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Crise du bétail : le Maroc se tourne vers l’Australie
Le Maroc prévoit d’importer jusqu’à 100.000 moutons vivants d’Australie chaque année, une priorité urgente avant l’Aïd Al-Adha. Cette décision vise à compenser la forte baisse du cheptel national due à la sécheresse. Les experts critiquent l’échec du plan “Maroc Vert”, accusé d’avoir aggravé la crise de l’élevage. Ils dénoncent aussi le manque de soutien aux éleveurs locaux, la spéculation et la priorité donnée aux cultures d’exportation au détriment de la sécurité alimentaire nationale.

vendredi 21 février 2025

Quels sont les nouveaux prix des fruits, légumes et viandes ?

Mbaye Gueye, lebrief.ma, 20/2/2025

Quels sont les nouveaux prix des fruits, légumes et viandes ?

Une hausse notable pour certains fruits
La viande toujours un luxe pour certains ménages

Les ménages marocains font face à une inflation des prix des produits de base, notamment des légumes, des fruits et de la viande. La forte demande et la hausse des coûts de production compliquent l’accès à ces denrées, rendant l’approvisionnement plus difficile, surtout à l’approche du Ramadan. Détails.

Les ménages marocains devront sortir leurs calculettes pour pouvoir s’approvisionner correctement car chaque sou va compter à l’approche du ramadan, si on fie à Casablanca Prestation. Une inflation des denrées de base a été observée. Il s’agit de produits tels que les légumes, fruits, et viandes, qui touchent les producteurs et les consommateurs.

Ainsi, pour s’offrir un kilo de tomates durant cette semaine, le consommateur devra débourser entre 4,00 et 8,00 DH. Ce niveau tarifaire peut s’expliquer par la forte demande des marchés locaux et internationaux, ainsi qu’une possible baisse de production due à des conditions climatiques défavorables. Les oignons varient eux entre 3,50 et 6,00 DH/kg mais leur prix pourrait augmenter avec la fin de la saison de récolte.

Quant aux pommes de terre, elles varient entre 1,80 et 3,30 DH/kg et demeurent parmi les produits les plus accessibles, reflétant une production stable. Le prix des carottes oscille entre 1,50 et 2,80 DH/kg. Elles restent compétitives grâce à une bonne production nationale. Les courgettes et aubergines, avec des prix allant de 3,50 à 5,50 DH/kg, maintiennent des niveaux intermédiaires en raison d’une demande modérée.

En ce qui concerne le chou-fleur et la laitue, ils affichent des prix bas, entre 0,90 et 1,80 DH/kg, témoignant d’une offre abondante et d’une production en plein essor.

Le marché des fruits n’a pas été épargné. Il a subi une grande volatilité des prix comme en témoigne l’avocat, un fruit de plus en plus prisé dans les foyers marocains. Son prix oscille entre 13,00 et 22,00 DH/kg, il reste un produit haut de gamme, porté par une forte demande sur le marché international.

Les bananes locales se vendent entre 10,00 et 11,00 DH/kg, tandis que les bananes importées atteignent 18,00 DH/kg, un écart dû aux coûts d’importation et aux taxes douanières. Les oranges, quant à elles, voient leur prix varier de 9,00 à 18,00 DH/kg, ce qui reflète une demande soutenue sur les marchés national et international. Du coté des pommes, son prix est compris dans une fourchette de 11,00 à 23,00 DH/kg, elles représentent un segment coûteux, notamment en raison des variétés importées et des frais de stockage élevés.

Le marché de gros de Casablanca indique que les prix des viandes bovine et ovine sont aussi touchés. Selon Casablanca prestations, les prix des viandes rouges restent élevés, influencés par le coût des aliments pour bétail et les fluctuations de l’offre. La viande bovine varie entre 75 et 89 DH/kg. Cette stabilité relative est due à une offre suffisante mais sous pression face à l’inflation des coûts de production. La viande ovine oscille entre 115 DH/kg et 122 DH/kg, demeurant un produit de luxe en raison des cycles d’élevage et de la disponibilité des aliments pour bétail.

Les prix des viandes sont principalement impactés par le coût des matières premières utilisées pour l’élevage, telles que les céréales et le fourrage, dont les prix ont connu une hausse ces derniers mois. L’augmentation du prix du carburant et des coûts de transport contribue à renchérir le coût final pour le consommateur.

L’approche du Ramadan pourrait entraîner une pression supplémentaire sur les prix, en raison d’une demande accrue. Ce qui va constituer une menace pour les ménages à faible revenu, pour qui l’achat de viande devient un luxe.




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