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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

jeudi 4 mai 2017

Liberté de la presse à la Maison des Journalistes à Paris qui a accueilli Hicham Mansouri exilé du Maroc



Madame la Directrice de la MDJ, Madame la SG de la Francophonie, Monsieur le Directeur Général de RSF, le SG des mars, les membres, les équipes, les stagiaires et les bénévoles des MDJ, chers confrères résidents et résidents,

Au nom de mes confrères journalistes et résidents de la Maison des Journalistes, nous souhaitons la bienvenue à la secrétaire générale de la Francophonie dans notre Maison.



Comme nous sommes dans une maison, permettez-moi de commencer par une petite histoire personnelle : J'ai fait la connaissance de la Maison des Journalistes quand j'étais étudiant à l'Institut Supérieur de l'Information et de la Communication, en lisant un article publié dans les "Cahiers du journalisme". Jamais je n'ai  imaginé que quelques années plus tard, je serai l'un des résidents de cette structure.



C'est pour dire qu'on ne choisit jamais son asile ou, comme dit un proverbe marocain : "aucun chat ne s' échappe de la  maison où se déroulent les festivités d'un mariage".



D'autres vont dire, oui, mais "jamais l'exil n'a corrigé les rois." Nous pensons que c'est faux. C'est faux, car en continuant nos combats en exil, non seulement nous  restons  fidèles à nos convictions et à nos causes, mais aussi et surtout, nous  lançons un message de défi à ces régimes autocrates de dictateurs . Un message qui dit que réprimer n'est pas et ne sera jamais une solution.


Nous sommes heureux que la Maison des Journalistes s'inscrive dans cette démarche-là à travers son service social, ses cours de langue française, ses programmes pour découvrir le patrimoine culturel français, son programme de "renvoyé spécial" par lequel les résidents interviennent dans des Lycées et des établissements pénitentiaires, son réseau qui permet aux résidents de rencontrer des professionnels des médias, de découvrir le paysage médiatique français et de l'intégrer, son journal l’œil de l'exilé qui  leur permet de continuer à s'exprimer sur la réalité de leurs pays et de porter un nouveau regard sur la France.


En effet, nous ne sommes pas dans un foyer qui " protège contre le froid et offre de la soupe de nuit " aux pauvres victimes de la répression, mais dans une maison qui ouvre ses portes aux membres de la grande famille de la " Liberté de presse et d'expression "à travers le monde.


Pour nous, le mot "Maison" est plein de sens. Il résume tout, parce qu'il évoque la sécurité, la chaleur, le partage, l'amour et beaucoup d'autres belles choses. Nous ne sommes donc pas surpris de voir les anciens résidents continuer à revenir ici et faire connaissance avec nous.


Dans ce pays, qui a toujours accueilli des écrivains, des artistes et des penseurs venus du monde entier monde, avec une grande hospitalité, permettez-nous d'affirmer que la Maison des Journalistes est l'une de ces pierres constituant ce grand édifice qui représente les valeurs historiques de la France. C'est la raison pour laquelle nous - les résidents -, nous ne parlons pas d' "intégration " parce que nous visons  mieux : la " contribution ".



Merci !





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