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samedi 26 août 2017

Complot contre la sécurité intérieure, c'est l'un des chefs d'accusation retenu contre Nasser Zefzafi et ses camarades.

Vous l'aurez compris, en plus des charges accessoires imaginées comme participation à une manifestation interdite ou encore coups et blessures sur agents dans l'exercice de leurs fonctions ou refus d'obtempérer, le pouvoir charge la barque, afin de condamner les militants à de très lourdes peines, voire la perpétuité.
Le but de l'exercice étant d'intimider, voire terroriser ceux de nos compatriotes qui refusent de baisser les bras face à l'injustice.
Mais il y a fort à parier que le parquet en agissant ainsi, prépare sur un plateau d'argent, l'occasion pour le prédateur suprême, une occasion de parfaire son image de sauveur de la nation, grâce au droit de grâce dont il ne manquera certainement pas de faire usage. La paix sociale, pensent-"ils", serait à ce prix, oubliant l'essentiel, l'instauration d'une véritable démocratie.
N'allez surtout pas imaginer que de telles idées, tout comme celles liées au répertoire répressif, sont nées dans l'esprit des dirigeants actuels. Ces derniers n'ont fait que puiser dans l'arsenal du machiavélisme mis en place par Hassan II: frapper fort, emprisonner, torturer, puis pardonner !
Et avec ça ils pensent pouvoir encore nous endormir !

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