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vendredi 26 avril 2024

Haaretz, 26/4/2024

Selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas à Gaza, au moins 34 356 Palestiniens ont été tués et 77 368 blessés depuis le début de la guerre.

OTAGES/CESSEZ-LE-FEU : Une délégation égyptienne pour des pourparlers sur l’accord sur les otages, qui comprendrait le chef des services de renseignement égyptiens Abbas Kamel, est arrivée en Israël vendredi.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken devrait se rendre en Israël la semaine prochaine pour faire avancer un accord sur la libération des otages. M. Blinken arrivera en Israël après sa visite en Arabie saoudite, où il devrait également discuter de la guerre à Gaza et des efforts de cessez-le-feu.

États-Unis-Israël : le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré qu’il pourrait être possible de déployer un cadre pour la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite ainsi qu’une proposition de solution à deux États pour Israël et les Palestiniens avant qu’un cessez-le-feu à Gaza ne soit mis en œuvre. Il a également déclaré que la Chine pourrait jouer un « rôle constructif » pour s’assurer que la guerre de Gaza ne s’étende pas, citant ses liens avec des « pays critiques » comme l’Iran.

Un nouveau sondage Pew montre qu’une majorité d’Américains ont peu ou pas confiance en Netanyahu pour faire ce qu’il faut en ce qui concerne les affaires mondiales.

Le sénateur américain Bernie Sanders a contesté l’affirmation de Netanyahu selon laquelle la critique de la politique du gouvernement israélien constitue de l’antisémitisme, déclarant : « Ce n’est pas antisémite de vous tenir responsable de vos actes. »

Israël autorisera des observateurs nommés par le Royaume-Uni à visiter les centres de détention détenus par des membres du Hamas qui ont été arrêtés le 7 octobre. Cette demande a été formulée à la suite d’informations selon lesquelles les conditions de vie dans ces installations constituent une violation du droit international. Comme l’a rapporté Haaretz, les prisonniers de ces établissements ont les yeux bandés 24 heures sur 24 et sont menottés pendant des jours.

Des dizaines de manifestants – dont une délégation de rabbins américains et l’écrivaine Ayelet Waldman, qui est arrivée avec de la nourriture destinée aux Gazaouis – se sont rassemblés près du point de passage d’Erez, à la frontière entre Israël et Gaza, appelant à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Une personne a été arrêtée et six ont été placées en détention.

Des dizaines de personnes ont manifesté vendredi devant le domicile du ministre de la Guerre Benny Gantz, y compris les familles des otages, exigeant qu’il démissionne du gouvernement, car elles estiment qu’il n’y a aucun signe qu’un nouvel accord sur les otages soit envisagé.





 

« Changeons tout ! » : l’appel de la résistance palestinienne

« Changeons tout ! » : l’appel de la résistance palestinienne

 

Nous les voyons. Nous l’entendons depuis plus d’un mois. Le bruit du silence des 11 000 Palestiniens tués dont 4 500 enfants. Le docteur Mads Gilbert, spécialiste norvégien en anesthésiologie et chef d’un département de médecine d'urgence, a travaillé pendant seize ans à Gaza jusqu’à ce qu’Israël lui en interdise l’accès. Lui, il nous fait entendre le bruit des blessés (ils sont 27 490 !) dans un enregistrement vidéo. « Vous les entendez ? », lance-t-il en s’adressant à Biden, Blinken et les gouvernements européens, « Vous êtes tous complices ! ». Les cris des enfants brûlés et mutilés qui sortent des décombres et les hurlements lors des amputations sans anesthésie dans les hôpitaux bombardés, sans électricité, carburant ou médicaments, devenus les premières cibles de l’invasion israélienne. 

Il y a le chagrin insoutenable des mamans et des pères qui ont perdu un, deux, trois, parfois quatre enfants ou plus. L’image indescriptible d’un paysage lunaire où 70 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont déplacés de force. 

Ces images apocalyptiques suscitent une solidarité sans précédent dans le monde entier. Mais elles servent aussi à créer un sentiment d’impuissance face à la toute-puissance de l’armée israélienne. Et cette armée, une des plus fortes au monde, où en est-elle en fait avec l’objectif officiel de l’opération Epées de fer, à savoir exterminer la résistance à Gaza jusqu’au dernier homme ? Tout ce que cette grandiose machine de guerre a réussi à faire en quarante jours de combats, c’est raser des quartiers, rendre Gaza inhabitable, massacrer 4 630 enfants, 3 130 femmes et 678 personnes âgées, chasser les survivants en direction du Sud et du désert du Sinaï.  

Vous l’aurez remarqué : des journalistes sont interdits d’accès à Gaza, et ceux et celles qui s’y trouvent encore sont tués au rythme d’un journaliste par jour – le 13 novembre Ahmad Fatima était le 48ème journaliste palestinien à être tué -. 

À part les communiqués et quelques images de l’armée israélienne, il n’y a pas ou très peu d’informations sur le champ de bataille et encore moins sur la résistance palestinienne. Une des formes les plus efficaces de la propagande est le silence. Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, en prison à Belmarsh pour avoir rendus publics des crimes de guerre américains, en sait quelque chose : il l’a payé de sa liberté. 


La résistance

Voyons où en est la résistance de ceux et celles qui subissent un déluge de bombes depuis 40 jours. Il y a d’abord la résistance de tout un peuple dans un enfer sur terre. Dans les reportages sur les destructions, les gens parlent de leur chagrin, de leur peine, de leur rage, mais pas de capitulation. Il y a ensuite l’esprit de résistance et de sacrifice extraordinaire du personnel médical et soignant dans les hôpitaux, qui reste sur place pour soigner les blessés contre vents et marrées. Enfin, au front, le combat est inégal, mais la résistance armée continue à se battre. Contrairement aux communiqués de victoire d’Israël, les communications de la résistance sont modestes et précises  « Au total, nous avons détruit 160 engins militaires israéliens depuis le début de l’agression terrestre sur la bande de Gaza, dont 25 en l'espace de deux jours » a déclaré Abou Obeida, le porte-parole de la branche militaire du Hamas, le 11 novembre, images à l’appui. Quatre jours après : « Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, avec les Brigades Al-Quds et les Brigades Al-Nasser, ont visé deux chars israéliens avec des obus au sud-ouest de la ville de Gaza ». Tout comme la résistance vietnamienne il y a soixante ans, la résistance est mobile, insaisissable, elle sort des tunnels et attaque l’ennemi par surprise, lui infligeant de grosses pertes en hommes et en matériel. 

La propagande israélienne essaie de monter l’opinion publique contre ces « tunnels qui se trouvent partout » et sur le fait que le Hamas utilise « la population comme bouclier humain ». Pour justifier la destruction des hôpitaux et l’invasion militaire de l’hôpital Al Shifa, le plus grand et le plus moderne de Gaza, afin de le mettre définitivement hors service, un mensonge vieux de 2014 est ressorti : « Le Quartier général du Hamas se trouve en-dessous de l’hôpital ». Propagande de guerre reprise par Biden et rejetée par le Hamas et par le personnel médical, comme une accusation absurde. Déjà, installer un QG fixe est contraire aux règles de la guérilla qui a besoin de mobilité et de pouvoir se déplacer à tout moment. En plus, elle ne l’installerait jamais en-dessous d’un hôpital. La preuve, il n’y a rien : pas de QG, pas de prisonniers israéliens non plus. Tout ce que l’armée israélienne a trouvé, c’est un ordinateur, quelques sacs avec une mitraillette et des uniformes, qui, dit le Hamas, y ont été placés par l’armée israélienne elle-même. « Les médias israéliens, écrit le site libanais Al Manar, ont rapporté que la propagande et l’assaut israéliens contre l’hôpital Al-Shifa ont provoqué la déception chez les colons israéliens, qui pensaient qu’Israël éliminerait le Hamas pendant cette opération ». (1)

(photo, tunnel du Vietcong)
 Oui, tout comme la résistance vietnamienne contre la France et les États-Unis, la résistance n’a pas d’autre choix que de creuser des tunnels. Au Vietnam, les résistants du Viêt-Cong en avaient creusé « des dizaines de milliers de km de tunnels » (2) , de véritables villes souterraines en dessous et autour des grandes villes. C’était pour eux la seule manière de rester avec le peuple, de survivre aux bombardements massifs et à un armement supérieur, et de contrattaquer l’ennemi. 

Quant à la libération des otages, la résistance continue à proposer ce qu’elle a proposé dès le début de la guerre : un échange entre prisonniers. Abou Obeida : « Des médiateurs qataris ont proposé un échange de prisonniers tenus par nous, y compris des femmes et des enfants, en échange de la libération de 200 enfants palestiniens et de 75 femmes palestiniennes, le nombre total de femmes et d'enfants détenus par l'ennemi à la date du 11 novembre. L'ennemi a demandé la libération de cent femmes et enfants que nous détenons à Gaza. Nous avons informé les médiateurs que dans le cadre d'une trêve de cinq jours, nous serions capables de libérer 50 des femmes et des enfants détenus à Gaza, nombre qui pourrait atteindre 70, compte tenu de la complexité de la détention de ces prisonniers par de multiples factions. La trêve comprendrait également un cessez-le-feu et autoriserait l'entrée des secours et de l'aide humanitaire à tous nos concitoyens dans la bande de Gaza. Notre proposition a été rejetée par l’ennemi. » 

« À tous les peuples libres du monde, conclut-il, nous observons vos actions. Nous voyons leur grand impact et la confusion qu'elles provoquent chez les agresseurs sionistes ». 

Un message encourageant de la résistance pour maintenir les manifestations de solidarité et pour casser l’interdiction de soutenir la résistance jusqu’à la victoire. 

Nous voulons tout changer !

En lançant la Tempête Al-Aqsa, les organisations politiques et la résistance armée palestinienne ont fait le choix de sacrifier tout. Elles auraient pu choisir de continuer à gérer tant bien que mal le ghetto, ce bout de terre exténué qui s’appelle Gaza. Elles ont choisi de jeter tout dans la balance, de risquer le tout pour le tout, leurs propres vies et celles de leurs familles, lançant en même temps un message de libération au monde. 

« Nous avons voulu changer toute la situation actuelle, pas juste avoir une énième confrontation avec Israël. Nous avons réussi à remettre la question de la Palestine sur la table et dans toute la région le calme a disparu », a déclaré Khalil al-Hayya, un des responsables du Hamas, dans une interview dans le New York Times.(3) 

« Changer tout !» est un appel à l’insurrection à tous les opprimés, à tous les damnés de la terre. Ne nous contentons plus d’une petite réforme ici et là, ni des miettes qu’on nous jette. C’est un rappel à une catégorie d’ONG-professionnels-pro-palestiniens pour leur dire : arrêtez de nous traiter comme des mendiants et des pauvres malheureux. Nous résistons, nous existons. C’est une gifle à la gauche occidentale qui a oublié ce que veut dire le mot résistance. C’est un rappel à ceux et celles qui jurent par les textes juridiques, par des motions qui condamnent Israël pour la énième fois depuis des décennies, que rien n’a changé et que seule la résistance peut changer les choses.        

C’est la résistance palestinienne qui a mis le feu aux poudres et une véritable marée de manifestations portant le drapeau palestinien a inondé le monde. Les peuples du monde ont entendu l’appel. Le peuple manifeste dans toutes les capitales, il est de toutes les couleurs, de toutes les convictions. Il est dans les rues, les stades de foot, les universités et les écoles. Dans les pays du Sud, mais dans nos pays aussi, sous la direction des populations issues de l’immigration, la solidarité est des plus larges. Elles effacent la reconnaissance d’Israël, les accords économiques et militaires avec ce pays, les drapeaux israéliens aux bâtiments, les déclarations de soutien inconditionnel à Israël… montrant à nouveau la rupture totale entre la classe politique occidentale et les peuples. Un soutien populaire à Israël est tout simplement inexistant.

La résistance a réveillé des dizaines de gouvernements des pays du Sud qui à leur tour ont rappelé le monde occidental à la raison sur la question palestinienne. Comme les gouvernements du Pakistan, de la Malaisie, de l’Indonésie, de l’Afghanistan, du Bangladesh, du Yémen, de l’Algérie, de l’Afrique du Sud, du Soudan, de la Tunisie, du Tchad… qui se sont rangés du côté de la Palestine et de Gaza. En se faisant leurs porte-parole, des présidents latino-américains ne mâchent pas leurs mots. « Les racistes et suprémacistes contemporains, les sionistes, veulent détruire le peuple palestinien », a souligné le président vénézuélien Maduro, « les horreurs de l'Holocauste juif sont appliquées au peuple palestinien. Il s'agit du même plan d'extermination qu'Adolf Hitler a mis en œuvre contre le peuple juif et qui a été condamné par l'ensemble de l'humanité ». (4)   La voix du président colombien Gustavo Petro rejoint celle de Maduro : « C’est le siège de Gaza par Israël qui est du nazisme. Aucun démocrate au monde ne peut accepter que Gaza soit transformée en camp de concentration », a-t-il déclaré.(5) Le 9 octobre, Gustavo Petro écrivait : « J’ai visité le camp de concentration d’Auschwitz, et aujourd’hui c’est sa réplique que je vois à Gaza. » En réaction à la déclaration du ministre israélien de la Défense Yoav Gallant qui annonçait un siège complet de Gaza contre des « animaux », Gustavo Petro a répliqué : « C'est ce que les nazis disaient des juifs. C’est un discours de haine qui, s'il est maintenu, aboutira à un Holocauste. Les peuples démocratiques ne peuvent pas permettre au nazisme de se réinstaller dans la politique internationale ».

Au niveau de l’ONU aussi, la question de la Palestine a secoué l’ensemble du monde, mettant à nouveau en exergue la fracture entre deux mondes et en même temps l’impuissance et l’incapacité de cet organe à représenter le monde tel qu’il est aujourd’hui. Le 27 octobre, après 20 jours de massacres israéliens, une résolution (non contraignante) de l'Assemblée générale des Nations unies, proposée par la Jordanie avec le soutien de 50 autres pays, appelle à une trêve humanitaire immédiate. Sous le nom « Protection des civils et respect des obligations juridiques et humanitaires », sur les 193 pays membres, la résolution a été adoptée par 121 voix pour (deux tiers de toute l’assemblée !), 14 contre, 44 abstentions, 14 non-votants. Parmi les votes contre ce simple appel humanitaire : Israël, les États-Unis, Fidji, le Guatemala, les Îles Marshall, la Micronésie, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Paraguay et les Tonga. C’est-à-dire seulement Israël et les États-Unis, et une poignée d’îles dans le Pacifique auxquels les États-Unis ont promis des milliards d'euros d'aide. Parmi les abstentions figurent l'Australie, l'Inde, le Royaume-Uni, le Canada, l’Ukraine, et pas moins de 15 pays européens : l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, les Pays-Bas, la Pologne, la Bulgarie, l'administration chypriote grecque, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Suède. 

Ce vote de l’assemblée vient après que le Conseil de sécurité des Nations unies a échoué à quatre reprises à parvenir à une résolution (contraignante). Deux d'entre elles ont fait l'objet d'un veto et les deux autres n'ont pas obtenu le minimum de neuf « oui » requis pour être approuvées. La première fut introduite par les États-Unis pour condamner le Hamas, exiger la libération inconditionnelle de tous les otages et des pauses humanitaires. Rejetée par la Russie, la Chine et les Émirats Arabes Unis. Puis, trois propositions de résolution venant de la Russie (annuler immédiatement l’ordre d'évacuation du nord de la bande de Gaza), du Brésil (des pauses humanitaires pour permettre une aide complète et sans entrave à Gaza, condamnation de la violence contre tous les civils, annulation de l'ordre d'évacuation par Israël) et encore de la Russie ( cessez-le-feu humanitaire à Gaza, la libération de toutes les personnes retenues en captivité depuis le 7 octobre, l'accès à l'aide et l'évacuation en toute sécurité des civils) ont été rejetées, à chaque fois sous la direction des États-Unis et de la Grande-Bretagne.  

En fait, dans ce monde capitaliste qui porte dans ses gènes l‘inégalité, l’exploitation et l’oppression, rien n’a changé. Les votes actuels « contre » et les abstentions nous rappellent les temps de l’Apartheid sud-africain. En novembre 1963, les Nations Unies ont voté un embargo sur le pétrole pour obliger l'Afrique du Sud à se conformer aux droits de l'homme et la forcer à abandonner sa politique raciste. Les seuls pays à avoir voté contre cette résolution, étaient l'Afrique du Sud, la Grande-Bretagne (le plus grand investisseur en Afrique du Sud), les États-Unis (deuxième investisseur), la France (troisième investisseur) et l'Espagne et le Portugal, deux dictatures fascistes qui possédaient encore des colonies en Afrique. 

Si nous voulons rompre définitivement avec cette politique occidentale coloniale et impérialiste, si nous voulons changer tout, rendons à la résistance la reconnaissance qu’elle mérite. Obligeons nos gouvernements d’en  finir avec les listes antiterroristes en vigueur depuis 2001, de sortir la résistance palestinienne de ces listes et de faire reconnaître la résistance palestinienne comme des mouvements de libération légitimes. Ce faisant nous pourront aussi reconquérir l’espace perdu des libertés d’expression et d’action. 

Notes

[1]https://french.almanartv.com.lb/2781033

[2]https://www.history.com/topics/vietnam-war/cu-chi-tunnels

[3]https://www.nytimes.com/2023/11/08/world/middleeast/hamas-israel-gaza-war.html

[4]https://www.telesurenglish.net/news/Venezuela-Demands-to-Stop-the-Genocide-Against-the-Palestinians-20231031-0004.html

[5]https://www.france24.com/en/live-news/20231009-colombia-s-petro-compares-gaza-siege-to-nazism

 

Ensemble!05 – PACG- Différentes possibilités de vote le 9 juin, jour des élections européennes. 25 avril 2024

Ensemble!05 – PACG Différentes possibilités de vote le 9 juin, jour des élections européennes.
25 avril 2024

Lors de cette réunion (8 personnes présentes, 5 personnes excusées) nous avons discuté sur les différentes  possibilités de vote le 9 juin, jour des élections européennes. Nous avons adopté une position que nous vous présentons pour savoir si elle vous convient.
Après une discussion serrée concernant les différentes solutions présentées dans le bulletin de débat pour le Collectif National du 27 avril 2027, nous avons, au consensus, décidé de soutenir le position suivante :
Nous appelons nos adhérents et les électeurs à voter pour la liste de leur choix dans l’arc de la NUPES.
Au Parlement Européen, les listes de gauche et écologique se retrouvent dans des groupes identiques ou peuvent participer à des alliances entre groupes de gauche. L’espace parlementaire de l’Europe devrait inspirer nos organisations politiques pour aller dans le sens d’une unité d’action.
Dans ce contexte, il semble nécessaire qu’Ensemble ! fasse campagne de façon autonome pour appeler au vote en priorité (pas d’abstention ni de vote blanc), laissant chaque électeur libre de voter pour une de 4 listes de gauche et écologistes de la NUPES. Ensemble ! en n’étant pas partisan d’une seule liste (ce qui désavouerait les autres) proclame que l’unité est indispensable pour les mobilisations et les prochaines élections. Nous ne devons pas affaiblir notre volonté d’unité pour laquelle nous agissons dans plusieurs
cadres de recomposition. Nous actons le fait que l’unité prônée par la NUPES n’a pas été acquise pour ces élections. Mais nous continuons à défendre une position unitaire nécessaire à la survie de notre camp  politique. Cette position permet d’anticiper la nécessaire unité de candidature aux présidentielles si nous  voulons non seulement battre Macron mais aussi faire barrage à l’extrême droite.
Nous avons besoin d’une Europe forte, inventive, ouverte : nous voulons que les prochains élu.es croient à son impérative nécessité et s’engagent pour une Europe sociale, écologique, ouverte sur le monde.

mercredi 24 avril 2024

Halte à la criminalisation, des contestations et des luttes militantes, répression, Gaza,

Gap, le 23 avril 2024

Halte à la criminalisation des contestations et des luttes militantes

La répression à l’égard des militantEs syndicalistes, associatifs et politiques qui refusent le discours dominant, illégitime, sur la situation à Gaza s’accélère.
Le secrétaire de la fédération CGT du nord, Jean Paul Delescaut, condamné à un an de prison avec sursis, Anasse Kazib, SUD Rail et Révolution Permanente, traîné devant les tribunaux, Rima Hassan et Mathilde Panot convoquées par la police, les conférences de Mélenchon et de Rima Hassan annulées, la conférence-débat à Montpellier de Pierre Stambul, porte parole de l'Union Juive Française pour la Paix interdite; et tout cela avec les mêmes arguments grossiers ou diffamatoires : « apologie du terrorisme, antisémitisme ». La préfecture de police de Paris a même tenté de faire interdire une manifestation antiraciste le 21 avril en arguant que des propos antisémites pourraient être tenus au cours de celle-ci. Après un recours juridique, la manifestation s'est tenue et évidement sans propos antisémite.
Une chasse aux sorcières digne du Maccarthysme s’installe dans le pays.
Depuis l'an dernier, déjà, et encore aujourd'hui, des centaines de syndicalistes sont poursuivis à la suite du mouvement des retraites, les militantEs qui luttent pour arrêter la catastrophe écologique en cours, sont qualifiéEs d’éco-terroristes, et plusieurs d’entre eux sont toujours poursuiviEs devant les tribunaux.
Ça suffit, il est grand temps de réagir pour arrêter ce mouvement liberticide engagé par le gouvernement avec la complicité active des médias, de la droite, du RN et de Reconquête.

 
Nous vous appelons à participer à un rassemblement place de la République à 10h, samedi 27 avril (On pourrait préparer l’organisation de ce rassemblement, vendredi soir dans un lieu de votre choix).
Premiers signataires : ATTAC, AFPS, La ligue des droits de l’homme, La Libre pensée, Ensemble, LFI, NPA.
Destinataires : CGT, FSU, Solidaires, la confédération paysanne, Collectif 05 pour une paix durable entre Palestiniens et Israéliens, le mouvement de la paix, la Cimade, tous migrants, Refuge, réseau hospitalité, extinction rébellion, Gilets jaunes, EELV, PC, PS, POI,

lundi 22 avril 2024

« Je vous explique pourquoi l’école va mal ! » par François Ruffin

« Je vous explique pourquoi l’école va mal ! » par François Ruffin

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François Ruffin, député de La France Insoumise, a diffusé une vidéo sur son blog qui traite de l’état de notre école. L’équipe qui l’entoure a planché sur les chiffres qui donnent une indication précise du manque actuel de moyens attribués à l’école, notamment publique, et surtout de la baisse de ces moyens. Ces données ont été vérifiées et confirmées par des experts. Cette baisse s’est accentuée avec le premier mandat du président Macron et le deuxième mandat en cours. Cette vidéo s’attache aux moyens, une autre aura pour sujet les finalités. La volonté du député est de donner de la matière à tous celles et ceux qui agissent, se mobilisent pour défendre l’école publique. En effet, il a constaté la méconnaissance de ces données par nombre d’enseignants et de parents d’élèves. Cette insuffisante connaissance de la situation réelle plombe les débats sur l’école.

L’Éducation nationale moins financée qu’il y a 30 ans

D’entrée, le député informe que le bilan d’Emmanuel Macron affiche une suppression d’école par jour. Dans le second degré, le bilan est tout autant désastreux avec 8000 postes de professeurs supprimés, soit l’équivalent de 200 collèges.

Les annonces du ministre de l’Économie, Bruno Lemaire, n’augurent rien de bon avec les 10 milliards d’économies prévues dont 700 millions pour l’Éducation nationale, soit l’équivalent de 20 000 professeurs environ ou 200 professeurs par département.

Comparativement aux pays voisins, la France consacre moins de finances au système éducatif.

25 milliards par an en moins depuis les années 1990 et désengagement de l’État

La part des dépenses consacrées à l’Éducation nationale a diminué par rapport au PBI (produit intérieur brut) depuis les années 1990. Un point de PIB en moins correspond à 25 milliards d’euros. Si la France en était demeurée au niveau des années 1990, il y aurait 25 milliards d’euros en plus par an soit l’équivalent de 600 000 enseignants.

À cela s’ajoute le fait que la part du budget de l’État réservée à l’Éducation nationale a diminué également passant de 64 % à 57 %. Ce qui manque a été pris en charge, en partie, par les collectivités locales et les entreprises

Enseignement supérieur

Le nombre d’étudiants est en constante augmentation et représente plus 30 % en 15 ans. Le budget a augmenté de 5 %, soit une baisse réelle de 20 % par étudiant. Le recrutement de maîtres de conférences est passé de 2000 à 900 par an. Dans l’OCDE(1), les dépenses par étudiant ont cru de 8 % en moyenne alors qu’en France elles ont chuté de 5 %. C’est la marque d’un sous-investissement flagrant dans notre pays.

École (premier degré) : comparaisons internationales

Du CP au CM2, pour les dépenses par élève au sein de l’Union européenne figurent en tête le Luxembourg, le Danemark, l’Allemagne, la Suède, la Belgique. La France se situe sous la moyenne de tous les pays de l’UE à 25, en intégrant la Pologne, la Slovaquie et la Lituanie.

Collège (second degré) et primaire

La France fait figure de championne pour le nombre d’élèves par classe au sein de l’OCDE avec 22 élèves par classe en école primaire alors que l’UE, en moyenne, se situe à 19. Au collège, la France affiche 25 élèves par classe alors que pour l’UE c’est 20.

La palme de la manipulation et de la méconnaissance de la réalité vécue dans les classes revient à l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra qui ose avancer que plus il y a d’élèves par classe, plus il y a d’émulation et moins il y a d’élèves, moins il y a d’émulation.

Oser proférer de telles inepties c’est méconnaître la difficulté à organiser, maîtriser une classe avec des élèves en surnombre et, ce, d’autant plus que s’y trouvent, selon une volonté légitime d’inclusion, un ou plusieurs élèves souffrant de troubles de l’attention, hyperactifs, dyslexiques. Aux propos du député, nous pouvons préciser que nombre de secteurs ne disposent pas de psychologues scolaires, de médecins scolaires ou encore d’AESH(2).

C’est méconnaître que les enfants d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’il y a vingt ans. Nous pouvons préciser que le temps d’attention pour les individus mineurs et majeurs se réduit à quelques minutes d’après les concepteurs de vidéos en ligne. De plus, comme le précise le député, l’école fait face à une société qui développe le culte de l’image et du présent, envahit l’espace de publicité.

Tout cela complique singulièrement la tâche des enseignants.

Conséquences délétères

  • Des classes surchargées ;
  • Des enseignants sous-payés : le salaire horaire d’un enseignant après 15 ans d’ancienneté affiche une comparaison dont la France n’a pas à s’enorgueillir.
Tableau : salaire horaire en dollars
PaysÉlémentaireSecondaire général
Allemagne123144
Belgique8794
Belgique francophone8290
Pays-Bas75117
Autriche7297
Moyenne UE6678
Espagne5885
Italie5371
France4460

La France se situe très en dessous de la moyenne de l’UE à 22.

Un cliché bien répandu et véhiculé par les pourfendeurs de l’école et de leurs enseignants à déconstruire est celui de congés scolaires excessifs en France. La comparaison démonte cet a priori : le temps de travail des enseignants en France est supérieur à celui en Allemagne, Belgique ou Espagne. Concernant les congés d’été, la France se situe au niveau de l’Allemagne, des Pays-Bas du Danemark avec moins de huit semaines. L’Europe du Sud monte à plus de huit semaines voire 10 et même 12 semaines.

  • Découragement des enseignants : autrement dit, c’est la crise des vocations.

Dans les concours de recrutement, nous sommes passés de 16 candidats pour 1 poste d’enseignant à 6. En mathématique, il y a 800 admissibles (ceux qui ont réussi à l’écrit et doivent passer l’oral) pour 1000 postes à pourvoir. En lettres, il y a 720 admissibles pour 750 postes.

À ce phénomène inquiétant s’ajoute la hausse des démissions dans l’enseignement qui sont cinq fois plus importantes par rapport à la décennie précédente.

Des départements sont ainsi défavorisés comme la Seine-Saint-Denis où 56 % des enseignants ont moins de cinq ans d’ancienneté

Le député pointe du doigt les inégalités territoriales. Des départements sont ainsi défavorisés comme la Seine-Saint-Denis où 56 % des enseignants ont moins de cinq ans d’ancienneté. Les plus jeunes et les moins expérimentés sont envoyés dans les collèges REP et REP+(3). Du fait de conditions de travail difficiles, le taux d’absentéisme y est supérieur comparativement aux établissements hors REP et à la moyenne nationale. La tendance y est plus forte que dans d’autres départements, soit pour les démissions, soit pour obtenir une affectation ailleurs. L’inégalité la plus désespérante et catastrophique est que le recrutement par les concours s’établit à partir de la note de 4/20, car il faut bien engager des personnes alors qu’ailleurs il s’effectue à partir de la note de 12/20 comme dans l’Académie de Rennes.

Conclusions accablantes pour les politiques gouvernementales successives

  1. La désaffection par le manque de moyens pour combattre les inégalités

La France dépense moins qu’il y a vingt ans pour l’Éducation nationale qui fait figure de parent pauvre par rapport aux autres pays voisins. Et surtout, donne moins à ceux qui en ont le plus besoin. Ainsi, les 10 % des élèves des catégories les plus aisées reçoivent trois fois plus durant tout leur parcours scolaire que les 50 % des élèves issus des catégories les plus modestes. Ainsi, il est plus donné à ceux qui déjà plus par la naissance, la famille, l’entourage, le milieu.

Le rapport PISA l’indique clairement, la France se situe au top du top de la plus grande variation de performances en mathématique expliquée par le statut économique, à savoir dans 21,5 % des cas quand la Norvège l’explique dans 9,6 % des cas seulement, le Royaume-Uni 11 %, l’Allemagne 18,7 % proche de notre pays, les USA 14,4 %.

  1. La désaffection par les causes spirituelles

Bref, la France fait figure de championne de l’inégalité des chances, de la reproduction des inégalités voire du creusement de ces inégalités sociales de départ. Nous sommes le pays de l’injustice sociale transformée en injustice scolaire.

Ceci explique en partie les démissions et le défaut de vocation pour l’enseignement. En effet, tout est fait pour que le système fonctionne à rebours de la conviction républicaine et humaniste, de l’envie d’égalité des chances qui animent tout individu tenté par ce métier. Les causes matérielles, le manque de moyen, le défaut de reconnaissance au même titre que les causes spirituelles expliquent la désaffection.

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Organisation de coopération et de développement économique, 38 pays membres en 2021.
2 Accompagnants des élèves en situation de handicap.
3 Établissements des réseaux d’éducation prioritaire, REP et REP+.


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    vendredi 19 avril 2024

    Communiqué de presse 26ème MANIFESTATION POUR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT A GAZA

    Communiqué de presse

    26ème MANIFESTATION POUR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT A GAZA
    LE LIBRE ACCES DE L’AIDE HUMANITAIRE, L’ARRET DES DEPLACEMENTS FORCES DE POPULATIONS,
    LA LIBERATION DE TOUS LES OTAGES ET PRISONNIERS, LA LEVEE IMMEDIATE DU BLOCUS,
    LA PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN A GAZA ET EN CISJORDANIE, UNE PAIX JUSTE ET DURABLE


    A Gap et Briançon ce samedi 20 avril

    A ce jour 34 000 personnes ont été tuées, et plus de 77 000 grièvement blessées à Gaza (l’équivalent de plus d’1 million et plus de 2 million en proportion de la population française) depuis l’offensive israélienne, dont plus de 100 journalistes, des centaines de médecins, secouristes, soignant.es, et
    membres des organisations humanitaires.
    Selon des experts militaires occidentaux, compte-tenu du tonnage de bombes et de la densité de population, ce serait plus de 60 000 gazaouis qui auraient été tué.es depuis le 7 octobre. 10 000 par mois.
    Bientôt, le bilan réel approcherait celui d’Hiroshima ou Nagasaki. Qui peut encore oser nier le génocide ?
    Qui peut encore oser nier le projet et l’intention génocidaire d’Israël sur les Palestiniens de Gaza ? Seuls les racistes le peuvent, et se reconnaissent dans le gouvernement fasciste israélien. Faut-il avoir perdu toute humanité pour rester indifférent, ou pire encore approuver ce qui se déroule depuis 6 mois à Gaza et en Cisjordanie ?
    En attaquant le consulat d’Iran en Syrie le 1er avril, le gouvernement israélien a délibérément provoqué l’Iran, et une escalade guerrière qui occulte opportunément la poursuite de ses massacres à Gaza, où la
    famine s’étend et décime de plus en plus de victimes. Alors que le soutien des gouvernements occidentaux à Israël commençait à s’effriter sous la pression des mobilisations internationales et de l’évidence du génocide, cette provocation irresponsable a une fois de plus obtenu leur approbation de fait, à commencer par les Etats-Unis, la Royaume Uni, l’Allemagne et la France : Biden a réaffirmé son soutien « inébranlable » et tous ont apporté leur concours à Israël pour se défendre de la réplique de l’Iran.
    Preuve que sans les pays occidentaux, Israël ne pourrait pas se protéger « à 99% » et se permettre toutes ses provocations et tous ses crimes. Preuve que les pays occidentaux en sont complices. Preuve qu’ils ont tout pouvoir pour agir et contraindre Israël à cesser ses agressions, ses crimes génocidaires, son occupation de la Cisjordanie et la colonisation de la Palestine, ce qu’exigent les mobilisations dans le monde entier, ce que nous exigeons à Gap et Briançon depuis 6 mois. Preuve qu’il ne tient qu’aux Etats-
    Unis, qu’à Biden, de décider de mettre fin en quelques heures aux bombardements de Gaza, au lieu d’user une fois de plus de son veto à l’ONU contre la Palestine, pour permettre à Israël de continuer. Preuve que des sanctions effectives contre Israël, en cessant tout soutien, seraient efficaces pour imposer une paix juste et durable. Preuve que les gouvernements occidentaux dits démocratiques n’écoutent pas plus leurs peuples que le gouvernement Nétanyahou n’écoute et ne respecte le sien.
    Ce samedi 20 avril à 11h, le collectif appelle encore et toujours à se rassembler et manifester pour la 26ème semaine consécutive, à Gap place Nelson Mandela, à Briançon place de l’Europe, pour dire haut et fort

    STOP AU GENOCIDE ! STOP A L’ESCALADE GUERRIERE de NETANYAHOU !

    ASSEZ DE DISCOURS ! DES ACTES !
    USA et UE COMPLICES !


    Le Collectif 05 pour une Paix Juste et Durable en Palestine rassemble localement : l’AFPS 05 (Association
    France Palestine Solidarité), Attac 05, les Gilets Jaunes 05, la Libre Pensée 05, Solidaires 05, LFI 05,
    Ensemble! 05, NPA 05, EE-LV 05, PCF 05, Mouvement de la Paix 05, la LDH 05, Sden-CGT 05

    Contact presse : Jean-Paul LEROUX (06 81 30 83 68)
    Alain CREVEAU (06 07 97 44 94)

    jeudi 18 avril 2024

    Breve : Amnesty se fait l’avocat du Polisario auprès du gouvernement espagnol

    Publié Le 14/03/2024 à 18h10
    DR La secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a rencontré, lundi à Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. La question du Sahara était inscrite au menu des entretiens entre les deux parties. Mme. Callamard a demandé au gouvernement espagnol de promouvoir «activement auprès des autorités marocaines le respect des droits humains au Sahara occidental», rapportent des médias ibériques.

    La secrétaire générale d'AI a également plaidé auprès du chef de la diplomatie espagnole de contribuer à «l'abrogation des lois (marocaines, ndlr) qui pénalisent les activités liées à l'exercice pacifique du droit à la liberté d'expression, l'autorisation de l'enregistrement des organisations indépendantes dans le registre officiel et la fin de l'intimidation des militants et des défenseurs des droits humains».

    Agnès Callamard a demandé aussi au gouvernement espagnol de défendre aux Nations unies l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara. A Madrid, elle a par ailleurs rencontré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, et la ministre du Travail, Yolanda Diaz.

    Suivre   Amnesty, Espagne, Sahara occidental




     

    mercredi 17 avril 2024

    13 avril à partir de 10 h. vente de produits palestiniens et libanais devant la boutique E'changeons le Monde, et dans la boutique

    15 sur 31 497

    Samedi 13 avril à partir de 10 h. Mobilisons-nous pour la Palestine et le Liban !

    Boîte de réception

    E'LM via gmail.mcsv.net 

    7 avr. 2024 16:09 (il y a 16 heures)


    À mariejof05

     

    Mobilisons-nous pour la Palestine et le Liban !

    Pour une paix juste et durable

    Acheter des produits et de l'artisanat,
    c'est aussi soutenir les artisans et les producteurs.


    Le samedi 13 avril à partir de 10 h.

    vente de produits palestiniens et libanais

     



    Agir ensemble pour un commerce équitable
    E'changeons le Monde
    Un commerce pas comme les autres
    17 rue Jean Eymar  - GAP