Elle a expliqué que le Maroc tente de se présenter comme "un leader continental progressiste" en organisant le Forum de Crans Montana et "l'utiliser comme plate-forme pour discuter des questions d'intérêt continental telles que la sécurité alimentaire, l'agriculture durable, les énergies renouvelables, la santé publique, les migrations vers l'Europe et la participation des femmes à l'économie et le développement politique".
Face à ces pratiques, la journaliste a exhorté l'UA à lever le voile sur le double visage du Maroc et l"amener à résoudre définitivement la question du Sahara occidental à travers un référendum indépendant parrainé par les Nations unies.
Mme Ebrahim a également souligné que malgré le nombre important de décisions judiciaires internationales, "le Maroc persiste dans le pillage illégal des ressources naturelles du territoire occupé", à travers le lancement d'un certain nombre de projets d'infrastructures afin de faire du Sahara occidental "une plaque tournante pour la communication et l'échange avec les pays d'Afrique subsaharienne".
"La stratégie est claire: le Maroc veut exploiter le territoire qu'il occupe illégalement comme une passerelle vers le continent africain afin de séduire les investisseurs et sortir de son isolement diplomatique", a écrit l'analyste-éditorialiste, au lendemain du Forum Crans Montana.
En janvier dernier, l'UA a décidé que ses Etats membres devraient boycotter le Forum de Crans Montana, qui s'est tenu, il y a une semaine, dans la ville sahraouie de Dakhla occupée, exhortant le Forum à s'abstenir d'organiser ses réunions dans cette ville.
L'organisation d'un tel événement à Dakhla, a dénoncé Ebrahime, tend à "légitimer une occupation illégale et brutale qui viole les droits de l'homme et refuse à tout un peuple son droit inaliénable à l'autodétermination et à la liberté".
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