Rapport sur l'évolution du procès des prisonniers de
Gdiem Izik dans la ville de Salé au Maroc, le 10 mai par Equipe
Médias.
Il y a quelques instants les masses sahraouies ont poursuivi leur lutte de solidarité avec les
prisonniers politiques devant la Cour d'occupation marocaine, avec le chant « prisonnier, le peuple est ton frère, il
ne t’abandonnera jamais ».
Les
délégués sahraouis ont choisi d’arriver habillés de vêtements
traditionnels avec -Daraâ et Melhfa- comme expression de l'identité et de la
culture sahraouie, pour montrer la différence avec la culture marocaine. En même
temps, ils ont monté une tente symbolique, une façon de célébrer dans la
capitale du Maroc l'anniversaire du 10
mai pour commémorer la libération de la
Saguia el Hamra et Rio de Oro et la Création du Front Polisario qui est le
représentant unique et légitime du peuple sahraoui.
Aujourd'hui, et depuis 41 ans, le peuple se bat pour
mettre fin à son occupation illégale par le royaume du Maroc, et pour
l'autodétermination, afin de gagner l'indépendance de son pays.
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Les
autorités marocaines ont mobilisé plusieurs policiers en civil pour protéger
l'arrivée du groupe sahraouie devant la Cour.
Comme
l’a noté le correspondant de MS, il y a une augmentation significative des voyous
marocains ce jour, et on a remarqué
une présence des forces de sécurité officielles avec ces
voyous qui agissent impunément, soutenus par le gouvernement qui leur assure la
logistique comme le transport, les haut-parleurs, la nourriture et l'eau pour
asperger les manifestants sahraouis, aujourd'hui une fois de plus rassemblés aux
portes du tribunal.
Grâce
à sa caméra, EM a montré des documents prouvant que certains de ces voyous portaient des
pancartes où sont écrites des insultes humiliantes contre les prisonniers politiques sahraouis.
Ces
attitudes montrent la différence entre la lutte pacifique du peuple sahraoui et
le Royaume du Maroc qui ne cherche que la provocation et
l’infraction.
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3321/5000
Le régime d'occupation marocaine poursuit sa politique qui vise à mettre dans un
contexte criminel le groupe des prisonniers politiques sahraouis Gdeim Izik
faussement accusé de manière discriminatoire.
Aujourd'hui, des voyous marocains, supervisés par les autorités d'occupation antiterroriste ont brandi des slogans accusant le Front Polisario et la résistance sahraouie. On pouvait lire « éléments terroristes », « utilisation de chantage dans le procès » « menacer la paix et la stabilité », slogans spectacles prouvant que le régime marocain cherche à accroître la haine et la colère contre l'identité sahraouie. Il ne faut pas oublier que le gouvernement d'occupation marocaine gère l'opinion publique par la violation du droit à la liberté.
Aujourd'hui, des voyous marocains, supervisés par les autorités d'occupation antiterroriste ont brandi des slogans accusant le Front Polisario et la résistance sahraouie. On pouvait lire « éléments terroristes », « utilisation de chantage dans le procès » « menacer la paix et la stabilité », slogans spectacles prouvant que le régime marocain cherche à accroître la haine et la colère contre l'identité sahraouie. Il ne faut pas oublier que le gouvernement d'occupation marocaine gère l'opinion publique par la violation du droit à la liberté.
Ces «témoins»
qui cherchent à affirmer la culpabilité des prisonniers politiques au sujet de
ce qui est arrivé au camp Gdeim Izik, ont été choisis de façon très précise
puisque la plupart d'entre eux font partie des forces d'occupation de la police
et de la gendarmerie marocaine. La Cour
d'appel détourne le procès contre les prisonniers politiques comme en 2013 au
cours du processus effectué au tribunal militaire.
Les avocats qui exercent la défense des
prisonniers sahraouis ont commencé à s'opposer contre cette injustice, en disant
que la procédure régulière est ”bombardée”, parce que les procureurs s’opposent
à eux dès qu'ils posent des questions aux témoins, ce qui amène les juges à
opposer des objections inutiles pour en gêner la poursuite. Par contre ils donnent une grande marge à la
défense des victimes pour poser les
questions, générant des avantages à une partie du public quand il devrait se
comporter de façon impartiale. L'ordre est, selon nos sources, d'aller bien contre les prisonniers
politiques, en particulier contre Naama Asfari, concernant l'organisation du
camp et tout ce qui concerne le démantèlement (alors qu'il n'était pas présent lors de ce démantèlement !NDLR). Nous rappelons que le prisonnier
politique Naama Asfari a déposé une plainte contre des hauts fonctionnaires
responsables de la police marocaine, pour la torture dont il a été victime
lorsqu'il a été arrêté, et que la plainte a été ajoutée au rapport du Comité contre la
torture de l'ONU, ce qui a provoqué des relations diplomatiques tendues entre
les royaumes du Maroc et son allié français.
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