Salé le 16 mai. (EM)-
Excédés par l'irrégularité du jugement, les accusés sahraouis du jugement de Gdeim Izik ont renoncé à leur défense. Cette décision a été exprimée par le professeur Rgueibi, au nom des défenseurs, en regrettant le tour pris par les évènements. D'autres avocats l'ont ratifié devant le juge.
Les prisonniers politiques sahraouis ont pris la décision de se retirer de la salle comme forme de protester puisqu'un juste processus n'est pas garanti.
"J'espère que ce dossier, que ce soit en notre présence ou en notre absence, débouche à un juste jugement" a déclaré Maître Msaoudi.
Les prisonniers et leurs avocats se retirent de la salle et à ce moment les forces policières agressent une avocate française qui fait partie de la défense.
Les avocats français ont aussi fini par se retirer de la défense comme les autres avocats. Ils(elles) allaient prononcer un mot d'encouragement pour les accusés, mais le juge a ordonné aux forces de sécurité de les tirer hors de la salle. Les forces ont agi avec violence sur l'avocate Olfa OULED en la blessant au bras et à la joue.
À ce moment le juge a demandé aux accusés en liberté s'ils voulaient un avocat. Mais comme ils ont sympathisé avec leurs pairs, ils ont renoncé à une défense.
Après, le juge a nommé quelques avocats qui étaient dans
la salle. Et
le procès a
continué, le témoin suivant a été appelé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire