Après la fameuse "ayna tarwa/ ou est la fortune", la non moins fameuse
"imkaniyate l maghrib ma7douda / les moyens du Maroc sont limités "...
Pourtant à en croire les avions cargos qui atterrissent à Dubaï avec
des tonnes d'or plaqué argent, les comptes du Panama et d'ailleurs, les
jets privés, les résidences privées, les palais privés et les milliards
qui coulent à flots même à Had Swalm, on se croirait dans la caverne d'un
Ali Baba ou tout est permis et où les
voleurs sont des VIP qui mènent la grande vie au nez et à la barbes des Marocains inutiles qu'on reconduit aux frontières pour crever dans les
eaux bleues de la Méditerranée et à qui on explique le mode d'emploi du
parfait immolé et du petit pendu du dimanche faute de mieux.
On a vendu le pays aux Khaliji : où est le prix ?
On a vendu les petits garçons aux pédophiles français : où est le prix ?
On a vendu les hectares de terres aux étrangers et chassé les tribus : où est le prix ?
On a éventré la terre d'Imider, de 3uwam et pillé le sous sol : où est le prix ?
On a asséché les rivières pour irriguer les golfs et les fermes XXL : où est le prix?
On a bétonné les sources laissant les hommes et les bêtes suffoquer : où est le prix?
On a vidé la mer, tué la faune et la flore et condamné les hommes et les femmes à la servitude et enlevé le pain de la bouche des enfants par avidité : où est le prix ?
36 milliard par jour est la recette d'une mine prospère dans le Maroc inutile, quant à la pêche, le phosphate...... et le reste on n'en parle même plus.
A qui bénéficie le crime, car crime il y a !?!?!
Un crime avéré envers la justice sociale et économique d'un peuple qui ne tend qu'à vivre tranquillement et qu'on pousse à bout gratuitement par simple plaisir, pour que certains savourent l'étendue de leur pouvoir de vie et de mort sur les enfants de ce pays.
Ce qui a provoqué et maintenu le Hirak depuis 10 longs mois est toujours d'actualité : le sentiment malsain et persistant de ne plus être citoyen dans son propre pays et la conviction que les véritables ennemis du pays sont aujourd'hui ceux là même qui refusent de trouver des solutions à une crise qu'on nourrit et qu'on alimente. La crise du patriotisme vient d'en haut et non d'en bas car ceux qui se disputent le pouvoir au dessus de nos têtes se réclament tous d'ailleurs et non d'ici.
Amharech ...Amina
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