Par Lénaïg Bredoux
Samedi, la fin de la marche nocturne
contre les violences faites aux femmes a été violemment réprimée à
Paris. Une illustration de l’affrontement à l’œuvre entre les militantes
de la révolution féministe et les défenseurs de l’ordre établi. Entre
deux mondes.
Il y a eu la soirée des César. Il y a la soirée du 7 mars. Il y a eu
la violence de l’académie des César célébrant Roman Polanski. Il y a les
violences policières contre des manifestantes pour les droits des
femmes place de la République, à Paris. Il y a le geste d’Adèle Haenel,
le discours d’Aïssa Maïga, de Swann Arlaud. Il y a la rage et les larmes
de colère d’une nouvelle génération féministe qui aspire à ouvrir tous
les horizons des possibles. Il y a deux mondes qui se font face.
Les images des charges policières, samedi, à la fin de la marche nocturne « féministe et antiraciste », organisée (comme tous les ans) à la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, sont édifiantes.
À partir de 23 heures, on y voit les policiers charger une foule assemblée en fin de manif, sans qu’aucun heurt ne soit visible, puis en traîner certaines jusque dans le métro.
Les images des charges policières, samedi, à la fin de la marche nocturne « féministe et antiraciste », organisée (comme tous les ans) à la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, sont édifiantes.
À partir de 23 heures, on y voit les policiers charger une foule assemblée en fin de manif, sans qu’aucun heurt ne soit visible, puis en traîner certaines jusque dans le métro.
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