Le Conseil des droits de l'Homme appelé à agir
Un appel à l'adresse du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a été lancé pour envoyer des commissions d'enquête dans les territoires occupés du Sahara occidental et d'agir devant les graves violations commises par le régime d'occupation marocain contre la population civile sahraouie, lors d'une rencontre organisée à Genève par le «Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental» (GGSSO).Ainsi, cette rencontre a connu l'intervention du Chargé d'affaires de Timor-Leste, Francesco Dionitio Fernandez, qui assure la présidence du Groupe, le ministre sahraoui de l'Europe, Oubi Bouchraya, la Vice-ministre de la Justice de Namibie, Lidwina Shapwa, l'illustre militante sahraouie Aminatou Haidar, qui assure la présidence du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme, le Représentant de la Commission nationale sahraouie des Droits de l'Homme (CONASADH), Hassan Boutzegart, et le directeur général panafricain des avocats, Donald Deya. Le «Groupe de Genève de soutien au Sahara occidental» (GGSSO) est un groupe transrégional composé de 13 pays (Afrique du Sud, Algérie, Angola, Botswana, Cuba, Mozambique, Namibie, Nicaragua, Ouganda, Tanzanie, Timor Leste, Venezuela et Zimbabwe) ainsi que l'Association américaine des Juristes et la représentation du Front Polisario à Genève. L'action de ce groupe porte principalement sur les aspects liés aux droits de l'Homme et aux questions humanitaires au Sahara occidental. A cette occasion, le GGSSO a, également, renouvelé son appel au Haut-Commissaire aux droits de l'Homme pour travailler et renforcer la coopération avec le Front Polisario et mettre en œuvre un programme spécifique comme stipulé dans la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU «n 74/95» et les engagements pris par le Bureau lors du premier Sommet humanitaire mondial tenu à Istanbul en 2016.
Dans son intervention, M. Francesco Dionitio Fernandez a déclaré que «faire obstruction au référendum d'autodétermination au Sahara occidental constitue une véritable raison des violations systématiques et graves des droits de l'Homme et des violations persistantes du droit international dans ces territoires», expliquant que «le déni du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui est une violation des droits de l'Homme», selon le communiqué publié par la Conférence mondiale sur les droits de l'Homme, qui a souligné l'importance de «la mise en œuvre réelle de ce droit».
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