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samedi 29 juillet 2017

Oukacha : Une grève de la faim qui risque de tourner mal : Rabii Lablaq 32ème jour






Les détenus d’El Hoceima à Oukacha, à Casablanca, avaient récemment mis fin à leur grève de la faim, à l'exception d'un seul. Rabii Lablaq refuse toujours les supplications de ses proches. 

A 34 ans, Rabii Lablaq, détenu à Casablanca sur fond de ce qui est communément appelé Hirak du Rif, observe une grève de la faim. Ce n’est pas une simple menace ni une alerte pour responsables, mais bel et bien une situation mêlée d’inquiétudes. En effet, il est à son 32ème jour de grève. Une source proche du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a souligné qu’il va de mal en pis. Ses visiteurs ont affirmé mercredi qu'il ne peut plus bouger. Au nom du droit sacré à la vie, plusieurs potentialités ont tenté de le persuader d'y mettre fin. 
Les sollicitations de sa famille, ses amis et ses connaissances qui lui rendent visite au dispensaire de la prison d’Oukacha à Casablanca ont été vaines. Le détenu est déterminé à aller jusqu’au bout. Il réclame sa libération, pure et simple, mais appelle aussi à déférer un officier de police connu, du reste, à El Hoceima, à la justice, à cause, dit-il, des « sévices et supplices commis par ce dernier à l’encontre de plusieurs activistes avant et après la vague des arrestations ». 
Par ailleurs, les mêmes sources affirment que les détenus n’ont reçu aucune visite de la part des responsables hormis les membres du CNDH qui viennent s’enquérir de leur santé. Et d’ajouter qu’après l’arrêt de la grève de la faim, par voie de communiqué, ils attendent toujours l’issue de leur dossier. 
Des personnes ont pris des initiatives en matière des droits humains en vue de désamorcer la crise et d’apaiser les tensions, en dépit de nombreux obstacles. 

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