La
France a augmenté de 27 % son exportation d’armes dans la dernière
période. Ses principaux clients : l’Égypte, la Chine et l’Inde. Ou quand
les massacres sont bons pour les affaires...
Le Sipri (Institut international de recherche pour la paix de
Stockholm) a publié les chiffres qui concernent le transfert d’armes à
l’international pour la période 2013-2017. Ces transactions sont
comptabilisées en volume et non en valeur financière. Durant cette
période, comparativement à 2008-2012, la France a augmenté sa part de
marché d’un point, passant de 5,8 à 6,7 %.
L’hexagone prend donc la troisième place des exportateurs d’armes,
derrière les États-Unis et la Russie, mais devant l’Allemagne. Mais qui
sont les principaux clients de l’industrie française – Thales, Dassault
et compagnie ? Les ventes sont réparties dans 81 pays au total, mais un
pays arrive bon premier : l’Égypte. C’est à ce pays qu’ont été vendus un
quart des Rafales et des navires de guerre fabriqués par des groupes
français. Presque 40 % des commandes d’armements du Caire sont passés
directement à la France. Ainsi, les chefs de guerre Hollande et Macron
ont, sans aucun scrupule, armé le régime militaire et participé
activement à orchestrer la contre-révolution sanglante qui s’est opérée en Egypte et à attiser les conflits régionaux.
Les deux autres gros clients de la France sont la Chine et l’Inde,
qui sont aussi devenus de gros exportateurs d’armes. La Chine est à la
fois 5ᵉ importateur et 5ᵉ exportateur d’armement à échelle mondiale.
Cela s’explique en partie par l’accroissement des tensions en Asie et
notamment en mer de Chine, ces dernières années. En ce sens, la récente visite en Inde de Macron était particulièrement révélatrice.
En cherchant à exacerber les conflits régionaux, ou du moins en pariant
sur eux, le représentant de l’impérialisme français espérait décrocher
de juteux contrats pour ses rafales.
Ainsi, les chiffres sont clairs. La guerre est un business florissant
pour qui n’a pas peur de se salir les mains. Aujourd’hui l’industrie
d’armement française cherche à innover et à grappiller des parts de
marchés auprès des pays « prometteurs », et notamment au Moyen-Orient.
Pourtant, ce qui se cache entre les lignes de ces contrats à plusieurs
millions d’euros, ce sont tout autant de morts. Sous les armes
françaises, ce sont des millions de femmes, d’hommes, d’enfants qui
tombent chaque année. Une fois de plus, il est nécessaire de rappeler à
Macron, Dassault, Thales et autres Naval Groups que ce sont leurs
guerres, nos morts.
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