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Télégrammes

Pour combler le déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, en particulier dans les zones rurales, le Maroc mise sur le recrutement de médecins étrangers et l’augmentation des effectifs nationaux. Un budget de 3 MMDH est mobilisé pour renforcer la formation et moderniser les infrastructures. Objectif : atteindre 45 professionnels de santé pour 10.000 citoyens d’ici à 2030. Le ministre de la Santé alerte sur la faible attractivité du secteur public et la forte concurrence internationale. En réponse, des mesures stratégiques sont engagées pour élargir la couverture sanitaire et renforcer l’offre publique de soins. Actuellement, il y a environ 28.000 médecins au Maroc, la moitié d’entre eux travaillant dans le secteur public et l’autre moitié dans le secteur privé; Plus de 14.000 médecins exercent leur profession à l’étranger (dont 7000 en France), alors que le besoin en professionnels de la santé devient de plus en plus pressant, atteignant un déficit de 34.000 médecins.

lundi 1 mai 2017

Les principaux constats du mémorandum 2017 de la Banque Mondiale sur le Maroc :Il faudra 30 ans au pays pour atteindre péniblement le niveau actuel de la Turquie

• Le Maroc accuse un retard d’environ un demi-siècle sur l’Europe et se retrouve loin des pays émergents à haut revenu.
• Le modèle de croissance marocain est gourmand en capital et génère peu de gains de productivité.
• Le Maroc investit massivement dans des infrastructures qui ont vocation à produire des résultats sur le long terme. D'un autre côté il faudrait que le secteur privé prenne le relais pour rentabiliser les investissements publics, or nous ne sommes pas dans cette dynamique.
2/3 des jeunes de 20 ans au Maroc (près de 400.000 sur un total de 600.00) n’ont pas obtenu le baccalauréat selon la banque Mondiale.
• Sur les 200.000 ayant obtenu le bac, seulement 50.000 pourront intégrer des formations leur procurant des opportunités répondant à leurs attentes. Par ailleurs uniquement 10.000 soit 2% de la tranche des 20 ans, décrocheront des diplômes leur ouvrant grandes les portes du marché du travail.
• Il faudra 30 ans au pays pour atteindre péniblement le niveau actuel de la Turquie sur la mise a niveau du système éducatif.
• Les profils recrutés dans l’enseignement sont constitués de lauréats d’un système défaillant, traînant eux-mêmes de nombreuses lacunes, des profils sans vraiment de vocation pour l’enseignement et dont la majorité n’a qu’une obsession : s’assurer une place dans la fonction publique.
59% des jeunes marocains âgés de 18 à 29 ans souhaiteraient quitter le pays, dont une grande partie de manière définitive. (Enquête de la Fondation Européenne pour la Formation)
Le 21 avril 2017.

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