Les détenus d’El Hoceima à Oukacha, à Casablanca, avaient
récemment mis fin à leur grève de la faim, à l'exception d'un seul.
Rabii Lablaq refuse toujours les supplications de ses proches.
A
34 ans, Rabii Lablaq, détenu à Casablanca sur fond de ce qui est
communément appelé Hirak du Rif, observe une grève de la faim. Ce n’est
pas une simple menace ni une alerte pour responsables, mais bel et bien
une situation mêlée d’inquiétudes. En effet, il est à son 32ème jour de
grève. Une source proche du Conseil national des droits de l’Homme
(CNDH) a souligné qu’il va de mal en pis. Ses visiteurs ont affirmé
mercredi qu'il ne peut plus bouger. Au nom du droit sacré à la vie,
plusieurs potentialités ont tenté de le persuader d'y mettre fin.
Les sollicitations de sa famille, ses amis et ses connaissances qui lui
rendent visite au dispensaire de la prison d’Oukacha à Casablanca ont
été vaines. Le détenu est déterminé à aller jusqu’au bout. Il réclame sa
libération, pure et simple, mais appelle aussi à déférer un officier de
police connu, du reste, à El Hoceima, à la justice, à cause, dit-il,
des « sévices et supplices commis par ce dernier à l’encontre de
plusieurs activistes avant et après la vague des arrestations ».
Par ailleurs, les mêmes sources affirment que les détenus n’ont reçu
aucune visite de la part des responsables hormis les membres du CNDH qui
viennent s’enquérir de leur santé. Et d’ajouter qu’après l’arrêt de la
grève de la faim, par voie de communiqué, ils attendent toujours l’issue
de leur dossier.
Des personnes ont pris des initiatives en
matière des droits humains en vue de désamorcer la crise et d’apaiser
les tensions, en dépit de nombreux obstacles.
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