D'après Mustapha ELMACHFOUDI, 22/5/2017
Les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim-Izik, qui sont jugés à la Cour d'appel de Salé, au Maroc, ont déclaré le mardi 16 mai 2017 leur boycott de la farce du procès plusieurs fois reporté , en violations constante de la procédure judiciaire à leur encontre par le
ministère public. Cette étape courageuse annoncée par nos enfants qui
sont injustement détenus et agressés à l'intérieur de la salle d'audience, confirme leur rejet de toutes les méthodes répressives pratiquées contre eux par l'État marocain et son pouvoir judiciaire qui n'est ni impartial ni indépendant et viole les
conditions pour mener à bien un procès équitable.
Depuis que l’État marocain a annoncé le nouveau procès de nos enfants en détention pour la septième année consécutive, de nombreux médias marocains se préparent à lancer leur campagne féroce qui vise à mobiliser les citoyens marocains et l'opinion publique et leurs organisations de "défense des droits de l'homme", les parlementaires et les journalistes à faire pression sur le pouvoir judiciaire et l'obliger à répéter ce qui s'est passé lors du procès militaire en février 2013.
Le désir évident de vengeance de tous les organes de l'État marocain et ses institutions pour traiter le dossier de nos enfants, injustement et agressivement détenus, est clair. Nous avons
remarqué que des témoins affirment qu'ils n'ont rien à voir avec les
données et les événements Gdeim Izik et avec l'insistance du tribunal sur le serment juridique d'exécution par les rédacteurs en chef des dossiers judiciaires en essayant d'installer la soi-disant partie civile pour leur permettre de plaider. Et pour détourner les individus des témoins qui
nient les accusations portées contre nos enfants, ils les comparent
simplement avec d'autres témoins "de la preuve"..
Le royaume du Maroc a utilisé des pratiques de
dissimulation de la vérité quand, après avoir confié la
surveillance médicale à des médecins marocains pour superviser les examens qui confirment
les tortures sauvages subies par les prisonniers sahraouis en détention
après le démantèlement du camp Gdeim Izik le 8 Novembre 2010, le
rapport de cet examen des faits sont en harmonie avec les objectifs de la monarchie marocaine, qui a essayé de réfuter les rapports internationaux du Comité contre la
torture et du rapporteur spécial la torture, M. Juan Mendez.
Dans ce contexte, nous, les familles des prisonniers politiques sahraouis et ceux qui sont solidaires avec nous : les aînés, les femmes, les étudiants, les journalistes et les militants des droits de l'homme, avons décidé d'apporter un soutien inconditionnel à nos enfants opprimés et de boycotter les procès :
*Notre demande pour la libération immédiate des détenus de Gdeim Izik et de tous les prisonniers politiques sahraouis,
*Notre condamnation de la tactique tordue marocaine lors de la tenue de procès
*Notre condamnation de l'attaque ignoble de l'avocat français Olfa Ould
*Notre appréciation de la solidarité nationale et étrangère avec le dossier des détenus
*Notre appréciation pour les grands efforts de la Défense des détenus
*Notre intention de continuer à soutenir nos enfants emprisonnés par tous les moyens.
Nous apprécions également les efforts du groupe de défense des droits des prisonniers, et la solidarité nationale et internationale avec les prisonniers .
Les proches du Groupe des prisonniers politiques sahraouis Gdeim Izik
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