'intérieur du lieu. L’interdiction d'entrée vient des cadres, car ce média rapporte à la fois sur les événements du procès des prisonniers politiques, et sur la manifestation sahraouie qui se tient aux portes de la cour elle-même.
Le journaliste Mohamed Sahraoui Bachar Hamadi -membre EM- s’est vu refuser l'entrée à l'audience ce jour par les services secrets marocains qui lui ont fait remarquer qu'il donne des informations sur le procès. Ces accusations sont injustes car à d'autres journalistes, qui rendent compte de tout ce qui se passe là-bas, les même autorités ont permis de suivre tous les procès publics. Ils sont même autorisés à prendre des photos à l'intérieur du lieu. L’interdiction d'entrée vient des cadres, car ce média rapporte à la fois sur les événements du procès des prisonniers politiques, et sur la manifestation sahraouie qui se tient aux portes de la cour elle-même.
Par leur attitude, le Royaume du Maroc tente de
manipuler fortement l'information et orienter l'opinion publique. Pour cette raison, nous, de
Equipe Medias, nous dénonçons la violation de la liberté d'expression, une
tromperie que ce Royaume commet à l'égard de l'expression libre. Nous travaillons à briser le blocus
de l'information imposé par le royaume alaouite. Ce travail est réalisé en
dépit des provocations que nous subissons de l'occupant.
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