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lundi 9 mars 2020

Des César aux violences policières, le vieux monde résiste à la révolution féministe

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Samedi, la fin de la marche nocturne contre les violences faites aux femmes a été violemment réprimée à Paris. Une illustration de l’affrontement à l’œuvre entre les militantes de la révolution féministe et les défenseurs de l’ordre établi. Entre deux mondes.

Il y a eu la soirée des César. Il y a la soirée du 7 mars. Il y a eu la violence de l’académie des César célébrant Roman Polanski. Il y a les violences policières contre des manifestantes pour les droits des femmes place de la République, à Paris. Il y a le geste d’Adèle Haenel, le discours d’Aïssa Maïga, de Swann Arlaud. Il y a la rage et les larmes de colère d’une nouvelle génération féministe qui aspire à ouvrir tous les horizons des possibles. Il y a deux mondes qui se font face.
Les images des charges policières, samedi, à la fin de la marche nocturne « féministe et antiraciste », organisée (comme tous les ans) à la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, sont édifiantes.
À partir de 23 heures, on y voit les policiers charger une foule assemblée en fin de manif, sans qu’aucun heurt ne soit visible, puis en traîner certaines jusque dans le métro.
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