Le mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, a multiplié ces
derniers temps les couacs, surtout depuis l’annonce de la liste des
candidats en marche vers le palais Bourbon. Certains, ayant trouvé un
grand écho médiatique, relèvent de l’amateurisme des équipes en charge
des investitures, mais d’autres, nettement moins médiatisés, sont
carrément le fruit des fortes pressions qu’ont exercé différents lobbies
sur la décision du nouveau président en matière de choix des possibles
futurs parlementaires.
Emmanuel Macron vient de céder au premier coup de pression venu du Maroc.
Leila Aïchi, d’origine algérienne, a été retirée de la liste des
candidats de « la République en Marche », parti du nouveau président
français, aux prochaines législatives.
La sénatrice avait été investie pour la 9e circonscription des Français
de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest). Mais l’annonce de son
investiture a provoqué un tollé au Maroc. Leïla Aïchi s’est en effet
distinguée sur la question du Sahara Occidental pour des positions
jugées favorables au Front Polisario.
En 2013, Leïla Aïchi a en effet lancé « un colloque sur le Sahara
occidental » à Paris, parrainé par le Sénat français, durant lequel elle
avait publiquement dénoncé « l’alignement systématique de la France sur
la politique marocaine du Sahara, et ce malgré les graves violations
des droits de l’Homme constatées par les ONG humanitaires ».
Elle s’était également « alarmée de l’indifférence internationale quant
au sort réservé au peuple sahraoui », affirmant que « le Sahara
occidental et ses habitants subissent l’occupation marocaine depuis près
de quarante ans ».
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http://plan-paix-onu.blogspot.fr/2017/05/macron-une-marionnette-la-botte-du.html?spref=fb
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