Communiqué de la fédération des Hautes-Alpes du Parti
communiste français
Depuis plusieurs
mois, des personnes
migrantes trouvent refuge dans notre département. Leur arrivée
dans les
Hautes-Alpes fait suite à de longs parcours aux cours desquels
elles font face
à de nombreuses difficultés (marches, traversées, famine,
rackets, violence,
…). De nombreux habitants du département font preuve d’une
grande générosité à
leur égard, notamment des associations et des élus. Des
militants du PCF sont
engagés dans ces actions. Ils se félicitent de ces engagements
humains et encouragent
tous ceux qui le peuvent à contribuer à la grande chaîne de
solidarité qui se
tissent dans tout le département.
L’arrivée de migrants
interpelle
chacun sur les responsabilités de cette situation, et
nécessite des réponses
politiques qui engagent les institutions locales mais aussi
nationale. En
effet, l’engagement de la France sur quatre terrains de
guerres - extérieurs à
notre territoire -, n’est pas étranger aux déplacements forcés
de plusieurs
millions de personnes actuellement dans le monde. Le
traitement strictement
militaire des crises comme au Mali ou en Libye a produit une
déstabilisation
sociale d’un grand nombre de pays africains sur lesquels
prospèrents des groupes
qui utilisent la terreur comme arme politique. Les premières
victimes en sont
les populations locales, qui souvent n’ont pas d’autres
solutions que de migrer
pour leur survie. Les politiques coloniales qui ont empêché le
développement
local prouvent là leur réalité durablement criminelle.
Dans ce contexte, la situation des migrants mineurs est particulièrement préoccupante. En France, la responsabilité de leur protection incombe au conseil départemental. Ces jeunes sont à protéger des réseaux mafieux, du proxénétisme, … Même si cette situation est exceptionnelle et inhabituelle pour les élus départementaux, la fédération des Hautes-Alpes du Parti communiste français regrette la manière dont elle est traitée. Dans un contexte comme celui de cet été, c’est la main tendue à toutes les bonnes volontés qui devrait être la ligne de conduite. Ainsi, le PCF refuse que les personnels du Conseil départemental, les bénévoles associatifs, et les mineurs non-accompagnés soient instrumentalisés et mis en opposition. Etre un responsable politique, c’est apaiser les conflits pour les gérer dans l’intérêt de tous.
Dans ce contexte, la situation des migrants mineurs est particulièrement préoccupante. En France, la responsabilité de leur protection incombe au conseil départemental. Ces jeunes sont à protéger des réseaux mafieux, du proxénétisme, … Même si cette situation est exceptionnelle et inhabituelle pour les élus départementaux, la fédération des Hautes-Alpes du Parti communiste français regrette la manière dont elle est traitée. Dans un contexte comme celui de cet été, c’est la main tendue à toutes les bonnes volontés qui devrait être la ligne de conduite. Ainsi, le PCF refuse que les personnels du Conseil départemental, les bénévoles associatifs, et les mineurs non-accompagnés soient instrumentalisés et mis en opposition. Etre un responsable politique, c’est apaiser les conflits pour les gérer dans l’intérêt de tous.
Suite aux nombreuses
actions dignes et
responsables, le Président du Conseil départemental a annoncé
un certain nombre
de mesures. Nous nous félicitons du choix de renforcer les
services
départementaux concernés, et de la décision d’ouvrir un centre
d’hébergement.
Nous nous interrogeons sur le choix du lycée agricole qui
devra accueillir ces
propres élèves internes d’ici quelques jours, mais nous
espérons que ce temps
sera mis à profit pour une solution pérenne, comme le foyer
Bellevue maintenant
inoccupé.
Les
collectivités locales et les associations ne peuvent pas,
seules, faire face à
ces besoins de solidarité. Aussi, l’État et l’Union européenne
doivent prendre leurs
responsabilités en mettant en œuvre une réelle politique
d’accueil,
respectueuse des êtres humains, et en abondant les finances
des collectivités et
des associations qui sont en première ligne pour répondre aux
urgences. Ainsi,
le PCF 05 attend de Monsieur le Préfet et de Mesdames et
monsieur les
parlementaires qu’ils agissent auprès de l’État et de l’Union
européenne pour
débloquer les fonds nécessaires à un accueil digne et une
prise en charge
pérenne, en partenariat avec les acteurs concernés.
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