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mardi 23 mai 2017

· Macron, une marionnette à la botte du lobby du Maroc?



Le mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, a multiplié ces derniers temps les couacs, surtout depuis l’annonce de la liste des candidats en marche vers le palais Bourbon. Certains, ayant trouvé un grand écho médiatique, relèvent de l’amateurisme des équipes en charge des investitures, mais d’autres, nettement moins médiatisés, sont carrément le fruit des fortes pressions qu’ont exercé différents lobbies sur la décision du nouveau président en matière de choix des possibles futurs parlementaires.



Emmanuel Macron vient de céder au premier coup de pression venu du Maroc.



Leila Aïchi, d’origine algérienne, a été retirée de la liste des candidats de « la République en Marche », parti du nouveau président français, aux prochaines législatives.




La sénatrice avait été investie pour la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest). Mais l’annonce de son investiture a provoqué un tollé au Maroc. Leïla Aïchi s’est en effet distinguée sur la question du Sahara Occidental pour des positions jugées favorables au Front Polisario.



En 2013, Leïla Aïchi a en effet lancé « un colloque sur le Sahara occidental » à Paris, parrainé par le Sénat français, durant lequel elle avait publiquement dénoncé « l’alignement systématique de la France sur la politique marocaine du Sahara, et ce malgré les graves violations des droits de l’Homme constatées par les ONG humanitaires ».



Elle s’était également « alarmée de l’indifférence internationale quant au sort réservé au peuple sahraoui », affirmant que « le Sahara occidental et ses habitants subissent l’occupation marocaine depuis près de quarante ans ».

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