Mohamed El Mejjaoui raconte que les membres de la brigade nationale de la
police judiciaire à Casablanca, l’ont mis devant 2 choix : devenir leur
agent ( informateur) pour couler Zafzafi et l’accabler d' accusations
fictives ou violer ses deux filles puis sa femme. Alors qu’il faisait le
récit de cette terrible souffrance psychologique qu’il a subie au juge et
à l’assistance, il était débordé par l’émotion, ses larmes se sont
mélangées avec des mots durs par lesquels il faisait part de sa souffrance et ce qu’il a subi !
Quand il a été transféré au Commissariat d’Al Hoceima, il ignorait sa
destination, l'officier qui l’ a embarqué dans le véhicule lui a
intimé l’ordre suivant: « Dis adieu à tes filles, fils de pute », il
lui a fait comprendre qu'il sera emmené dans un lieu inconnu, ou
peut-être liquidé pour ne plus pouvoir revoir ses filles.
Mohamed El Mejjaoui a parlé de la torture psychologique pratiquée contre lui au Commissariat Al Hoceima, l'officier de police lui a ordonné de dire « Vive le roi » pour éviter la torture, Mejjaoui a répondu « Vive le roi » mais l'officier est revenu à la charge en lui ordonnant à nouveau de chanter « vive le Roi » en lui disant : « tu n’es pas sincère, fils de pute ! » El Mejjaoui s’est demandé comment est ce possible que ces gens-là puissent nous juger sur nos consciences, et non seulement sur ce que nous disons, et quelle est cette loi qui les autorise à pratiquer toute cette torture contre nous !?
El Mejjaoui a ajouté qu'il ressentait la douleur et la peur pour l'avenir de ses enfants et ses compatriotes, quand il lui arrivait d'interroger les étudiants de la classe quant à leurs souhaits dans la vie, la plupart des réponses était que leur désir était d’émigrer en Europe. Personne ne rêvait de devenir médecin ou ingénieur ou enseignant. Pour El Mejjaoui c’est triste et terrible que le rêve de l’exil n’est plus seulement l’apanage des jeunes , mais il est devenu un rêve pour l’enfant , le bébé , la personne âgée et le vieillard, ce qui est une sonnette d’alarme. Si on ne fait pas attention à cela, l'avenir sera ouvert sur l'inconnu.
Mohamed El Mejjaoui a parlé de la torture psychologique pratiquée contre lui au Commissariat Al Hoceima, l'officier de police lui a ordonné de dire « Vive le roi » pour éviter la torture, Mejjaoui a répondu « Vive le roi » mais l'officier est revenu à la charge en lui ordonnant à nouveau de chanter « vive le Roi » en lui disant : « tu n’es pas sincère, fils de pute ! » El Mejjaoui s’est demandé comment est ce possible que ces gens-là puissent nous juger sur nos consciences, et non seulement sur ce que nous disons, et quelle est cette loi qui les autorise à pratiquer toute cette torture contre nous !?
El Mejjaoui a ajouté qu'il ressentait la douleur et la peur pour l'avenir de ses enfants et ses compatriotes, quand il lui arrivait d'interroger les étudiants de la classe quant à leurs souhaits dans la vie, la plupart des réponses était que leur désir était d’émigrer en Europe. Personne ne rêvait de devenir médecin ou ingénieur ou enseignant. Pour El Mejjaoui c’est triste et terrible que le rêve de l’exil n’est plus seulement l’apanage des jeunes , mais il est devenu un rêve pour l’enfant , le bébé , la personne âgée et le vieillard, ce qui est une sonnette d’alarme. Si on ne fait pas attention à cela, l'avenir sera ouvert sur l'inconnu.
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