Le préfet Lallement sous pression après les "violences inadmissibles" à la marche des femmes
Le préfet Lallement sous pression après les "violences inadmissibles" à la marche des femmes”
POOL New / Reuters |
POLITIQUE
- Il n’aura fallu que quelques heures pour passer de la théorie à la
pratique. Samedi 7 mars dans la soirée, plusieurs centaines de
féministes réunies aux abords de la place de la République à Paris ont
été violemment chargées, traînées, violentées par des forces de l’ordre. Quelques heures auparavant, Mediapart
publiait une longue enquête dans laquelle certains responsables de
gendarmerie s’émeuvent des pratiques du patron du maintien de l’ordre
dans la capitale: Didier Lallement.
Un
nom qui n’est plus inconnu aux yeux du grand public. L’homme, choisi
par Emmanuel Macron pendant que Paris était secouée par les
manifestations de gilets jaunes,
a depuis été au centre de beaucoup de polémiques. Et sa responsabilité
souvent mise en cause, malgré le soutien indéfectible de Christophe
Castaner pour qui “il n’y a pas de problème Lallement”.
“Pas de
problème”? Les écologistes, la gauche, les manifestants, les gendarmes
et désormais les féministes pensent le contraire. Ou dénoncent du moins
les nouvelles pratiques de la police parisienne, avec comme dernier
épisode en date: une manifestation féministe brutalement interrompue
dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars.
Pression maximale...
Les images diffusées sur les réseaux sociaux
montrent des femmes poussées, matraquées, tirées par les cheveux par
des hommes... à la veille de la journée internationale des droits des
femmes, marquée ces dernières années par la lutte contre les violences
sexistes.
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