Equipe Media Sahara Media Team ايكيب ميديا
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Le
4 mars 2020, le Tribunal de première instance d’El Ayoun a condamné le
militant sahraoui Khattri Faraji Dadda à 20 ans de prison. Il était
accusé d’avoir mis le feu à une fourgonnette de la police marocaine à
Smara occupée en 2017.
Notre correspondant rapporte que le procureur s’est limité à formuler
des déclarations vagues et imprécises, et que les seules preuves sur
lesquelles se sont appuyées aussi bien l’accusation du procureur que la
sentence étaient le PV de la police et quelques photos de personnes
masquées attaquant une fourgonnette de la police tard dans la nuit et y
mettant le feu.
Notre correspondant ajoute que l’accusation contre ce jeune militant de 21 ans –qui déjà avait été arrêté pour des motifs politiques- vise aussi deux autres militants politiques, Ghali Zogham et Khalil Al-Boussati.
Dadda avait été arrêté le 24 décembre au siège de la police de Smara quand il essayait d’obtenir un document administratif. Il a été objet de mauvais traitements pendant sa détention, avant d’être transféré à la Prison Noire d’El Ayoun occupée.
D’après la défenseure des droits humains Enguia Boukhers, «même si cette condamnation fera l’objet d’un appel, il s’agit d’un message clair d’intimidation contre les militants politiques et des droits humains sahraouis». Boukhers a lancé appel aux Nations Unies pour qu’elles interviennent et mettent fin à ce genre de pratiques.
Notre correspondant ajoute que l’accusation contre ce jeune militant de 21 ans –qui déjà avait été arrêté pour des motifs politiques- vise aussi deux autres militants politiques, Ghali Zogham et Khalil Al-Boussati.
Dadda avait été arrêté le 24 décembre au siège de la police de Smara quand il essayait d’obtenir un document administratif. Il a été objet de mauvais traitements pendant sa détention, avant d’être transféré à la Prison Noire d’El Ayoun occupée.
D’après la défenseure des droits humains Enguia Boukhers, «même si cette condamnation fera l’objet d’un appel, il s’agit d’un message clair d’intimidation contre les militants politiques et des droits humains sahraouis». Boukhers a lancé appel aux Nations Unies pour qu’elles interviennent et mettent fin à ce genre de pratiques.
Date de parution de l'article original: 04/03/2020
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=28272
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