“Les premiers violents, les provocateurs, c’est vous !” L’Abbé Pierre en colère...
Dénonçant la violence des milliardaires qui
se donnent bonne conscience, ce jour-là, le fondateur d'Emmaüs n'a pas
caché son immense colère.
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Il est des discours puissants qui ne vieillissent jamais. Des
discours forts et percutants qu’il vaudrait mieux réécouter pour ne pas
oublier. Celui-ci, incontestablement, en fait partie. Prononcé par
L’Abbé Pierre un jour de grande colère, il dénonce avec panache et
passion cette poignée d’ultra-riches qui s’accaparent toutes les
richesses tandis que des populations entières crèvent de faim. Des mots
intenses et électrisants qui, malheureusement, n’ont pas pris une ride.
L’Abbé Pierre n’est plus là pour crier, mais son message résonne encore, plus fort que jamais. À l’image des richesses, certaines colères devraient être mieux partagées.
Pour aller plus loin, lire La Violence des riches, disponible notamment chez les Librairies Indépendantes, sur Amazon ou à la Fnac.
« Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides, et qui ayant tout disent avec une bonne figure « Nous qui avons tout, nous sommes pour la paix ! », je sais ce que je dois leur crier à ceux-là : les premiers violents, les provocateurs, c’est vous !Le même discours, à la virgule près, pourrait de nouveau être prononcé aujourd’hui. Car, plus le temps passe, plus il dit vrai. Rappelons notamment que, en 2017, 82% de la richesse produite s’est retrouvée « dans les poches des plus riches de la planète qui représentent 1% de la population ». (Source : Le Figaro)
Quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients, au regard de Dieu, que n’en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir.
Mais nous ne trompons pas, il n’y a pas de violence qu’avec des armes, il y a des situations de violences.
Il y a tel et tel peuple du monde que je connais très bien, où j’ai été tant de fois et où il n’y a plus aucune espérance pour la foule des plus petits. Aucune espérance d’apprendre à vivre. Et j’avais crié, vous les riches – il y a des riches qui sont honnêtement riches – vous avez le devoir de dépenser.
Ceux qui stockeraient dans des coffres de banque de l’or, des bijoux, qui les accumuleraient comme un trésor. Car la fortune dans les temps d’épreuve doit être partagée, venant au secours en créant des entreprises viables pour donner de l’emploi et du salaire. »
L’Abbé Pierre n’est plus là pour crier, mais son message résonne encore, plus fort que jamais. À l’image des richesses, certaines colères devraient être mieux partagées.
Pour aller plus loin, lire La Violence des riches, disponible notamment chez les Librairies Indépendantes, sur Amazon ou à la Fnac.
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