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Dernière modification : 13/03/2018 COMMENTAIRE(S) Plus de vidéos
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Politique
Publié
Jerada : Sur fond d’arrestations, le Hirak se féminise
La ville de Jerada est sous tension. Le nombre des arrestations dans
les rangs du Hirak augmente. Le nouveau comité du mouvement, composé
essentiellement de femmes, exige la libération des détenus et entend
continuer son programme de contestation.
Temps de lecture: 2'
Dimanche à 14 heures, des milliers de manifestants à Jerada ont
entamé une marche à pied vers Rabat. «Arrivés à Laâyoune orientales (40
Km depuis Jerada), un groupe a décidé de rebrousser chemin tandis que
les autres ont décidé de poursuivre leur mouvement. Ce matin, ils ont
atteint Taouriret, où les forces de l’ordre les ont encerclés», raconte à
Yabiladi Said El Manajami, un acteur associatif local.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Au départ, la contestation à Jerada a porté trois revendications
urgentes à satisfaire. Désormais, elles sont quatre. Nous exigeons la
libération immédiate des cinq détenus», nous confie avec enthousiasme
Fatima El Kaliî, la nouvelle «porte-parole» du Hirak. Il y a quelques
semaines, les manifestants ont démis l’ancienne direction et élu un
comité où les femmes sont majoritaires.
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
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...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/62661/jerada-fond-d-arrestations-hirak-feminise.html
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Jerada : Sur fond d’arrestations, le Hirak se féminise
La ville de Jerada est sous tension. Le nombre des arrestations dans
les rangs du Hirak augmente. Le nouveau comité du mouvement, composé
essentiellement de femmes, exige la libération des détenus et entend
continuer son programme de contestation.
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Dimanche à 14 heures, des milliers de manifestants à Jerada ont
entamé une marche à pied vers Rabat. «Arrivés à Laâyoune orientales (40
Km depuis Jerada), un groupe a décidé de rebrousser chemin tandis que
les autres ont décidé de poursuivre leur mouvement. Ce matin, ils ont
atteint Taouriret, où les forces de l’ordre les ont encerclés», raconte à
Yabiladi Said El Manajami, un acteur associatif local.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Au départ, la contestation à Jerada a porté trois revendications
urgentes à satisfaire. Désormais, elles sont quatre. Nous exigeons la
libération immédiate des cinq détenus», nous confie avec enthousiasme
Fatima El Kaliî, la nouvelle «porte-parole» du Hirak. Il y a quelques
semaines, les manifestants ont démis l’ancienne direction et élu un
comité où les femmes sont majoritaires.
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
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La ville de Jerada est sous tension. Le nombre des arrestations dans
les rangs du Hirak augmente. Le nouveau comité du mouvement, composé
essentiellement de femmes, exige la libération des détenus et entend
continuer son programme de contestation.
Temps de lecture: 2'
Dimanche à 14 heures, des milliers de manifestants à Jerada ont
entamé une marche à pied vers Rabat. «Arrivés à Laâyoune orientales (40
Km depuis Jerada), un groupe a décidé de rebrousser chemin tandis que
les autres ont décidé de poursuivre leur mouvement. Ce matin, ils ont
atteint Taouriret, où les forces de l’ordre les ont encerclés», raconte à
Yabiladi Said El Manajami, un acteur associatif local.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Au départ, la contestation à Jerada a porté trois revendications
urgentes à satisfaire. Désormais, elles sont quatre. Nous exigeons la
libération immédiate des cinq détenus», nous confie avec enthousiasme
Fatima El Kaliî, la nouvelle «porte-parole» du Hirak. Il y a quelques
semaines, les manifestants ont démis l’ancienne direction et élu un
comité où les femmes sont majoritaires.
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
Cette action intervient dans un contexte tendu. A Jerada, les récentes arrestations dans les rangs des membres du Hirak n’ont guère contribué à apaiser la colère des habitants. «Pour l’instant, il y a eu cinq interpellations : deux effectuées samedi et trois autres hier. Les personnes arrêtées sont Mustapha Idânine, Aziz Boudchiche, Amine Mekllache (un artiste), Anas Chaker et Tarek El Amri. Jusqu’à présent, le parquet général n’a pas encore communiqué sue les faits reprochés aux quatre membres du Hirak», ajoute notre interlocuteur.
Le Hirak mené par des femmes
Samedi 10 mars, le procureur général du roi près de la Cour d’appel d’Oujda annonce que «les informations véhiculées par certains sites électroniques et réseaux sociaux, liant l’arrestation du dénommé Mustapha Idânine à Jerada aux évènements que connaît cette ville sont dénuées de tout fondement (…)». Le Parquet explique qu’«il s’agit d’un accident de circulation commis par l’individu, le 8 mars 2018 à 01h00. L’enquête est toujours en cours».
«Ce changement a été nécessaire. Les représentants précédents du Hirak ont encouragé de manière flagrante la population à accepter l’offre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, au lieu de défendre notre cahier revendicatif», nous explique encore Said El Manjami.
Pour faire entendre la voix des habitants de Jerada, le nouveau comité du Hirak compte poursuivre sur la voie des marches et autres manifestations. «Lundi et mardi, nous allons organiser des grèves générales et jeudi, une conférence de presse est prévue. Nous n’avons pas encore déterminé le lieu de la rencontre», conclut Mme El Kaliî.
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