Salah Elayoubi, 13/7/2017
La
disparition de ce chantre de la liberté que fut Ali Idrissi-Kaytouni,
nous attriste en même temps qu'elle nous interpelle, car elle intervient
à un moment précis où le Maroc sombre, à nouveau, dans un despotisme
tout aussi brutal et aveugle qu'il le fut du temps du militantisme du
défunt poète. Comme si notre ami, fatigué de tout ça, s'était laissé
aller devant le désastre et la tragédie sans fin du Rif. Comme s'il
reconnaissait avoir définitivement perdu son combat pour la liberté.
Celui qui avait payé de quinze années de sa vie un simple poème,
racontait sa douleur de n'avoir pu enfanter à cause de l'injustice
abominable qui l'avait frappé à la fleur de l'âge !
D'autres Ali suivirent, sous la prétendue nouvelle ère, comme si ce système mafieux avait juré de s'en prendre à tous ceux qui portaient ce prénom.
Comme une piqure de rappel, cette mort prématurée réveillera peut-être les consciences et aiguillonnera ceux qui s'étaient assoupies, un moment, oubliant ou préférant oublier la véritable nature de ce régime indigne qui perpétue ses comportements criminels de pères en fils. Car les loups, disait le sage, n'enfantent jamais d'agneaux !
Adieu l'ami que je n'ai pas eu. Va en paix ! Tout finira par se payer !
D'autres Ali suivirent, sous la prétendue nouvelle ère, comme si ce système mafieux avait juré de s'en prendre à tous ceux qui portaient ce prénom.
Comme une piqure de rappel, cette mort prématurée réveillera peut-être les consciences et aiguillonnera ceux qui s'étaient assoupies, un moment, oubliant ou préférant oublier la véritable nature de ce régime indigne qui perpétue ses comportements criminels de pères en fils. Car les loups, disait le sage, n'enfantent jamais d'agneaux !
Adieu l'ami que je n'ai pas eu. Va en paix ! Tout finira par se payer !
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