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Accidents de la route : l’Afrique en tête des décès mondiaux
L’Afrique enregistre le taux le plus élevé de mortalité routière au monde, avec 19,6 décès pour 100.000 habitants, selon un rapport de l’OMS. Bien que 22 pays africains aient réduit les décès depuis 2010, le continent subit encore 24% des décès routiers mondiaux. Les plus touchés sont les hommes, les 18-59 ans et les usagers vulnérables, notamment les piétons (31%) et les motards (17,5%).
Paris-Genève,
2 juin 2017 – L’Observatoire pour la protection des défenseurs des
droits de l’Homme (un partenariat FIDH-OMCT) dénonce une nouvelle
violation du droit à un procès équitable, alors que le procès de Maâti
Monjib, Hicham Mansouri, Hisham Almiraat, Mohammed Essabr, Abdessamad
Ait Aicha, Rachid Tarik et Maria Moukrim est reporté pour la septième
fois consécutive.
Le 24 mai 2017 après une audience de deux minutes, la justice marocaine a de nouveau reporté le procès de M. Maâti Monjib,
historien, journaliste et président de l’association « Freedom Now »
pour la liberté d’expression au Maroc et ancien président du Centre Ibn
Rochd d’études et de communication, M. Hisham Almiraat, président de l’Association des droits numériques (ADN), M. Hicham Mansouri, chargé de projet à l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI), M. Mohamed Essabr, président de l’Association marocaine d’éducation de la jeunesse (AMEJ), M. Abdessamad Ait Aicha, ancien coordinateur du projet de formation du Centre Ibn Rochd, journaliste et membre de l’AMJI, M. Rachid Tarik et Mme Maria Moukrim,
respectivement président et ancienne présidente de l’AMJI, au motif que
deux des prévenus n’ont pas reçu leurs convocations. La prochaine
audience aura lieu le 11 octobre 2017.
« Ce nouveau report d’audience est une violation du droit à
un procès équitable des sept défenseurs et des garanties nécessaires à
la défense, voire une forme de pression morale. En maintenant cette
pression, les autorités cherchent à isoler et à décourager les prévenus
qui n’ont pas l’opportunité de se défendre au cours d’un procès public
et contradictoire » a déclaré Hafidha Chekir, Vice-Présidente de la FIDH.
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