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mercredi 21 mars 2018

L'avocat rifain Abdessadak el Bouchataoui choisit l'exil européen..


Maître Abdessadek El Bouchettaoui choisit de s'expatrier pour des raisons politiques.
Victime de l’intimidation et des harcèlements de toutes sortes, soumis à des représailles judiciaires, pour avoir accompli son travail d’avocat, Maître Abdessadek El Bouchettaoui, avocat rifain au barreau de Tétouan, aurait choisi le chemin de l’exil, obligé en cela par la poussée de fièvre répressive du pouvoir marocain. 
 
"J’ai été jugé sur mes propres opinions que j’ai exprimées sur Facebook" rapporte rifonline.net
Nous ignorons le pays européen où il a atterri, et son intention plus précisément, mais ce qui est sûr ce ne sera pas pour le tourisme et ça risque de durer dans le temps. Cette fois-ci Maitre el Bouchettaoui rechercherait une protection internationale et se mettre à l’abri en Europe pour échapper à l’enfer politique marocain.
« J’ai pris cette décision après une profonde réflexion et concertation avec des amis à qui je fais confiance », explique-il à RIFONLINE.net qui l'a interviewé. 

L'exil, un phénomène en croissance. Quel gâchis !
Ce phénomène ne cesse de s’accélérer, le pouvoir marocain vide le RIF de ses forces vives et ses cadres et les oblige à s’expatrier. Il y a un manque de chiffres sur le sujet mais la situation est visiblement alarmante.
Que dit ce phénomène du RIF et du Maroc ? De plus en plus de Rifains quittent leur pays pour des raisons politiques ,ils ne supportent plus ce régime. Les témoignages de nombreux expatriés rifains dessinent en creux le portrait d’un Maroc qui n’offre guère de perspectives.
Les demandes de statuts de réfugiés sont chaque mois plus nombreuses.
Cela soulève des inquiétudes et une vive préoccupation.
Cette démarche est un témoignage accablant que la politique de déportation du pouvoir marocain envers les rifains est à l’œuvre.
ABDESSADAK EL BOUCHETTAOUI a été condamné 8 février 2018 à 20 mois (1 an et 8 mois) de prison ferme & 500 MAD d'amende ( 50 euros)
Délits
1. Outrage aux agents de la force publique et menaces proférés à leur encontre
2. Menace et insulte d'un corps constitué
3. Mépris des décisions judiciaires
4. Incitation à commettre des crimes et délits
5. Participation à l'organisation d'une manifestation non autorisée et qui a été interdite
6. Appel à participer à une manifestation après son interdiction

Le procès en appel Maître Abdessadek El Bouchettaoui est prévu pour le 22 mars 2018. Le 23 mars 2018, il est également cité à comparaître devant un juge d’instruction pour une autre affaire.
Abdessadek al-Bouchettaoui fait les frais de l'exercice de sa profession d'avocat et son soutien au mouvement rifain.
Le harcèlement judiciaire s'inscrit dans le cadre des restrictions et des pressions auxquelles il est soumis afin de le décourager de faire des déclarations de presse et des déclarations de soutien pour les détenus rifains.
Les autorités marocaines essayent par tous les moyens de monter des dossiers et des plaintes, soit via des pressions directes ou indirectes, soit par l'utilisation des personnes influençables, faibles de personnalité et des agents du pouvoir
R.O

Hirak du Rif : Me El Bouchattaoui quitte le Maroc définitivement et choisit de vivre en Europe (Spécial Rifonline)
20/03/2018
 
Rifonline.net(extraits)

 « J’ai pris cette décision après une profonde réflexion et concertation avec des amis à qui je fais confiance », explique-t-il.

Sur le motif de ce départ définitif, le maître El Baouchattaoui, évoque une série de pressions et de harcèlements auxquels il aurait fait l’objet depuis le début de son procès.

Il a également rappelé que son procès était lié à ses publications facebook concernant le Hirak du Rif. "J’ai été jugé sur mes propres opinions que j’ai exprimées sur Facebook". S'indigne-t-il.

Un entretien exclusif (en vidéo) sera diffusé prochainement sur la chaîne You Tube du site Rifonline.net

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