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jeudi 12 mars 2020

Les images de femmes malmenées par les forces de l'ordre lors d'une marche féministe à Paris font scandale.




POLITIQUE
08/03/2020

Le préfet Lallement sous pression après les "violences inadmissibles" à la marche des femmes”



Pression maximale sur le Préfet Lallement après les violences policières à...
POOL New / Reuters




Pression maximale sur le Préfet Lallement après les violences policières à la marche des femmes.
POLITIQUE - Il n’aura fallu que quelques heures pour passer de la théorie à la pratique. Samedi 7 mars dans la soirée, plusieurs centaines de féministes réunies aux abords de la place de la République à Paris ont été violemment chargées, traînées, violentées par des forces de l’ordre. Quelques heures auparavant, Mediapart publiait une longue enquête dans laquelle certains responsables de gendarmerie s’émeuvent des pratiques du patron du maintien de l’ordre dans la capitale: Didier Lallement.
Un nom qui n’est plus inconnu aux yeux du grand public. L’homme, choisi par Emmanuel Macron pendant que Paris était secouée par les manifestations de gilets jaunes, a depuis été au centre de beaucoup de polémiques. Et sa responsabilité souvent mise en cause, malgré le soutien indéfectible de Christophe Castaner pour qui “il n’y a pas de problème Lallement”.
“Pas de problème”? Les écologistes, la gauche, les manifestants, les gendarmes et désormais les féministes pensent le contraire. Ou dénoncent du moins les nouvelles pratiques de la police parisienne, avec comme dernier épisode en date: une manifestation féministe brutalement interrompue dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars.

Pression maximale...

Les images diffusées sur les réseaux sociaux  montrent des femmes poussées, matraquées, tirées par les cheveux par des hommes... à la veille de la journée internationale des droits des femmes, marquée ces dernières années par la lutte contre les violences sexistes.

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