Manifestation contre le gouvernement marocain, le 11 juin 2017 à Al Hoceïma ((c) Afp)
Al Hoceima (Maroc) (AFP) - 8/7/2017
C'est l'une des vieilles blessures du Rif: près d'un siècle après les bombardements chimiques du colonisateur espagnol dans le nord du Maroc, que Madrid n'a jamais officiellement reconnus, des habitants affirment en porter encore les séquelles, avec un taux de cancer élevé.
C'était en 1925, au lendemain d'une deuxième défaite de l'armée espagnole face au chef de la rébellion Abdelkrim el-Khattabi dans le Rif, région historiquement frondeuse du royaume. Le nord du Maroc était alors sous protectorat espagnol, le reste du pays occupé par la France.
Craignant que les faits d'armes de Khattabi menacent leurs velléités colonialistes, les deux pays forment une coalition pour mater la résistance rifaine.
C'est dans ce contexte que l'Espagne emploie contre le Rif des armes chimiques --du gaz moutarde, également appelé ypérit-- fournies par l'Allemagne, obligeant les insurgés à rendre les armes.
Al Hoceima (Maroc) (AFP) - 8/7/2017
C'est l'une des vieilles blessures du Rif: près d'un siècle après les bombardements chimiques du colonisateur espagnol dans le nord du Maroc, que Madrid n'a jamais officiellement reconnus, des habitants affirment en porter encore les séquelles, avec un taux de cancer élevé.
C'était en 1925, au lendemain d'une deuxième défaite de l'armée espagnole face au chef de la rébellion Abdelkrim el-Khattabi dans le Rif, région historiquement frondeuse du royaume. Le nord du Maroc était alors sous protectorat espagnol, le reste du pays occupé par la France.
Craignant que les faits d'armes de Khattabi menacent leurs velléités colonialistes, les deux pays forment une coalition pour mater la résistance rifaine.
C'est dans ce contexte que l'Espagne emploie contre le Rif des armes chimiques --du gaz moutarde, également appelé ypérit-- fournies par l'Allemagne, obligeant les insurgés à rendre les armes.
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