Le peuple du Rif continue de manifester sa colère contre le Makhzen, le régime des prédateurs de Mohammed VI.
En dépit de l’arrestation de son leader, Nasser Zefzafi et de plusieurs de ses militants dirigents, les manifestation se poursuivent et elles progressent vers d’autres villes du pays, à l’instar de Tanger, .
A El Hoceima, Nador, Atroukout, Imzouren, la foule criait « Nous sommes tous Zefzafi ».
Depuis vendredi, la situation dans la région du Rif ressemble étrangement à celle vécue par la population du Sahara Occidental depuis plus de 41 ans. Dans ce contexte, le Makhzen, dans le but de sévir en toute impunité et sans témoins, a procédé à l’expulsion d’un journaliste algérien et l’arrestation d’un journaliste rifain directeur du site Rif Presse et du directeur du site Rif24.
A Casablanca, un sit-in sera organisé ce soir pour demander la libération immédiate des détenus du Hirak Chaabi rifain.
Sur la toile, de nombreux citoyens ont brûlé leurs passeports marocains pour exprimer condamner l’escalade du roi Mohammed VI contre le peuple du Rif.
En dépit de l’arrestation de son leader, Nasser Zefzafi et de plusieurs de ses militants dirigents, les manifestation se poursuivent et elles progressent vers d’autres villes du pays, à l’instar de Tanger, .
A El Hoceima, Nador, Atroukout, Imzouren, la foule criait « Nous sommes tous Zefzafi ».
Depuis vendredi, la situation dans la région du Rif ressemble étrangement à celle vécue par la population du Sahara Occidental depuis plus de 41 ans. Dans ce contexte, le Makhzen, dans le but de sévir en toute impunité et sans témoins, a procédé à l’expulsion d’un journaliste algérien et l’arrestation d’un journaliste rifain directeur du site Rif Presse et du directeur du site Rif24.
A Casablanca, un sit-in sera organisé ce soir pour demander la libération immédiate des détenus du Hirak Chaabi rifain.
Sur la toile, de nombreux citoyens ont brûlé leurs passeports marocains pour exprimer condamner l’escalade du roi Mohammed VI contre le peuple du Rif.
En optant pour la main dure, le
souverain marocain a voulu perpétuer la politique de son père envers la
région qu’il a brûlé avec des bombes au napalm en 1959. Seulement, la
conjoncture est très différente. Le Maroc n’est plus dans la même
configuration qu’il y a 50 ans. La prise de conscience d’une large
frange de la population marocaine grâce notamment aux événements du
Printemps Arabe et aux médias sociaux, a de quoi donner des soucis au
régime makhzénien. A cela s’ajoute, la situation précaire imposée à une
grande majorité du peuple marocain : des régions entières vivent dans
une pauvreté extrême, des inégalités croissantes, un programme
économique dicté par le FMI et la Banque Mondiale, le chômage galopant
et les injustices en tout genre.
Les manifestations du Rif continuent à récolter des soutiens de poids comme celui de la Mairie de
Barcelone, du parti LCR La Gauche et d’ATTAC-Maroc ainsi que celui de la
communauté rifaine à l’étranger.
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