Le
Maroc s’est dotée de programmes d’espionnage britanniques. Il
figure dans une longue liste de pays d’Afrique du Nord et du
Moyen-Orient ayant acheté ces programmes depuis 2015, pour une somme
globale de 40 millions de dollars.
Révélée par les journaux « The Independent » et « Middle East Eye », l’information confirme que le gouvernement britannique a validé la vente de ce matériel à ces pays.
Selon la même source, le Maroc a dépensé 207.843 dollars pour l’achat de ces équipements permettant d’écouter les conversations téléphoniques, d’accéder au courrier électronique et l’activation, à distance, de microphones secrets.
Les pays du Golf, l’Irak, le Liban, le Bahreïn et Israël figurent aussi parmi les clients britanniques de ce genre d’équipements. Cette information suscite un tollé en grande Bretagne où les militants des droits de l’homme dénoncent la vente de programmes « utilisés contre les opposants dans les pays concernés ».
Dans le passé, le Maroc a déjà acheté du matériel d’espionnage de la société italienne Hack Team que la DST a utilisé, en 2011, pour infiltrer l’ordinateur de l’association Mamfakinch. Le piratage du site de cette société a révélé que Rabat a dépensé plus de 3 millions d’euros à HackingTeam. Dont 1,19M d’euros pour la DST, 1,93M d’euros pour le CSDN (Conseil suprême de la défense nationale, présidé par Mohammed VI).
En 2015, selon des documents confidentiels obtenus par la BBC, la BAE, la plus grande entreprise d’armement de Grande-Bretagne, a vendu secrètement une technologie de surveillance de masse à six gouvernements d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dont le Maroc.
Révélée par les journaux « The Independent » et « Middle East Eye », l’information confirme que le gouvernement britannique a validé la vente de ce matériel à ces pays.
Selon la même source, le Maroc a dépensé 207.843 dollars pour l’achat de ces équipements permettant d’écouter les conversations téléphoniques, d’accéder au courrier électronique et l’activation, à distance, de microphones secrets.
Les pays du Golf, l’Irak, le Liban, le Bahreïn et Israël figurent aussi parmi les clients britanniques de ce genre d’équipements. Cette information suscite un tollé en grande Bretagne où les militants des droits de l’homme dénoncent la vente de programmes « utilisés contre les opposants dans les pays concernés ».
Dans le passé, le Maroc a déjà acheté du matériel d’espionnage de la société italienne Hack Team que la DST a utilisé, en 2011, pour infiltrer l’ordinateur de l’association Mamfakinch. Le piratage du site de cette société a révélé que Rabat a dépensé plus de 3 millions d’euros à HackingTeam. Dont 1,19M d’euros pour la DST, 1,93M d’euros pour le CSDN (Conseil suprême de la défense nationale, présidé par Mohammed VI).
En 2015, selon des documents confidentiels obtenus par la BBC, la BAE, la plus grande entreprise d’armement de Grande-Bretagne, a vendu secrètement une technologie de surveillance de masse à six gouvernements d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dont le Maroc.
La même année, Rabat a acheté aussi un
programme appelé Eagle de lo société française Amesys. Présenté en
introduction comme un système « Internet Légal » (sic), Popcorn vise à
doter l’autorité marocaine de capacités d’interception globales des
communications Internet du pays.
D’après l’agence de presse sahraouie SPS, le Maroc aurait utilisé le logiciel de contrôle des ordinateurs de Hacking Team pour espionner les activités du secrétariat de l’ONU relatives à la question du Sahara occidental.
D’après l’agence de presse sahraouie SPS, le Maroc aurait utilisé le logiciel de contrôle des ordinateurs de Hacking Team pour espionner les activités du secrétariat de l’ONU relatives à la question du Sahara occidental.
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