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dimanche 24 novembre 2019

Quand les jeunes Marocains rêvent de changer le monde

nfo


Des enfants lâchent des ballons à Marrakech, au Maroc, le 20 novembre 2019
Des enfants lâchent des ballons à Marrakech, au Maroc, le 20 novembre 2019
afp.com - FADEL SENNA


FatimaZarha souhaite "un monde qui respecte les différences", Yasmina plaide pour une "médecine gratuite", Meryem veut "mettre fin aux mariages précoces", Taha veut aider les migrants...
Des dizaines de jeunes Marocains réunis en Parlement des enfants partagent leurs rêves d'avenir, cette semaine à Marrakech, lors d'un congrès de trois jours organisé pour le trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l'Enfant.
Parmi les plus jeunes, Aya, 11 ans, pense avant tout aux enfants, comme elle: "à la maison, il faut de l'amour et de la tendresse, à l'extérieur, il faut que l'Etat prévoit des terrains de sports, des maisons de jeunes, pour que les enfants puissent exercer leurs talents sportifs artistiques et culturels", assène cette enfant qui vit à Ouezzane, une bourgade rurale du nord, dans une région particulièrement sous équipée du Maroc.
"L'école et l'action éducative, c'est la porte que l'on doit emprunter pour prendre la voie du développement car l'enfant d'aujourd'hui est l'homme de demain", dit cette élève qui se voit médecin, quand elle sera grande.
Aya a rejoint à Marrakech des jeunes venus de tout le Maroc pour participer au forum annuel organisé par l'Observatoire national des droits de l'enfant.
- "Sentiment d'injustice" -
La situation de la jeunesse est devenue une question prioritaire au Maroc, alors que de nombreux jeunes Marocains risquent régulièrement leur vie pour rallier l'Europe en quête d'un avenir meilleur. 

jeudi 11 juillet 2019

Ce n'est pas de l'humour ! Hirak du Rif: Un premier rapport officiel (controversé !)

















Le délégué interministériel aux droits de l’Homme Ahmed Chaouqui Benyoub a rendu public le 4 juillet son premier rapport sur “les évènements d’Al Hoceima”. Un document faisant la part belle à la “main tendue” du gouvernement et aux “efforts” des forces de l’ordre, qui a été rejeté en bloc par les détenus rifains et la société civile.

Par







La nation marocaine avec ses émanations que sont l’État et la société n’a guère tourné le dos aux évènements d’Al-Hoceima, mais a fait montre d’une attitude plutôt positive”. Ces propos, prononcés par le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Ahmed Chaouqui Benyoub, le 4 juillet au forum de la MAP, donnaient déjà un premier aperçu de la tonalité du premier rapport de son mandat. Présenté comme le “premier du genre élaboré par une instance gouvernementale” sur la question, le document de soixante pages revient sur “les évènements d’Al Hoceima” plus de deux ans après les premières arrestations des activistes du Hirak du Rif.
Lors de la présentation du travail réalisé sous sa supervision, Ahmed Chaoqui Benyoub a tenu à saluer la “main tendue de l’Exécutif” sans pour autant faire mention des accusations de séparatisme émises à l’encontre des militants du Hirak par les partis de la majorité. “Les 17 visites ministérielles effectuées sur place ont illustré, en dépit de la réaction peu favorable des activistes, la logique de la main tendue de l’Exécutif et sa détermination à assumer pleinement ses rôles”, écrit le délégué interministériel aux droits de l’Homme dans son rapport.
Le travail de celui qui occupait alors la fonction de wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Yacoubi, est également salué dans ce rapport. Ce dernier a “effectué des visites sur le terrain […] Mais cela n’avait rien donné en raison de la difficulté à engager un dialogue avec un porte-parole des habitants d’Al Hoceima”.

 “Aucune violation des droits de l’Homme”

Toujours dans le rapport – élaboré par “deux jeunes de la génération du mouvement 20 février et deux cadres de la justice transitionnelle”, comme il l’a expliqué durant son passage dans l’émission Confidences de presse le 7 juillet – le délégué interministériel aux droits de l’Homme loue “les efforts déployés par les forces de l’ordre” qui ont “su préserver l’ordre public malgré les actes violents commis par les manifestants”. Il réfute ainsi “toutes les accusations émises à l’encontre des forces de l’ordre concernant la violation des droits de l’Homme dans la région pendant la période de tension”.
“Je ne suis pas membre du gouvernement, mais je suis du côté du gouvernement, des forces de l’ordre et du parquet dans le cadre de la coordination institutionnelle”, a encore expliqué Ahmed Chaouqui Benyoub sur le plateau de 2M.
Il soutient notamment “qu’aucune balle n’a été utilisée lors des manifestations dans la région, quel que soit le degré de tension qu’il a pu y avoir puisque les forces de l’ordre ne disposent pas de balles”. Le seul cas de violence observé, dit-il, est celui du “moment de l’arrestation de Nasser Zefzafi, le leader du Hirak du Rif, lorsqu’il a interrompu la prière du vendredi 26 mai, ce qui représente une violation flagrante du caractère sacré de la mosquée et la perturbation de la pratique du culte”.

Vers un nouveau rapport du CNDH ?

Le rapport, qui énumère les revendications des militants du Hirak et les réponses des départements gouvernementaux, revient sur le procès de Casablanca indiquant que celui-ci offrait “les garanties d’une justice équitable”.
 Interpellé par les journalistes de l’émission Confidences de presse, Ahmed Chaouqui Benyoub affirme “n’avoir présenté que la réponse de la Cour concernant les garanties d’une justice équitable”. Également interpellé sur les accusations de tortures émises par les militants du Hirak, le responsable a renvoyé la balle à l’Instance nationale de prévention contre la torture.

mardi 15 mai 2018

A la sortie de la réunion du PE, embarras de El yazami mis et annonce de Antonio Panzeri

Rachid Oufkir a partagé une publication.

M. El Yazami mis dans l'embarras, dans une acrobatie politique connue et reconnue, il assène que :

- la CNDH n'est pas une organisation officielle.
- La CNDH est une organisation professionnelle qui ne fait qu'observer, constater et n'intervient qu'à la fin de la procédure pour écrire des rapports
M.EL Yazami esquive les questions en disant à ceux qui tentent de le questionner : "vous avez déjà votre point de vue" et les culpabilise en inversant les choses, toute honte bue "vous ne voulez pas discuter ! " et comme un responsable bienveillant, pour rassurer l'un d'entre eux : "Vous avez le droit d'être militant !!!"
M. EL yazami, sort des documents et les distribue aux militants pour convaincre du professionnalisme de la CNDH et de le dédouaner de toute responsabilité dans la situation dans le RIF.
"Parlez aux parents des détenus pour s'en convaincre, ils vous parleront du travail du CNDH"

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Antonio Panzeri, président de la sous-commission des droits de l'Homme au Parlement européen, a annoncé que :
 
- La sous-commission des droits de l'Homme va rédiger une lettre destinée aux autorités marocaines dans laquelle elle évoquera les violations des droits humains notamment le Rif et le Sahara Occidental
- Au cours du deuxième semestre 2018, la sous commission compte organiser une rencontre avec les ONGs autour de la problématique des droits humains au Maroc "pour que la discussion soit équilibrée et approfondie"
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samedi 18 novembre 2017

Les familles des détenus du Hirak privées d'autocar

Les familles des détenus du Hirak privées d'autocar

Le CNDH ne mettra plus à disposition des familles des détenus du Hirak le car qui les transportait d'Al Hoceima jusqu'à la prison d'Oukacha. Une décision jugée "injuste"par le comité de soutien.

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a décidé de suspendre les navettes qui assuraient chaque semaine le transport des familles des détenus du Hirak depuis Al Hoceima pour la prison d'Oukacha à Casablanca.
Le CNDH a annoncé sa décision dans une lettre datée au 16 novembre et adressée à Farid El Hamdioui et Mohammed Ahemjik, membres du comité de soutien aux familles des détenus. "Il a été noté que le CNDH ne recevait pas la liste des voyageurs dans les délais convenus. De plus, le car transporte des personnes qui ne sont pas concernées par les visites et n'ont aucun lien de parenté avec les détenus", écrit le président du conseil Driss El Yazami dans cette lettre dont Telquel.ma détient copie. "Les responsables du CNDH en charge du suivi du dossier ont alerté à plusieurs reprises sur les remarques précitées", poursuit le document.
Farid El Hamdioui se dit "étonné" de cette décision. "Nous avons toujours délivré la liste des voyageurs à temps. Une liste que l'administration des prisons, le CNDH et le CRDH valident avant chaque voyage. Maintenant, il est vrai que depuis le début des procès, on a accusé du retard à délivrer la liste deux ou trois fois, car certaines familles tardaient à confirmer leur déplacement", nous explique-t-il.
Interrogé sur la présence de personnes n'ayant aucun lien de parenté avec les détenus à bord du bus du CNDH, Farid El Hamdioui répond que "les quelques rares personnes qui n'ont pas de lien avec les familles et qui ont pu faire le voyage présentaient des procurations".
"Les arguments du CNDH pour nous priver de ce car sont injustes et sans consistance. Faire le voyage d'Al Hoceima à la prison de Casablanca n'est pas une partie de plaisir. On ne fait pas le déplacement pour jouer aux touristes. On prend la route mardi soir et après les visites du mercredi, on rebrousse chemin, c'est un voyage pénible", nous confie le membre du comité de soutien aux familles des détenus du mouvement de contestation dans le rif. Ce dernier a d'ailleurs envoyé le 17 novembre une réponse au CNDH.
À Oukacha, les choses ont commencé à  changer aussi selon Farid El Hamdioui. Lors de sa dernière visite le 15 novembre, ses détenus se plaignent de la qualité de leur alimentation, mais aussi des retards accusés par la livraison de produits qu'ils achètent au sein de la prison, rapporte-t-il. "Cela fait 3 semaines que l'administration de la prison interdit les paniers que les familles apportent à leurs enfants", précise El Hamdioui.
La décision de la suspension du car n'est toutefois pas définitivement close. Driss El Yazami propose une réunion le 21 novembre pour la discuter avec les membres du comité. Les familles des détenus devront se débrouiller en attendant qu'une solution soit trouvée.

samedi 8 juillet 2017

Rif : les sécuritaires déclarent la guerre à Driss El Yazami

 Même le CNDH ami du palais est sommé de se taire !

Par Ali Amar, 4/7/2017

Répression policière et discours sur les droits de l’Homme ne peuvent plus cohabiter à l’aune des événements qui agitent Al Hoceima et sa région depuis des mois. Cet attelage impossible a montré encore une fois ses limites avec la fuite organisée des extraits d’un rapport accusateur du CNDH destiné à la Justice, provoquant une réplique furieuse de la frange sécuritaire du régime !
La charge est d’une violence inouïe et elle émane de Barlamane, un site de propagande acquis aux sécuritaires. Son article au canon intitulé « Qui aiguillonne le Conseil d’El Yazami pour attiser les événements d’Al Hoceima après l’accalmie ? », accuse sans fards le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) d’être un instrument de « parties dans le Rif qui refusent un retour au calme

vendredi 30 juin 2017

Cas de torture à Al Hoceima : Le CNDH a remis deux rapports au ministère de la Justice



SuivreCas de torture à Al Hoceima : Le CNDH a remis deux rapports au ministère de la Justice 

 

 

Driss El Yazami, président du CNDH / DR
 
Le ministère de la Justice a reçu hier deux rapports rédigés par deux médecins légistes chargés par le CNDH d’examiner 35 détenus du «Hirak», indique le site Medias24.
Les observations des deux médecins sont encore confidentielles. C'est désormais au département de Mohamed Aujjar que revient d’ordonner des enquêtes ou de classer les deux rapports.
Hier soir, le chef du gouvernement s’est engagé à «enquêter sur tout abus», et à se conformer aux orientations royales pour garantir des «procès équitables, enquêter sur toute torture présumée et de mener l’expertise médicale nécessaire conformément aux règles juridiques universellement reconnues».

La rédaction
Journaliste Yabiladi.com
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