La réunion africaine de haut niveau sur
les sources de financement du terrorisme qui aura lieu à Alger du 9 au
10 avril prochain dérange au Maroc dont les autorités soupçonnent que
leur pays sera dénoncé en raison de sa collusion avec le trafic de
drogue et sa position de principal pourvoyeur en cannabis des réseaux
narcotrafiquants qui sévissent au Sahel et qui servent de convoyeurs
pour assurer l’arrivée des “marchandises” à leurs destinations.
Anticipant une mise en accusation du royaume pour ce rôle qui est
connu de tous, le service en charge de la lutte antiterroriste au Maroc a
décidé de se défendre en utilisant la tactique de l’attaque. C’est
ainsi que le terroriste numéro 1 du Maroc, le patron du Bureau Central
d’Investigations Judiciaires (BCIJ), Abdelhak Khiam, dans une interview
accordée lundi dernier au site Le Reporter, n’a pas trouvé d’autre
sortie que d’accuser les réfugiés sahraouis de se livrer au trafic de
drogue.
Il sera extrêmement difficile pour le
Makhzen terroriste dont les trafiquants de cannabis pullulent dans toute
l’Europe et l’Afrique de s’exonérer de l’accusation qu’étant le
producteur principal de drogue dans la région et le 1er au monde selon
les différents rapports de l’ONU, il a forcément partie liée avec la
connexion des narcotrafiquants terroristes. Khiam et ses supérieurs aux
plus hauts niveaux de décision du Maroc ne peuvent démentir cette
réalité qui permet au royaume d’en retirer une partie financière qui lui
a permis de financer la guerre au Sahara Occidental.
L’Afrique n’est pas l’Europe ni l’ONU où
le Maroc jouit du veto français. Les Africains n’hésiteront pas à
appeler “un chat un chat”, en particulier si la réunion est présidée par
un algérien. On s’attend à un débat houleux avec le Maroc sur cette
question.
http://maroc-leaks.com/maroc-le-makhzen-inquiete-par-une-une-reunion-a-alger-sur-les-sources-de-financement-du-terrorisme/
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