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Télégrammes

Polémique sur le prix du poisson
Lors d’une session parlementaire, le ministre de l’Agriculture, Ahmed Albouari, a provoqué des moqueries avec ses déclarations sur l’impact de la sécheresse sur la hausse des prix du poisson, reliant cela à l’effet du climat. Au lieu d’aborder les véritables causes comme les quotas de pêche, la surpêche industrielle ou l’export excessif, il a offert des explications jugées absurdes. Les députés critiquent un mépris pour l’intelligence des citoyens et une gestion défaillante. Ils réclament davantage de transparence, de réformes et de mesures pour protéger les consommateurs et renforcer la production nationale.

jeudi 19 mars 2020

Territoires sahraouis occupés : Washington dénonce la répression marocaine

A. Z.15 mars 2020

Le département d’Etat américain a noté, dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde, que l’occupant marocain a poursuivi sa répression des manifestations réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rejetant toute prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Le département d’Etat a, dans son «rapport 2019» publié mercredi soir, de nouveau réaffirmé que le statut du Sahara occidental reste à déterminer, rejetant toute prétendue souveraineté du Maroc sur ce territoire non autonome de l’ONU.
Dans son rapport, le département d’État a, à ce propos, pris soin de consacrer un chapitre au Sahara occidental séparé de celui du Maroc, car il s’agit bien d’un territoire dont le statut final reste à déterminer, maintenant ainsi sa position sur le territoire sahraoui. Il a affirmé et précisé une fois de plus que la souveraineté du territoire sahraoui reste à déterminer, sans mentionner à aucun moment la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, inscrite par l’Onu en 1963 sur la liste des territoires non autonomes, donc éligible à un processus d’autodétermination.
Le département d’Etat a confirmé dans son «rapport 2019», selon l’APS qui rapporte l’information, que les forces de sécurité marocaines avaient utilisé la force pour disperser des manifestations pacifiques au Sahara occidental occupé, où une intervention des services de sécurité pour disperser une manifestation à Laâyoune occupée en juillet 2019 a entraîné la mort d’une jeune Sahraouie et l’arrestation d’un certain nombre de manifestants pacifiques. «Amnesty International a publié des séquences vidéos et des témoignages indiquant que, le 19 juillet, les forces de sécurité ont utilisé une force excessive pour disperser les manifestants après que certains participants à un rassemblement à Laâyoune – célébrant la victoire de l’équipe algérienne de football – ont commencé à brandir le drapeau sahraoui (…). Deux véhicules des forces auxiliaires marocaines ont renversé Sabah Othman Ahmida, une professeure d’anglais», a souligné le département d’Etat américain dans son rapport.
Le rapport a abordé, également, le refus persistant des autorités de l’occupation marocaine d’autoriser les organisations sahraouies de défense des droits humains à opérer dans les territoires occupés et l’expulsion continue des observateurs et de la presse internationale de ces zones sous occupation marocaine. Au cours de 2019, les autorités de l’occupation marocaine ont expulsé 43 personnes de différentes nationalités du Sahara occidental, dont des journalistes, des avocats et des élus.
Le département d’Etat a rappelé que, selon le rapport du secrétaire général de l’ONU d’avril 2019, le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a continué à recevoir des communications d’avocats, de membres de famille des Sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik en 2010, ajoutant que plusieurs ont été soumis à la torture, à une mise à l’isolement prolongée et à d’autres mauvais traitements.
Le rapport du département d’Etat américain a appelé en outre à l’ouverture d’une enquête pour condamner les personnes impliquées dans des violations des droits de l’homme dans les zones occupées du Sahara occidental, soulignant que l’absence d’enquêtes et de poursuites contre ces personnes a contribué à l’expansion de l’impunité.

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