Une vingtaine d'associations ont demandé au président français,
Emmanuel Macron, de mettre un terme aux graves violations des droits de
l’Homme au Sahara occidental occupé et soutenir la mise en place d'un
mécanisme de surveillance des droits humains.
«Les organisations signataires vous appellent, en outre, à intervenir auprès des autorités marocaines afin de mettre un terme aux graves violations des droits de l’homme au Sahara occidental. Elles vous appellent à soutenir à l’ONU la mise en place d’un mécanisme international de surveillance des droits humains sur l’ensemble des territoires du Sahara occidental», ont écrit ces organisations de France, de Belgique, du Sénégal, de Tunisie et du Maroc, dans une lettre ouverte au président français.
Elles ont condamné dans ce contexte la privation du droit de visite de Claude Mangin-Asfari, lui demandant d’intervenir auprès des autorités marocaines pour que «cette interdiction d’accès au territoire du Maroc soit levée». «Il s’agit de faire respecter les droits fondamentaux d’une citoyenne française», ont-elles souligné, rappelant qu'elle vient, une nouvelle fois, d’être interdite d’entrée sur le territoire marocain à son arrivée à l’aéroport de Rabat le 16 avril 2018, «sans qu’aucun motif ne lui soit communiqué». «Elle se trouve ainsi privée de visite depuis 21 mois, en violation flagrante des conventions internationales des droits humains et de la législation marocaine qui établissent le droit à une vie privée et familiale pour les prisonniers, en particulier à travers le droit de visite», ont affirmé ces ONG, attirant l'attention du président français sur la grève de la faim qu'elle a entamée le 18 avril «afin d’interpeller l’opinion publique française et internationale sur la grave situation à laquelle elle doit faire face».
Le Maroc, soutenu par la France, interdit depuis des mois des visites aux prisonniers sahraouis détenus dans ses prisons, ainsi que celles des militants des droits de l'Homme. On dénombre au total 350 personnes interdites de se rendre au Maroc. En février dernier, deux avocates, Ingrid Metton et Olfa Ouled, du groupe des 24 militants sahraouis de Gdeim Izik, détenus au Maroc depuis plus de sept ans, ont été interdites d'entrer au Maroc.
Les deux avocates, du barreau de Paris, qui avaient défendu les militants sahraouis lors des audiences de leur procès en appel, entre janvier et mai 2017, à la Cour d’appel de Rabat-Salé, ont voulu rendre visite à leurs clients suite à des informations faisant état des mauvais traitements qu’ils auraient subis en prison, rappelle-t-on. Dix-neuf militants sahraouis, rappelle-t-on encore, ont été lourdement condamnés le 19 juillet 2017, au terme de ce procès où les seules preuves présentées restent des aveux signés sous la contrainte. Les prisonniers politiques sahraouis ont été dispersés dans 7 prisons à travers le territoire marocain.
Signataires :
Lire l'article : El MOUDJAHID.COM :3/5/2018
«Les organisations signataires vous appellent, en outre, à intervenir auprès des autorités marocaines afin de mettre un terme aux graves violations des droits de l’homme au Sahara occidental. Elles vous appellent à soutenir à l’ONU la mise en place d’un mécanisme international de surveillance des droits humains sur l’ensemble des territoires du Sahara occidental», ont écrit ces organisations de France, de Belgique, du Sénégal, de Tunisie et du Maroc, dans une lettre ouverte au président français.
Elles ont condamné dans ce contexte la privation du droit de visite de Claude Mangin-Asfari, lui demandant d’intervenir auprès des autorités marocaines pour que «cette interdiction d’accès au territoire du Maroc soit levée». «Il s’agit de faire respecter les droits fondamentaux d’une citoyenne française», ont-elles souligné, rappelant qu'elle vient, une nouvelle fois, d’être interdite d’entrée sur le territoire marocain à son arrivée à l’aéroport de Rabat le 16 avril 2018, «sans qu’aucun motif ne lui soit communiqué». «Elle se trouve ainsi privée de visite depuis 21 mois, en violation flagrante des conventions internationales des droits humains et de la législation marocaine qui établissent le droit à une vie privée et familiale pour les prisonniers, en particulier à travers le droit de visite», ont affirmé ces ONG, attirant l'attention du président français sur la grève de la faim qu'elle a entamée le 18 avril «afin d’interpeller l’opinion publique française et internationale sur la grave situation à laquelle elle doit faire face».
Le Maroc, soutenu par la France, interdit depuis des mois des visites aux prisonniers sahraouis détenus dans ses prisons, ainsi que celles des militants des droits de l'Homme. On dénombre au total 350 personnes interdites de se rendre au Maroc. En février dernier, deux avocates, Ingrid Metton et Olfa Ouled, du groupe des 24 militants sahraouis de Gdeim Izik, détenus au Maroc depuis plus de sept ans, ont été interdites d'entrer au Maroc.
Les deux avocates, du barreau de Paris, qui avaient défendu les militants sahraouis lors des audiences de leur procès en appel, entre janvier et mai 2017, à la Cour d’appel de Rabat-Salé, ont voulu rendre visite à leurs clients suite à des informations faisant état des mauvais traitements qu’ils auraient subis en prison, rappelle-t-on. Dix-neuf militants sahraouis, rappelle-t-on encore, ont été lourdement condamnés le 19 juillet 2017, au terme de ce procès où les seules preuves présentées restent des aveux signés sous la contrainte. Les prisonniers politiques sahraouis ont été dispersés dans 7 prisons à travers le territoire marocain.
Signataires :
Lire l'article : El MOUDJAHID.COM :3/5/2018
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