Devant le
triste bilan du mandat du Président sortant sur la question
palestinienne, Taoufiq Tahani, président de l’Association France
Palestine Solidarité (AFPS), lui demande dans cette tribune d’effectuer
un ultime geste de justice.
Monsieur le Président,
Votre temps est compté à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle et quelques autres de votre départ de l’Élysée. Mais je vous fais une lettre, Monsieur le Président. Une dernière lettre, à vous qui pourtant n’avez pas honoré votre 59e engagement par lequel vous annonciez la reconnaissance de l’État de Palestine.
À vous qui avez entonné ce « chant d’amour » à Israël, à tant d’égards obscène, au domicile du chef du gouvernement le plus extrémiste de l’histoire de ce pays depuis le terroriste Shamir.
À vous dont pourtant je ne peux oublier la réaction première à l’attaque contre Gaza de juillet 2014 : un feu vert de principe à l’agresseur. Il fallut alors que se lèvent celles et ceux que scandalisait le massacre des innocents pour amener votre gouvernement à un autre discours.
À vous encore une fois, qui en dépit de l’engagement de votre ministre des Affaires étrangères, n’avez pas répondu au sabotage de l’initiative diplomatique française par la reconnaissance de l’État palestinien.
Oui, je vous écris, Monsieur le Président, car vous pouvez encore, en ces jours de désarroi, faire un geste de simple justice. Faites savoir à M. Netanyahou que la France a entendu l’appel de Marwan Barghouthi et de ses compagnons et qu’elle est solidaire de leur lutte. Leur grève de la faim, menée au nom de la liberté et de la dignité, ne doit pas s’achever en drame. Toute perspective raisonnable de paix disparaîtrait alors pour longtemps.
C’est le seul geste que je puisse attendre de vous aujourd’hui, Monsieur le Président. Faites-le, c’est un puissant message de paix qu’il enverra au monde.
Votre temps est compté à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle et quelques autres de votre départ de l’Élysée. Mais je vous fais une lettre, Monsieur le Président. Une dernière lettre, à vous qui pourtant n’avez pas honoré votre 59e engagement par lequel vous annonciez la reconnaissance de l’État de Palestine.
À vous qui avez entonné ce « chant d’amour » à Israël, à tant d’égards obscène, au domicile du chef du gouvernement le plus extrémiste de l’histoire de ce pays depuis le terroriste Shamir.
À vous dont pourtant je ne peux oublier la réaction première à l’attaque contre Gaza de juillet 2014 : un feu vert de principe à l’agresseur. Il fallut alors que se lèvent celles et ceux que scandalisait le massacre des innocents pour amener votre gouvernement à un autre discours.
À vous encore une fois, qui en dépit de l’engagement de votre ministre des Affaires étrangères, n’avez pas répondu au sabotage de l’initiative diplomatique française par la reconnaissance de l’État palestinien.
Oui, je vous écris, Monsieur le Président, car vous pouvez encore, en ces jours de désarroi, faire un geste de simple justice. Faites savoir à M. Netanyahou que la France a entendu l’appel de Marwan Barghouthi et de ses compagnons et qu’elle est solidaire de leur lutte. Leur grève de la faim, menée au nom de la liberté et de la dignité, ne doit pas s’achever en drame. Toute perspective raisonnable de paix disparaîtrait alors pour longtemps.
C’est le seul geste que je puisse attendre de vous aujourd’hui, Monsieur le Président. Faites-le, c’est un puissant message de paix qu’il enverra au monde.
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