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lundi 24 juillet 2017

Gdeim Izik et étudiants : Amnesty appelle les autorités judiciaires marocaines à garantir un procès équitable à tous les détenus sahraouis






LONDRES –

 Amnesty International a appelé les autorités judiciaires marocaines à garantir un procès équitable à tous les détenus politiques sahraouis et à éviter tout dépassement (torture ou mauvais traitement) au cours de l’instruction.
Dans sa réponse à la lettre adressée par le président de la République arabe sahraouie démocratique et secrétaire général du Front Polisario, Ibrahim Ghali, au sujet des étudiants sahraouis incarcérés, le Secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty, a appelé les autorités judiciaires marocaines à « veiller lors du procès des Sahraouis à ce que nul ne soit déclaré coupable sur la base de preuves extorquées sous la torture ».
Dans un communiqué conjoint publié le 10 juillet, Amnesty International et Human Rights Watch avaient appelé le Maroc à veiller à ce qu’aucun Sahraoui incarcéré ne soit déclaré coupable sur la base de preuves extorquées sous la torture.
Après avoir pris connaissance du verdict prononcé à l’encontre des détenus politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, Amnesty International a dénoncé un procès mené en l’absence d’une instruction sérieuse.
Le président sahraoui avait écrit au secrétaire général d’Amnesty International, le 10 juillet, concernant les lourdes peines (3 à 10 ans de prison) prononcées par le Maroc à l’encontre d’un groupe d’étudiants sahraouis après une longue période d’incarcération sur fond de tergiversations et de reports et en l’absence des moindres conditions d’un procès équitable.
Les étudiants ont subi toutes formes de torture et d’intimidation dans les postes de police marocains, a-t-il affirmé, précisant que les autorités d’occupation marocaines avaient entamé début 2016 une vaste campagne d’arrestation parmi les étudiants sahraouis dans les villes marocaines d’Agadir et de Marrakech et dans la ville de Boujdour dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Les étudiants sahraouis ont été arrêtés en raison de leurs convictions politiques, leur engagement en faveur de la défense des droits de l’homme au Sahara occidental et leur attachement aux principes et résolutions de l’Organisation des Nations Unies.
Le président sahraoui a précisé qu’il avait été procédé aux arrestations sur la base d’accusations montées de toutes pièces dans le but de criminaliser la résistance pacifique sahraouie et faire taire toutes les voix qui défendent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté.
Le président sahraoui a attiré encore une fois l’attention d’Amnesty International sur la poursuite des pratiques terroristes de l’occupant marocain contre les civiles sahraouis à travers la répression des manifestations pacifiques et l’arrestation des civils sahraouis, victimes de peines iniques suite à des procès sous silence et en l’absence des moindres conditions légales requises.
Il est évident que l’Etat de l’occupant marocain entend continuer à faire fi des droit international et humanitaire et à ignorer les appels de plusieurs organisations des droits de l’homme à mettre fin aux pratiques arbitraires, aux interpellations, à la torture et au simulacre de procès outre l’embargo imposé aux territoires occupés du Sahara Occidental et les contraintes infligés aux civiles sahraouis en matière de règles fondamentales et de libertés, a-t-il ajouté.
L’ONU, l’UA et la communauté internationale sont appelés à assumer leur responsabilité dans la décolonisation au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, a affirmé le président sahraoui, exhortant Amnesty International à intensifier ses efforts pour la libération du groupe des étudiants et du groupe de Gdeim Izik et interpeller le Maroc sur le sort de plus de 651 civils sahraouis disparus depuis l’invasion et l’occupation du Sahara Occidental le 31 octobre 1975, Il faut prendre des mesures urgentes pour faire cesser le pillage des ressources naturelles sahraouies et enlever le mur de séparation érigé par le Maroc et qui constitue un crime contre l’humanité, a-t-il conclu.
APS

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LONDRES – 
Amnesty International a appelé les autorités judiciaires marocaines à garantir un procès équitable à tous les détenus politiques sahraouis et à éviter tout dépassement (torture ou mauvais traitement) au cours de l’instruction.
Dans sa réponse à la lettre adressée par le président de la République arabe sahraouie démocratique et secrétaire général du Front Polisario, Ibrahim Ghali, au sujet des étudiants sahraouis incarcérés, le Secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty, a appelé les autorités judiciaires marocaines à « veiller lors du procès des Sahraouis à ce que nul ne soit déclaré coupable sur la base de preuves extorquées sous la torture ».
Dans un communiqué conjoint publié le 10 juillet, Amnesty International et Human Rights Watch avaient appelé le Maroc à veiller à ce qu’aucun Sahraoui incarcéré ne soit déclaré coupable sur la base de preuves extorquées sous la torture.
Après avoir pris connaissance du verdict prononcé à l’encontre des détenus politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, Amnesty International a dénoncé un procès mené en l’absence d’une instruction sérieuse.

Le président sahraoui avait écrit au secrétaire général d’Amnesty International, le 10 juillet, concernant les lourdes peines (3 à 10 ans de prison) prononcées par le Maroc à l’encontre d’un groupe d’étudiants sahraouis après une longue période d’incarcération sur fond de tergiversations et de reports et en l’absence des moindres conditions d’un procès équitable.
 Les étudiants ont subi toutes formes de torture et d’intimidation dans les postes de police marocains, a-t-il affirmé, précisant que les autorités d’occupation marocaines avaient entamé début 2016 une vaste campagne d’arrestation parmi les étudiants sahraouis dans les villes marocaines d’Agadir et de Marrakech et dans la ville de Boujdour dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Les étudiants sahraouis ont été arrêtés en raison de leurs convictions politiques, leur engagement en faveur de la défense des droits de l’homme au Sahara occidental et leur attachement aux principes et résolutions de l’Organisation des Nations Unies.
Le président sahraoui a précisé qu’il avait été procédé aux arrestations sur la base d’accusations montées de toutes pièces dans le but de criminaliser la résistance pacifique sahraouie et faire taire toutes les voix qui défendent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté.

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Le président sahraoui a attiré encore une fois l’attention d’Amnesty International sur la poursuite des pratiques terroristes de l’occupant marocain contre les civils sahraouis à travers la répression des manifestations pacifiques et l’arrestation des civils sahraouis, victimes de peines iniques suite à des procès sous silence et en l’absence des moindres conditions légales requises.
Il est évident que l’Etat de l’occupant marocain entend continuer à faire fi des droit international et humanitaire et à ignorer les appels de plusieurs organisations des droits de l’homme à mettre fin aux pratiques arbitraires, aux interpellations, à la torture et au simulacre de procès outre l’embargo imposé aux territoires occupés du Sahara Occidental et les contraintes infligés aux civiles sahraouis en matière de règles fondamentales et de libertés, a-t-il ajouté.
L’ONU, l’UA et la communauté internationale sont appelés à assumer leur responsabilité dans la décolonisation au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, a affirmé le président sahraoui, exhortant Amnesty International à intensifier ses efforts pour la libération du groupe des étudiants et du groupe de Gdeim Izik et interpeller le Maroc sur le sort de plus de 651 civils sahraouis disparus depuis l’invasion et l’occupation du Sahara Occidental le 31 octobre 1975, Il faut prendre des mesures urgentes pour faire cesser le pillage des ressources naturelles sahraouies et enlever le mur de séparation érigé par le Maroc et qui constitue un crime contre l’humanité, a-t-il conclu.
APS

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